En 2016, que tes avis ciné point ne taise.

		Olivier : La bande-annonce de Dr. Strange Pas à dire, ça promet !

Bien que n’étant pas amateur de comics et m’étant lassé de leurs adaptations, je dois dire que que suis agréablement surpris par cette bande-annonce (notamment par les effets numériques qui me paraissent bien intégrés).

Wait and see…

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Vu JeruZalem des frères Paz, Grand Prix du dernier festival de Gérardmer.

Mise en scène jétée à la poubelle avec le found-footage comme alibi, effets numériques hideux, jeunes acteurs insipides… : c’est excessivement mauvais.

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La bande-annonce du dernier M. Night Shyamalan : Split.

Même si le réalisateur-scénaristique reste sur une longue série de films tous plus ou moins catastrophiques, cette fantaisie sur un psychopathe à multiples personnalités me tente assez : je pressens un bon petit divertissement à la mise en scène soignée.

		ancien post de Jim : Under the skin de Jonathan Glazer (adaptation libre du roman de Michel Faber) Lors des toutes premières minutes, hommage (avoué) au 2001 de Kubrick, j’étais sceptique, craignant que la mise en scène ne verse trop dans des effets de manches arty pour lesquels je n’ai qu’une tolérance très limitée… Heureusement, par la suite et jusqu’au générique de fin, je n’ai plus connu semblable gêne ; au contraire, la réalisation me fut très souvent un régal pour les yeux. Le scénario est lui du genre qui me plaît tout particulièrement pour un film de science-fiction : clairement lisible dans son déroulement principal et laissant, dans les détails, des zones d’ombre que l’imagination peut remplir. Quant à Scarlett Johansson, dont l’image de sex symbol et des choix de rôles discutables brouillent quelque peu l’appréhension des qualités de jeu, je l’ai trouvée ici remarquable, faisant passer une grande variété d’émotions avec peu de dialogues. Bref, le plus beau film de SF que j’aie vu depuis longtemps.

Je plussoie, c'est un super film qui continue à s'apprécier même après la fin de l'histoire pour remplir les zones d'ombre : remettre en perspective les premières images et ses balbutiements, mais aussi les passages très étranges/fantastiques qui trouvent finalement un ressort science-fictionnesque. J'ai trouvé le face à face entre deux hommes dans la "piscine" franchement cauchemardesque. Ce n'est pas la première fois qu'un film de SF centré sur une actrice, en l'occurence Scarlett Johansson ici (dont le simple fait de la filmer faisait que l'on tombait sous son charme), est tourné en Ecosse et notamment dans les rues de Glasgow. Je pense en disant ça à la Mort en direct (avec Romy Schneider). Ce film de Tavernier ne manquait pas non plus d'intérêt au niveau de la grande variété d'émotions que ce drame SF nous faisait passer. L'économie de dialogues et l'aspect très photographique de Under The Skin me lassent un peu parfois. Malgré ça, c'est bien cette économie de mots lors des séquences de séduction/questionnements de Scarlett qui donne tout son humour noir à la femme séduisante et la créature charnelle qu'elle incarne. Nous sommes des proies faciles.

Content que ça t'ait plu, BdN !

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Revu Predator 2.
Cette suite avait plutôt bonne réputation mais je n'en gardais pas un grand souvenir...
À la revoyure, je le reconsidère nettement à la hausse.
Passant derrière Mc Tiernan dont la mise en scène fut remarquée, le faiseur Stephen Hopkins ne démérite pas, loin de là, et signe une réalisation inspirée : nerveuse, bien cadrée, avec une belle direction artistique.
L'action est brutale, l'atmosphère poisseuse, et l'on prend plaisir à voir défiler une belle collection de gueules des 80s : sympathiques (Danny Glover, Bill Paxton) ou patibulaires (Gary Busey, Robert Davi... et bien sûr le Predator ^^).

Vu ce soir sur Numero 23 et ce pour la première fois l'adaptation filmée française de "Des fleurs pour Algernon".
Je ne parviens pas à me souvenir si cette version filmée est plus ou moins conforme à l'original écrit.
Mais, bongu, comme cette histoire s'avère vraiment immortelle, comme elle passera toutes les modes SF, franchira les coeurs de tous ceux qui l'a liront, demain et après-demain et à jamais..!
"Des pleurs pour Algernon", en fait, et moi aussi je... comme à chaque fois, écrit ou filmé, quand l'intelligence d'un court roman touche au plus profond de soi, à la vie même qui nait vit et meurt.


Et en parallèle, et en très moindre mesure (et pourtant), une pensée pour Aldiss et son Helliconia qui montre l'oubli collectif, conscient et très progressif de tout ce qui fut une brillante civilisation. Il y a quelque chose qui m'étreint dans cette idée, commune à Keyes et à Aldiss, d'une bougie qui s'allume, atteint son apogée et qui inexorablement s'éteint.

"on te donne trois balles" disait Téléphone.

Un article intéressant :

Après Suicide squad, quel avenir pour DC ?

Bon bah j'ai vu Suicide squad.
Je ne suis pas fan de DC, mais je n'ai pas trouvé ce film si mauvais que ça. Certes, nous sommes très, très loin du chef-d'oeuvre.

Le film repose surtout sur Will Smith, dont le jeu est nul, et ne correspond en rien au vrai personnage. Les autres persos sont au mieux secondaires, voire anecdotiques (Killer croc).
Je trouve que seul le perso de Harley Quinn existe un peu, et est une véritable réussite. Le Joker, mon personnage préféré (surtout via la bd de Moore) n'est pas si mal que ça, quoique cantonné dans un tout petit rôle.

		Olivier : Bon bah j'ai vu Suicide squad.

Itou.

C’est clairement médiocre (scénario mal équilibré, interprétation inégale...)
Toutefois, le traitement critique du film, qui n’est pas loin d’en faire le pire du pire, me paraît grandement exagéré (apparemment, il y avait beaucoup d’attentes – excessives – autour de ce projet).

Dans l’absolu, je ne déteste pas l’acteur Will Smith, que je trouvai bon dans certains films (Ali, en premier lieu), mais il se complaît ici dans ce personnage à la cool qu’il trimbale d’un film d’action à un autre, indépendamment du rôle qui lui est confié, et ne correspond effectivement pas au personnage.

Pour ce qui est du Joker, je n’ai pas aimé son interprétation (à mon avis, beaucoup de bruit pour rien… comme pour le précédent) . Cela dit, le rôle reste accessoire (le film fonctionnerait sans lui).

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Pré-bande-annonce d’Arrival, d’après Story of your life de Ted Chiang.

Cette fois, Denis Villeneuve se contente de filmer, ce qui ne me semblait pas plus mal ; hélàs, l’écriture revient à l’un des pires scénaristes d’Hollywood. Reste à espérer un miracle…

Pas tenu 5 minutes devant Deadpool, et j'avais subi il y a quelques mois le dernier Captain America au cinéma. On ne m'y reprendra plus. C'est de la merde qui coûte des millions de dollars. Sense of Wonder, néant.

Le Garçon et la bête, assez déçu, c'est un bon film clairement à destination des ados. J'avais l'impression parfois de me trouver à regarder un dragon ball z ou un manga ordinaire, il y a du très bien et du très banal qui se côtoient. C'est moins poétique qu'un Miyazaki.


The assassin, très lent, très contemplatif, une économie de dialogues qui pousse loin, des visages furtifs, des combats et un récit elliptiques. C'est beau, mais ce souci d'élégance frise parfois le très chiant...

Avril et le monde truqué, monde graphique uchronique qui n'a pas dépassé le stade de la machine à vapeur, imaginé par le dessinateur Jacques Tardi et le scénariste Benjamin Legrand. Les voix (doublages) collent à merveille aux personnages de cette histoire rocambolesque, dont le héros est une jeune femme orpheline, Avril, qui a perdu ses parents dans des circonstances extraordinaires, et qui est accompagnée de son chat Darwin doué de la parole... A propos de la disparition inexplicable des principaux scientifiques (Einstein, Fermi, Tesla, Bell,...) privant le monde d'inventions capitales, j'ai pensé à la Brigade Chimérique en moins lourdingue et sophistiquée, grâce à une aventure qui se montre à la fois drôle et poétique. A voir !