En 2016, que tes avis ciné point ne taise.

Out of the blue de Dennis Hopper.
Un film noir, particulièrement poisseux et viscéralement nihiliste. Je n'irai pas jusqu'à le qualifier de chef-d'oeuvre (contrairement à Easy rider), mais c'est un film qui vaut le coup d'oeil.

Certains l'aiment chaud de l'excellent Billy Wilder.
Un pur chef-d'oeuvre, qui se joue avec intelligence des tabous de l'époque, entre polar et burlesque. Magnifique.

		Jim : Trouvé cet article de Télérama sur le fond scientologue rhédibitoire d’After Earth. Extrait : « Tout confirme, en effet, ......

A la base, .... Télérama ....
Le film est simplement pas bon. Will Smith n'est pas un grand acteur. Il joue du Will Smith. Shyamalan à fait avec lui comme avec Bruce Willis dans Le sixième sens, il l'a dirigé vers du minimalisme. Le fiston est transparent et l'histoire peine à atteindre un faible Twilight Zone.

The grudge de Takashi Shimizu
(l’auteur de Ju-on se charge lui-même de ce remake américain).



Bizarre, ce film.

De la première à la dernière seconde, les protagonistes n’ont aucune prise sur le cours des évènements ; ils sont totalement à la merci des forces surnaturelles malveillantes, sans que jamais le scénario ne laisse supposer qu’ils puissent reprendre en main la situation (quand bien même l’héroïne est interprétée par Sarah Michelle Gellar, à qui colle à la peau l’image d’une valeureuse chasseuse de vampires…)

De ce fait, l’ensemble tourne à l’exercice de style, pas désagréable toutefois : de lents mouvements de caméra anxiogènes entrecoupés d’effets d’épouvante divers et variés (dont plus d’un m’ont parus très réussis).

PS : l’original m’avait procuré un effet soporifique ; je suis tenté aujourd’hui d’attribuer ça à une simple fatigue et de le revoir…

Raymond Depardon, Les habitants.
Bluffant, quelques sous-titres m'ont fait défaut. mais l'exercice le voulait, une image sublime (tournage en argentique), un son à l'unisson. Trop court ?

Pour ceux qui l'ont vue, l'expo d'il y a quelques années à la Bibliothèque F. Mitterrand "La France de Raymond Depardon", avec ses habitants.

Green room de Jeremy Saulnier.
L'obs a très bien résumé les qualités du film : "A une époque où le cinéma de genre privilégie la vitesse et l’hystérie, la force de "Green Room" tient à son atmosphère glauque, anxiogène, visqueuse, et à un suspense qui joue sur les tripes et les nerfs."

Une bonne série B, cette Green room.

Ambiance prenante, violence sèche, personnages humains
(et en bonus une reprise de « Nazi punks, fuck off !») :
tout pour, à l’inverse des protagonistes du film, passer un bon moment.^^

American nightmare 2 (The Purge : Anarchy).
James De Monaco, le scénariste/réalisateur, n’a pas l’air disposé à lâcher son bébé (dont la troisième apparition est prévue pour cette année) et je trouve ça bien dommage parce son postulat de base, simple et fort, mérite mieux que des développements et une réalisation médiocre.

Replicas (In their skin) de Jeremy Power Regimbal.
Ça commence dans le genre classique rehaussé par une belle atmosphère hivernale ; ça s’achève dans le genre rebattu à la mise en scène vulgaire : dommage.

La traque d’Antoine Blossier.
Une histoire de sangliers enragés convenue mais efficacement ficelée
(malgré un François Levantal assez caricatural dans son interprétation d’un homme d’affaire sans scrupule).

Ne nous jugez pas (Somos lo que hay) deJorge Michel Grau.
À México, une famille de cannibales doit apprendre à vivre avec la mort subite du patriarche.
Quelques raccourcis scénaristiques mais une mise en scène remarquable.

Terreur d’Anthony Di Blasi.
Une bonne adaptation d’une nouvelle tirée du Livre de sang de Clive Barker.
Un des protagonistes principaux m’a paru un peu trop falot (peut-être pour créer un contraste avec l’autre « héros », manipulateur charismatique ? Si oui, ça ne me semblait pas nécessaire…), mais rien de rédhibitoire, et le dernier acte est éprouvant ( surtout pour un spectateur végétarien, j’imagine : qui verra comprendra).

		Citation : Replicas (In their skin) de Jeremy Power Regimbal. Ça commence dans le genre classique rehaussé par une belle atmosphère hivernale ; ça s’achève dans le genre rebattu à la mise en scène vulgaire : dommage.

Effectivement. Déjà vu à de multiples reprises en bien mieux.

		Citation : American nightmare 2 (The Purge : Anarchy). James De Monaco, le scénariste/réalisateur, n’a pas l’air disposé à lâcher son bébé (dont la troisième apparition est prévue pour cette année) et je trouve ça bien dommage parce son postulat de base, simple et fort, mérite mieux que des développements et une réalisation médiocre.

Le nouveau Saw.

Avis aux polardeux :

Échec à l’organisation (The outfit), de John Flynn, starring Robert Duvall,
d’après Donald Westlake (ou plutôt Richard Stark…), eh ben, c’est ‘achement bien !