En 2016, que tes avis ciné point ne taise.

Avez-vous vu la bande-annonce du prochain Villeneuve ?
Qu'en avez-vous pensé ?

Star Trek – le film, le premier du genre.

Une très bonne surprise, en ce qui me concerne.
(pour une autre perspective, voir LeGaidol : « 2001 L’odyssée de l’espace pour les nuls » ^^)

Bien que ses dimensions humanistes et exploratoires aient de quoi me plaire, la série ne m’a jamais attiré car en contrepoint trop de ses aspects me rebutent : les scènes de ménages Kirk/Spock ; les postiches klingons ou vulcains, etc. Heureusement, ici, Spock n’apparaît que tardivement et ses rapports avec Kirk ne sont qu’ébauchés ; quant aux Klingons, ils ne figurent que dans le prologue.

Le récit s’intéresse principalement à l’exploration de l’ennemi (il se présente sous la forme d’une sorte de gros nuage magnétique coloré...) et sa compréhension ; et si le pourquoi du comment se devine assez vite, il consiste en une vieille idée de SF que je trouve assez belle.

Le filmage est fait volontiers contemplatif : de l’Enterprise, dans un premier temps (une séquence qui s’étire trop à mon goût, versant dans le fan service), et surtout, dans un second temps, du gros machin inconnu (là, les effets visuels de l’illustre Douglas Trumbull font des merveilles).

Je continue décidément d’apprécier le travail de Robert Wise, une des plus habiles faiseurs hollywoodiens, à qui l’on doit deux classiques du genre : Le jour où la Terre s’arrêta (que je n’aime guère : pas taper..!) et Le mystère Andromède.

(Mais ce que je préfère de lui, c’est peut-être son film noir dans le milieu de la boxe : Nous avons gagné ce soir)

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Blair witch d’Adam Wingard.

J’aime les plaisirs simples ; une balade en forêt, agrémentée de quelques frissons, fait d’ordinaire mon affaire.
Mais là, ce n’est vraiment pas possible.

Ce remake du film phénomène de 1999 (mis à la technologie du jour : les campeurs sont équipés de caméras-oreillettes et d’un drone) s’ingénie à promettre peu et délivrer encore moins.

C’est bigger and louder : ça fait beaucoup de bruit, s’agite dans tous les sens ; mais ne (me) fait guère d’effet.
D’habitude, je marche facilement aux jump scares – ce réflexe rotulien du film d’épouvante – mais cette fois-ci, pas du tout. Je m’interroge : est-ce dû au type de mise en scène (faute de cadres, de tout ce qui surgit dans cette bouillie visuelle rien ne tranche) ?

Les rares rebondissements sont téléphonés et le parcours des personnages, tous sans exception, finissent en queues de poissons (à ce titre, les ultimes scènes du film tiennent du foutage de gueule).

N’y allez pas.

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		Olivier : Avez-vous vu la bande-annonce du prochain Villeneuve ? Qu'en avez-vous pensé ?

Je n’en pense pas grand-chose…

J’aime bien le passage en apesanteur.
Pour le reste, malgré le postulat linguistique, ç’a l’air très classique.

Revu, hier soir : Land of the dead de George Romero.



Les personnages humains et leurs actions, trop convenus (type western avec le bon, la brute, le truand et les autres), placent ce film nettement en deçà des trois précédents.

Néanmoins, il est un aspect qui le distingue positivement : l’empathie envers les morts-vivants.
S’ils ne sont pas moins barbares qu’auparavant dans leur pulsions et mode de restauration, ils sont montrés ici comme des êtres capables d’évoluer vers plus d’humanité et quelques-uns d’entre eux sont filmés de façon à les individualiser de la masse : en premier rang de ceux-là, le meneur, « Big Daddy », sans doute un des plus beaux personnages morts-vivants de la saga.

		Citation : Néanmoins, il est un aspect qui le distingue positivement : l’empathie envers les morts-vivants. S’ils ne sont pas moins barbares qu’auparavant dans leur pulsions et mode de restauration, ils sont montrés ici comme des êtres capables d’évoluer vers plus d’humanité et quelques-uns d’entre eux sont filmés de façon à les individualiser de la masse : en premier rang de ceux-là, le meneur, « Big Daddy », sans doute un des plus beaux personnages morts-vivants de la saga.

Dans le droit fil de Day of the dead, où le scientifique essaie de montrer aux militaires l'humanité des zombies.
C'est le dernier grand film de la saga, AMHA, dont le sommet reste Zombie dans la version Argento (montage et musique). J'ai trouvé que les suites étaient plus décevantes les unes que les autres, en particulier le dernier en date.

Minority report de Spielberg.
J'ai relu la nouvelle cet été, je voulais donc revoir le film.
Pour la nouvelle, ne tournons pas autour du pot, elle n'est vraiment pas terrible.
Quant au film, si le côté anticipation est assez bien vu, que les effets spéciaux sont vraiment réussis, je trouve que c'est à peu près tout ce qu'il y a à sauver dans le film.
Tom Cruise fait du Tom Cruise : il séduit une nana entre deux pirouettes. Le scénario ne nous évite d'ailleurs aucun poncif, et tout est bien qui finit bien.

On reconnaitra tout de même un film assez long, où l'on ne s'ennuie pas, qui a su rajouter des éléments à la nouvelle sans que cela ne plombe le tout (contrairement à Soleil vert).
Bref, un film anecdotique, sitôt vu sitôt oublié. Nous sommes bien loin de Blade runner, qui reste la meilleure adaptation de Dick, AMHA, voire l'une des meilleures adaptations tout court, avec 2001.

Mais 2001 n'est pas une adaptation ! Le livre est une novelisation du film, scénarisé par Kubrick et Clarke... Quant à Blade Runner, perso je n'aime pas du tout... Une adaptation que j'avais trouvé intéressante c'est celle de A scanner darkly, qui IMHO, est aussi le meilleur roman de DIck...

		Citation : Mais 2001 n'est pas une adaptation ! Le livre est une novelisation du film, scénarisé par Kubrick et Clarke...

Roman rédigé parallèlement au roman, il me semble.
Et partiellement inspiré de la nouvelle La Sentinelle.

Oui mais la nouvelle ne concerne que l'épisode découverte d'un artefact sur la Lune qui envoie un signal indiquant que l'humanité a quitté son berceau... Moi à mon avis on ne peut pas parler d'adaptation d'un roman dans le cas de 2001.

Effectivement, Clarke et Kubrick ont travaillé à partir de deux nouvelles de Clarke.

Concernant A scanner darkly, je n'ai pas trop aimé deux choses :
- le choix graphique, que j'ai trouvé franchement laid.
- Keanu Reeves : on ne pouvait pas prendre quelqu'un de moins inexpressif ?!

A l'origine ils parlaient de faire un film et un roman tous deux co-signés intitulés Journey Beyond the Stars. Finalement seul Clarke a signé le roman, qui est sorti après le film.
Sinon pour les adaptations de Dick, plus en série B j'aime bien Impostor et Planète Hurlante...