En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze

Tyrannosaure de Paddy Considine, multiprimé à Sundance (le seul festival qui compte à mes yeux).
Comment dire ?
Comme d'habitude, Peter Mullan y crève l'écran. A part ça, cela reste un film exemplaire dans son refus de toute concession, dans l'âpreté de son regard, dans sa noirceur qui évite systématiquement le pathos, pour nous montrer une belle galerie de personnages irrémédiablement broyés par une mécanique impitoyable et aveugle qui n'est pas sans rappeler les plus belles pages de Jim Thompson.
Avis aux amateurs de noirceur sans concession ni rédemption : ne le ratez surtout pas !

		Citation : Another Earth Un film d'une rare délicatesse sur un sujet qui aurait pu virer au mélo. En plus, c'est de la SF sans explosions. Ne boudons pas notre plaisir.

Arf ! J'étais déjà très tenté... Mon porte-feuille ne te dira pas merci ! ^^

		BdN : Star Trek, le film, une bonne Grosse Daube Cosmique. Le pis c'est qu'il n'y a pas de second degrés. Ça se prend au sérieux jusqu'au bout. Les raccourcis sont affligeants.

Ah ? J'avais pas trouvé ça honteux...
(Note : jamais vu la série)
(Note bis : on est pas souvent d'accord question cinéma... ^^)

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Vu The Avengers.
Excellent divertissement.
Robert Downey Jr cabotine toujours plaisamment en Tony Stark, Loki est comme dans mon souvenir des livres de légendes : redoutable et pathétique, et puis c'est la fête au monstre vert : Hulk se manifeste assez tardivement mais à chacune de ses apparitions il casse la baraque !
(sur l'adaptation, je n'ai rien à dire : pas lu un seul des comics.)
(la constitution "bio-méca" des aliens m'a laissé un petit goüt de NSO...)

		Jim : Ah ? J'avais pas trouvé ça honteux...

Oh ! Menteur ! ;-)
Je n'y ai vu qu'une succession de scènes d'action ridicules (J'en évoque juste une : quand Spoke se téléporte sur sa planète pour aller sauver les siens, il trouve un peu miraculeusement sa famille en ronde au milieu de nulle part). D'habitude, toussa me fait rire. Pas le bonjour. C'était too much dès le début.

		Jim : (Note : jamais vu la série)

Moi non plus. C'est normal, nous sommes trop jeunes. hihi

		Jim : (Note bis : on est pas souvent d'accord question cinéma... ^^)

Oui mais j'aime beaucoup tes sélections et tes découvertes atypiques.
Et, on n'est pas toujours d'accord et sur les films récents, et sur les vieux films.
J'ai regardé dernièrement le film Les yeux sans visage, et je me suis ennuyé au point de ne pas arriver jusqu'à la fin. Damn me ;-)
On se contentera de se retrouver sur les classiques comme le Docteur Folamour que nous plaçons tous deux dans le tierce de tête des films sf.

À l'approche de la sortie du remake de Total Recall, des croquis du projet avorté de David Cronenberg refont surface.

La famille Cronenberg sera à l'honneur à Cannes car outre le Cosmopolis du père, le fils y présentera son premier film, Antiviral (le pitch : "After becoming infected with the virus that killed superstar Hannah Geist, Syd March must unravel the mystery surrounding her death to save his own life.")

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>> BdN, tu avais aimé le Bug de William Friedkin, je crois ?
La bande-annonce (en VO) de son dernier film, de nouveau d'après une pièce de Tracy Letts, vient de sortir : Killer Joe.
(le retour en forme semble se confirmer... :-)

[url]The Call of Cthulhu [/url] pari assez osé que de faire un film tel qu'il aurait été s'il avait adapté à l'époque : noir et blanc, muet, avec des effets spéciaux d'époque ou peu s'en faut, et notamment des jeux d'ombres et de lumières subtils, et des décors où se sent l'influence expressionniste d'un Murnau.
Au final, le résultat est absolument magnifique, envoûtant à souhait, tout en restant un superbe hommage à Lovecraft et au cinéma d'époque autrement plus convaincant et réussi que The artist.

Vu Cosmopolis.

Sans doute le Cronenberg qui m’a le plus emballé depuis Crash. :-)
Pour autant, j’aurais du mal à parler de l’histoire ; c’est assez abscons (comme une installation d’art contemporain ?).
Je me suis laissé porter…

L’humour y côtoie le tragique (c’est bien la « comédie noire » annoncée par le réalisateur),
et j’ai trouvé superbes mise en scène, photo et bande-son.


PS : une parodie autour de fragments de dialogues du film (intégralement tirés du roman de De Lillo). Attention : lolcats inside ! ^^

		Citation : qui m’a le plus emballé depuis Crash

.... Donc, il t'a fallu, au détour de Crash, une désincarcération pour t'en sortir..!

Ce qui est sûr, c'est que de cet accident initial j'ai gardé une sequelle : une ballardose aigüe ! ^^

C'est ce film qui m'a orienté vers l'écrivain Ballard et je n'en suis toujours pas revenu.

Je ne crois pas en avoir vu l'adaptation cinématographique. Crash fut mon premier Ballard lu, j'étais alors adolescent, il a failli être le dernier; j'y trouvais tout ce dont je ne voulais absolument pas entendre parler du moins sous les formes choisis: violence et sexe. Basta, mettons que je sois passé à côté. Et puis une belle nouvelle m'a totalement chamboullé: c'était le Ballard que j'attendais, c'est celui qui m'a séduit: "Le jardin du temps". P****, quelle belle idée..!

		lacroute : "Le jardin du temps". P****, quelle belle idée..!

+1

(au sommaire de Cauchemar à quatre dimensions*, ma 1ère lecture de l'auteur)
* bizarre, ce titre, car le seul parmi les recueils de Ballard à ne pas correspondre à celui d'une nouvelle.

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Vu Prometheus.
J'ai trouvé le scénario atrocement mauvais, les effets spéciaux inégaux et je n'ai pas aimé le thème musical.
Finalement, j'aurais mieux fait de m'abstenir... :((



PS : pour ceux qui voudraient connaître l'affligeante histoire de l'équipage du Prometheus, je copie ici le récit de LeGaidol :

"Histoire de s'amuser.

Le Prometheus atterrit à proximité d'un groupe de structures manifestement artificielles (Nasca hype ++). A peine démoulés de leur cuve, les explorateurs se ruent à l'intérieur de la plus proche sans prendre aucune précaution. Décor de ruines cyclopéennes, mais les installations fonctionnent encore (Martin le robot a potassé le mode d'emploi pendant le voyage). Ils découvrent des cadavres E-T, chourent une tête étonnement bien conservée pendant que Martin escamote un récipient contenant un liquide mutagène.
De retour au vaisseau à cause d'une tempête mégamaousse, la tête est ressuscitée. Pas de bol, elle éclate à cause du mutagène qui l'avait contaminée. Tout cela fleure bon l'apprenti sorcier tué par son ADM (impression confirmée par la suite). Qu'à cela ne tienne, Martin - le fourbe - teste le mutagène sur un membre de l'équipe, le mari de l'héroïne. Il se transforme en truc méchant, mais avant d'être devenu un remède contre l'amour, il a eu le temps de pondre dans le ventre de son épouse avec son bip ! un bébé alien. (Je passe les détails). Martin tente de la mettre en hibernation, elle se sauve, bondit dans un auto-médic, se fait faire une césarienne à vif (le bougre pousse vite dans son ventre), accouche d'un poulpe, se fait agrafer et part dans faire un footing dans le couloir en criant.
Entretemps, le big boss, celui qui a financé l'expédition, a été réveillé. Il est vieux, mourant et souhaite rencontrer un E-T, histoire de voir s'il peut lui refiler l'immortalité. ça tombe bien, Martin vient d'en découvrir un faisant dodo dans son vaisseau. Hop ! L'héroïne (qui a arrêté de crier et de courir), le vieux, Martin et deux sbires vont réveiller l'E-T pour The first contact. Pas de bol, le maousse est pas content, il arrache la tête à Martin, massacre le vieux et sa fine équipe, sauf l'héroïne qui repart en criant avec ses agrafes. Puis, il démarre son vaisseau, les soutes pleines de poison qui tue, direction la Terre.
L'héroïne qui désormais saute et court, averti le Prometheus de la menace - c'est la fin du monde ! Le capitaine, conformément à la longue tradition oublié par le Costa Concordia, n'abandonne pas le navire. Il se kamikaze sur l'astronef E-T. Boum ! Le truc - un machin énorme genre croissant - retombe comme par hasard sur l'héroïne et la fifille du vieux qui meurt écrasée comme une merde.
Heureusement, le Prometheus a éjecté sa capsule de secours. L'héroïne a cours d'oxygène - normal, à force de courir, sauter et crier, aïe mes agrafes - se dit qu'elle va pouvoir rentrer sur Terre avec plein de trucs à raconter. Pas de chance, son bébé l'alien poulpeux l'attend dans l'auto-médic. Il a grossi et il est pas content. Mais l'E-T qui n'est pas mort dans le crash, surgit avec l'intention de lui faire la peau. Elle ouvre la porte à l'alien qui chie dans le ventre de l'E-T un neuf. (pfff ! Faut que je souffle).
Là-dessus, la tête de Martin l'appelle en lui disant qu'il y a d'autres vaisseaux E-T et qu'il est le seul à pouvoir les piloter. Je vous dépose où madame ? Pas chez moi, chez les E-T parce que je souhaite savoir pourquoi ils veulent nous exterminer après nous avoir créé. To be continued...

(Pfff ! Tout ce voyage pour avoir la réponse à cette question alors qu'il suffit de regarder Plus belle la vie pour comprendre)""