En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Petite parenthèse dans mes lectures habituelles. Je ne suis pas un fan des romans d'enquête, a fortiori lorsqu'il s'agit d'un commissaire solitaire qui agit, mais bon, Valerio Varesi jouissant de retours positifs, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir un personnage qui, dans sa manière de faire, rappelle Pepe Carvalho ou Montalbano, voire Maigret.
J'en ressors avec des impressions mitigées, ce roman étant très classique et laborieux. Le Fleuve des Brumes m'a cependant donné envie d'en connaître davantage sur le commissaire Soneri dont il s'agit ici de la quatrième enquête.

Les chemins d'étoiles de Christian Signol.

		Citation : Sinon c'est vrai que la SF vieillit mal mais c' 'est formidable d'avoir les 36 volumes de l'antho !

Il faut dire que les choix sont plutôt datés, très Campbell-Âge d'or, Astounding et cie.
Je me souviens d'avoir lu les anthos sur la sf française récente (fin 60's à nos jours), avec Curval, Walther (l'excellentissime Est-ce moi qui blasphème en ton nom Seigneur ?), Andrevon, jusquà Panchard ou Dunyach.
Et c'était franchement très bon. Je me souviens notamment d'un texte de Matthieu Walraet qui valait vraiment le coup.

		Citation : A venir Rêves de sang de Etchison

Ce recueil m'avait déçu.
Quelques bons textes (au sommaire des Territoires de l'inquiétude par Dorémieux, en particulier cette fin avec la baignoire), une histoire assez originale de tueur en série attaquant un central téléphonique consacré au... téléphone rose. Et beaucoup de textes peu intéressants.
Par contre, en nouvelles fantastiques, n'hésite pas à aller du côté de Steve Rasnic Tem (un seul recueil en français, et plein de textes dans les Territoires de l'inquiétude) et bien sûr Lisa Tuttle (ainsi que son roman Compagnon de nuit, le seul intéressant parmi ceux traduits en français).
Et puis bien sûr les Territoires de l'inquiétude (y compris le volume originel chez Casterman, avec notamment Descente de Disch) ou Cauchemars au ralenti, l'anthologie de Dorémieux (avec Circuit fermé de Sladek et son autoroute).
Sans oublier l'anthologie de Richard Chizmar, Au seuil des ténèbres, avec du fantastique vraiment récent, notamment cette histoire de club de vacances avec des zombies, et sa fin terrible.

Je pense que Jim a dû en lire une bonne partie, n'hésite pas à donner ton avis, et nous faire part de tes conseils.
Mais malheureusement, le fantastique reste un parent pauvre de l'édition.

@LeGaidol : De Valerio Varesi, j'avais lu et beaucoup aimé Les ombres de Montelupo. Cela dit, je le lis en VO, et peut-être qu'il y a une déperdition à la traduction, je ne sais pas.

En cours : Tout le steampunk ! de Barillier & Colson. Un bel ouvrage, qui me semble fort complet, et que je recommanderais chaudement s'il n'était pas, AMA, fortement pénalisé par des fautes d'orthographe et de grammaire et surtout des phrases sans queue ni tête (mots manquants, phrases qui tournent court...). Quand y aura-t'il une relecture digne de ce nom aux Moutons électriques ?! C'est vraiment navrant de gâcher de cette façon des ouvrages de cette qualité :-(((.

		Citation : @LeGaidol : De Valerio Varesi, j'avais lu et beaucoup aimé Les ombres de Montelupo. Cela dit, je le lis en VO, et peut-être qu'il y a une déperdition à la traduction, je ne sais pas.

Je ne pense pas que la traduction soit en cause. C'est juste que je ne suis pas fan des romans d'enquête. Mais bon, le personnage de Soneri et son entourage méritent que j'approfondisse cette série.

Je m'étais fait la promesse de lire le roman original, à l'origine du film avec Charlton Heston. Sans surprise, c'est du lourd, du nanan pour péplum hollywoodien. Et dans le genre roman historique édifiant, ça s'impose.

		Citation : c'est du lourd

Ah ouais, rien que la couv' déjà ^^

Gravé sur marbre*.
Par William Ben Gibson.
(*Jehovah aime bien le binaire, mais en chiffres romains, c'est pas facile)

J'avais beaucoup aimé Taqawan du même auteur, mais là, c'est encore mieux. Oyana est un superbe roman sur le déracinement, l'engagement et la légitimité de la violence qui évite l'écueil du manichéisme tout en dressant en creux le portrait d'une femme tiraillée par les remords et le dilemme.

Pour revenir à la remarque d Olivier qui m avait échappée sur la Grande anthologie de la SF, ce n est pas du tout comme il le dit la SF campbellienne qui constitue cette anthologie. Mais alors pas du tout. Il y a même assez peu de textes de l âge d or. Dans la première serie c est plutot Galaxie et MFSF. Dans la deuxième série il y a pas mal de textes des années 1960 et 1970.