En 2016, que tes avis ciné point ne taise.

Ce serait même l'adaptation d'une nouvelle de Ted Chiang !

À l’intérieur d’Alexandre Bustillo et Julien Maury.

Un pitch fort et une actrice hors-norme (Béatrice Dalle) pour un résultat catastrophique.

L’écriture scénaristique est lamentable et hormis une poignée de beaux plans (la femme devant la vitre ; la toute fin), la mise en scène est au diapason.

Sans aucun doute, un des pires films d’horreur qu’il m’ait été donné de voir.

« Plus qu’une réussite : une date dans l’histoire du cinéma d’horreur ! » clame Mad Movies au sujet de l’œuvre… de leurs anciens collaborateurs. Ah ! C’est beau, le copinage…

The Duellists de Ridley Scott
Toujours aussi bon

		stealrige : The Duellists de Ridley Scott

Pfiouu... Celui-ci, je ne l’ai pas revu depuis mon adolescence.

Très bon souvenir.

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Premier contact (Arrival) de Denis Villeneuve,
d’après la nouvelle de Ted Chiang, L’histoire de ta vie.

J’ai envie de voir le verre au trois quarts plein plutôt qu’au quart vide ^^
(car pour le moment je n’ai pas envie que ce qui me semble être un gros problème scénaristique dans le dernier acte me gâche de trop un très bel ensemble).

C’est un beau sujet, porté par une belle réalisation (malgré l’extraordinaire de l’histoire, elle est sans doute moins démonstrative qu’à l’accoutumée de la part de Villeneuve, ce qui convient bien à l’autre aspect du film, l’intime).

Du côté de la photographie, alors que je regrettais l’absence du grand Roger Deakins, complice habituel du réalisateur, j’ai beaucoup aimé l’image hivernale travaillée par Bradford Young (on reconnait bien là le chef opérateur de A most violent year).

Concernant l’actrice principale, Amy Adams, je l’avais parfois trouvée brillante dans des seconds rôles (notamment dans The Master, qui évoquait la Scientologie) mais je n’étais pas certain de l’apprécier dans un premier rôle. Je me trompais : elle est quasiment de toutes les scènes ici et m’a parue impeccable de bout en bout.

À l’écriture, Eric Heisserer, coupable du pire par le passé (sur les remakes de The Thing et Les griffes de la nuit), se tire étonnamment bien d’une adaptation délicate ; mais c’est néanmoins dans le scénario que se niche le gros bémol du film à mes yeux : une incohérence qui sert à passer l’instant critique du récit.
Comme je ne l’ai pas vue citée dans les avis que j’ai lus, peut-être n’ai-je pas saisi un élément du film qui la résoudrait…
En attendant, voilà comment elle m’apparaît : pour empêcher l’attaque de l’armée chinoise, l’héroïne appelle son général en chef sur sa ligne personnelle, à la grande surprise de ce dernier. Or elle acquiert ce numéro par vision (ou pressentiment) de leur rencontre dans une soirée postérieure à la résolution du conflit , où le général lui rappelle cet épisode et là, notre héroïne tombe manifestement des nues ! Elle n’avait pas alors connaissance du numéro et ce n’est qu’à ce moment qu’il lui est remis, le général ayant eu le « sentiment » (en VF) qu’il devait lui transmettre ce soir. Mais pour que ce soir précis existe, il faut que le conflit ait déjà été résolu…
Ou je me fais des nœuds avec mes neurones, ou il y a là un sérieux paradoxe temporel.
(Ou c’est juste que je cause/pense mal l’heptapode...^^).

Le syndrome chinois avec Jane Fonda et Michael Douglas.
Un film très 70's, mais qui n'a pas pris une seule ride.
Il montre un reportage dans une centrale nucléaire juste au moment où un problème imprévu nous fait passer à deux doigts de ce qui se passera quelques années plus tard à Tchernobyl. Le film raconte ensuite comment tout est fait pour étouffer la vérité, tandis que Douglas entre en résistance, bien décidé à faire éclater la vérité.
Si le film n'est pas un chef-d'oeuvre impérissable, il est bien interprété, crédible et d'une belle actualité, quand on voit la déroute du nucléaire, notamment en France.

		Olivier : Le syndrome chinois (…) Un film très 70's, mais qui n'a pas pris une seule ride. (…) bien interprété, crédible et d'une belle actualité (…)

Celui-ci aussi, j'en garde un bon souvenir.

(Tu as cité Jane Fonda et Michael Douglas mais n'oublions pas Jack Lemmon qui brille dans un grand rôle dramatique.)

Le passe-muraille de Dante Desarthe (d'après Marcel Aymé, je ne vous apprend rien) avec un Denis Podalydès et une Marie Dompnier épatants.
Très chouette.

A (re)voir sur ARTE+7, pendant 6 jours encore :
http://www.arte.tv/guide/fr/057874-000-A/le-passe-muraille

Finalement, ça commence à gratter.

Je ne comprends vraiment ce que ce désert vient foutre là, mais bon.

ouaip tu te fais des noeuds au neurones Jim , Y a plus gros comme le fait qu'elle se mette d'un coup à dechiffrer une écriture ideogrammatique ( voire plus ) comme ça , à la volée , quand elle est invitée toute seule dans le vaisseau des aliens , alros qu'avant il lui fallait 65 PC en réseau pour déchiffrer ca ....

Mais bon ,film réussi quand meme ![size=9][/size]