En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze

Hier j'arrive du boulot et tombe sur la seconde moitié de Deep Impact, jamais vu. Ca tombe bien, car je viens de voir Verdens Undergang de 1916 qui raconte le crash d'une comète sur Terre... Ah, Deep Impact, ça a failli me faire vomir par tension nerveuse due à un excès de connerie larmoyante... entre Armageddon et Deep Impact, les deux plus connus films de ces années sur le thème se font concurrence dans la médiocrité... Je trouve assez terrifiant de leur préférer au final le film de 1916. Les effets spéciaux sont apparemment critiqués, mais moi je trouve que pour l'époque, l'effort est louable au final, et la note de "lutte des classes" qu'insère August Blom fini par gagner mon adhésion - malgré sa faiblesse ama - en regard de la mièvrerie nauséabonde qu'il m'a fallu supporter hier soir...

Pouah... !

Je dois dire qu'après une heure du drame famillial à deux balles, de la SF mode guimauve sur fond de violon geignard, la fin est tout sauf une "happy end", car l'auteur réussi contre son gré à nous prouver qu'éliminer l'humanité serait un sacré service à rendre à l'univers... au final, donc, grand cri : "On est sauvés, NOOOOON !"

		Citation : Morca Je dois dire qu'après une heure du drame famillial à deux balles,

En parlant de drame familial, c'est à cause de film comme ça que je n'ai plus le droit de choisir le programme.
Un jour j'ai choisi le film du Dimanche, pour une fois qu'y'avait de la SF à la télé que je n'avais pas vu.
Manque de bol c'est tombé sur "Perdu dans l'espace", depuis vous imaginez bien que je suis l'objet de lazzis et de colibets (comme qui dirait Aznavour) et je suis interdit de choix.

J'ai bien aimé Perdu dans l'espace : c'est sympathique et sans prétention, et quand on garde ça à l'esprit il reste un divertissement tout à fait réussi...

Et en plus on a droit à Joey ! ^^

Mouai bof, par contre j'avais bien aimé Strange days je me demande si nous l'avons déjà évoqué

		Citation : Strange days je me demande si nous l'avons déjà évoqué

Oui, mais je ne l'ai pas encore vu...

Moi, je plussoie Jean-Jean...

Je veux dire que si tu viens mettre un soir "Perdu dans l'espace" chez moi, je vais te faire la tronche... ^^

J'ai été déçu par la fin de Strange Days, parce qu'au final l'enjeu de l'intrigue est pas terrible. Par contre les personnages sont soignés. A cause de la bande annonce, je m'attendais à du K Dick et j'ai eu du Silverberg.
Sinon, sur un thème analogue (on se branche sur le cerveau), j'ai bien aimé Brainstorm (avec Walken, Natalie Wood et Cliff Robertson)

BA de Brainstorm en VO-> http://www.youtube.com/watch?v=NNiZP2G-nEM
qui flirte massivement avec le spoiler.

Il faudrait que je le visionne de nouveau je garde un souvenir très agréable mais trop floue pour pouvoir en débattre ici

Dans un genre assez voisin quelqu'un a-t-il vu "Jusqu'au bout du monde" (Bis ans Ende der Welt) de Win Wenders ?
4h40 c'est long (ma première entracte au ciné, le MaxLinder si ma mémoire est bonne) mais j'avais beaucoup aimé ce film.
-> fiche allocine

		Butch : J'ai été déçu par la fin de Strange Days, parce qu'au final l'enjeu de l'intrigue est pas terrible.

Je plussoie.

		Butch : Par contre les personnages sont soignés.

Je moinsoie.
J'ai le souvenir de premiers rôles bidimensionnels, mais dont chacune des deux facettes était grossière, et des seconds rôles unidimensionnels, caricaturaux.

		Butch : [...]j'ai eu du Silverberg.

Rapport à la résilience du protagoniste principal ?

		Butch : Sinon, sur un thème analogue (on se branche sur le cerveau), j'ai bien aimé Brainstorm (avec Walken, Natalie Wood et Cliff Robertson)

Si je croise son dvd à bas prix, j'y jetterai volontiers un oeil.

L'homme au complet blanc de Mackendrick - 1951 - sympa de retrouver Alec Guiness (et Joan Greenwood de Garou-Garou) dans cette comédie à l'anglaise sur un homme qui invente un tissu révolutionnaire. Ca se regarde tout seul, c'est rondement ficelé, pour le réalisateur (et scénariste) qui fera quatre ans plus tard mon chouchou "LadyKillers"

Citation un peu spoiler :
"I wonder what would have happened if I had proposed to Sir Michael Balcon an earnest and gripping drama exposing the viciousness of some leaders of a British industry who combined with shop stewards and workers in an attempt to bribe, to morally corrupt, kidnap, and finally try to lynch an idealistic young man who was trying to offer the benefits of science to humanity? It is a rather brutal theme… But we made it; we called it The Man in the White Suit, and because it was a comedy with Alec Guinness nobody objected at all."
– Alexander Mackendrick