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Sujet proposé le 09/11/2008 à 20h04 par BouquetdeNerfs |
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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11/11/2008 à 09h27
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| | | | | | Citation :
Historiquement (Sandrine please) le cycle en SF a t'il une histoire, un début, une période d'abstinence, une d'explosion galopante ? |
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le retour sur des séries connues est vieux comme la SF, un exemple extrême de sequelitis est la suite donnée à La guerre des mondes par Serviss ( Edison's conquest of Mars, 1898), un des premiers cas de sharecrop (même s'il n'a probablement jamais été autorisé).
Au début, on a plutôt affaire à des séries (héros recurrents, comme le Pr Jameson par exemple) puis se codifient dans les années 40 le concept de canevas fictionnel du type histoire du futur (Heinlein) et, dans un contexte de parution quasi-exclusive sous forme de textes courts, la preuve que des oeuvres d'une certaine ampleur peuvent être publiées sous forme de suites de nouvelles (Asimov).
La fin des magazines et le début des livres de poches (55-65) stoppent quelque peu l'usage de structures lourdes (cycles ou séries), puis c'est l'inflation continue sous la pression des lecteurs ("more of the same") et des financiers (pour les raisons évoquées précédemment).
Il me semble me souvenir qu'actuellement bien plus de la moitié des romans de SF qui sortent aux USA font partie d'une série ou d'un cycle.
(Powell, 1969, couverture de Bill Hughes)
(Ace, 1967, couverture de Gray Morrow)
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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11/11/2008 à 09h53
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Merci Sandrine pour ces précisions. Toujours au top la miss, non ? On peut, en SF, lui demander n'importe quoi, elle trouvera toujours.
Une phrase, plus particulièrement a attiré mon attention:
| | | | | | Citation :
Il me semble me souvenir qu'actuellement bien plus de la moitié des romans de SF qui sortent aux USA font partie d'une série ou d'un cycle. |
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.... Et là c'est grave et confirme ce que suggéré plus haut. Y'a sclérose par mercantilisme. Des idées se perdent, se noient au sein de la masse des cycles. Pour s'en faire l'écho à l'extérieur du lectorat acharné les probabilités me semblent faibles. Bien sûr il y'a le reste, le one-shot. Mais s'imprégner au plus profond d'un cycle (voir de plusieurs cycles en simultané) conduit à ignorer financièrement et par manque de temps les éditions unitaires.
C'est dommage, bien dommage.
Sinon:
Perry Rhodan c'est l'usine..!
Après vérification wikipédienne (oui je sais ce n'est pas certifié fiable fiable, mais une idée celà peut donner) 2500 fascicules sont parus en langue allemende, un dixième environ fut traduit en français; la série comporte des cycles internes de trente à cent unités; une douzaine d'auteurs différents se sont attelés à l'écriture depuis 1961.
Et je passe les détails.
L'intérèt réside à mon sens dans le fait que nécessairement au moins deux générations de lecteurs se sont intéressés à la chose.
Bongu
Ps: une autre anecdote liée ici à Jean Ray. Pour se faire des sous il traduit de nombreux fascicules de Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain et trouve celà si mauvais qu'il réinvente totalement les histoires sur la seule base des images de couvertures d'époque. Et du policier traditionnel il amène son lectorat dans un territoire très largement fantastique.
RePS concernat G.J. Arnaud. Mis à part trois FNA l'auteur de la Cie n'a jamais été attiré par la SF, ce n'est pas sa tasse de thé qui penche plus vers le policier et le roman d'espionnage. La Cie se fait uniquement sur commande éditoriale fermement évoquée.
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dernière édition : 11/11/2008 à 10h06
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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11/11/2008 à 12h23
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| | | | | | =)))) :
Pour répondre à Goussedaille (entre parenthèses ça fait vachement plaisir de te voir!)
.....
Goussedaille !!!
Ben dis-donc, ravi de te relire ! |
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Donc si je résume, il faut persévérer. Sauf pour Wolfe qui n'a pas l'air d'avoir beaucoup de fans...
| | | | | | Citation :
Le dernier est TOTALEMENT DISPENSABLE, c'est une sombre bouse inepte dont le seul intérêt est de caler la table du salon... Je précise que j'adore Card... |
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Ben moi aussi j'adore Card, et ça m'a fait bizarre de ne pas tomber en pamoison devant Basilica.
Quant tu dis que le dernier est dispensable, est-ce que tu veux dire que je peux finir après le 4e sans rester frustrée de ne pas connaitre la fin (parce que c'est ça en fait, le problème des cycles...)?
| | | | | | Citation :
Y'a sclérose par mercantilisme. Des idées se perdent, se noient au sein de la masse des cycles. |
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Pas forcément de sclérose à mon sens.
Des idées se perdraient aussi si on ne poursuivait pas les cycles.
Je suis d'accord, il est facile de s'embourber, mais est-il plus facile d'exploiter à fond un univers, une ambiance en un one-shot? Je ne pense pas, et ne serait-ce pas du gachis quelque part de ne pas évoquer ce qui ne trouvait pas sa place dans la première histoire? Ou d'atrophier son intrigue pour qu'elle tienne en un seul volume?
| | | | | | Citation :
Mais s'imprégner au plus profond d'un cycle (voir de plusieurs cycles en simultané) conduit à ignorer financièrement et par manque de temps les éditions unitaires. |
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Ben oui et non.
Je crois qu'on apprécie d'autant plus les one-shot en sortant d'un bon gros cycle! ;)
Bon OK, j'avoue, j'aime bien les cycles...
Et un certain nombre de maisons d'édition m'aiment bien aussi je pense...
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dernière édition : 11/11/2008 à 12h29
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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11/11/2008 à 13h24
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En annexe:
En pures techniques de vente (notez que je n'y connais rien mais que j'essaie d'imaginer) un éditeur donné doit proportionnellement investir plus de temps et d'argent a placer un one-shot, et à plus forte raison un recueil de nouvelles qu'un cycle en rafales de mitraillette.
Mis à part pour le premier tome pour lequel il doit appâter serré pour un univers nouveau, c'est tout bénéfice et semi-tranquilité pour les suivants en s'ancrant sur un background et des personnages connus du lectorat.
Exemple, 25 euros en poche à consacrer à un seul et unique choix entre la énième suite d'un cycle que tu apprécies et un one-shot dont tu ne connais pas l'auteur, seulement le bien que l'on a pu t'en dire (et de ce bouquin là précisément) et qui serait dans tes espoirs de passer un bon moment.
Que faire ? Mille milliards de tapis de cheveux que le connu l'emportera sur l'inconnu.
Est ce que, ainsi, la relative tranquilité d'un auteur bien assis dans son succès à épisodes ne va pas nuire au risque pris par un éditeur de se lancer dans le POTENTIELLEMENT rentable...? D'autant s'il s'agit d'un auteur inconnu qui n'aura que peu de chance de voir lu ses propres idées.
Si j'ai raison (?) la SF a des soucis à se faire.
PS: Sur le marché il existe tant et tant de cycles en concurrence qu'au fil du temps, publicitairement parlant, l'éditeur aura autant de difficultés à placer un cycle qu'un one-shot. La nouvelle disparait devant le one-shot, le one-shot s'efface devant le cycle, les cycles se bouffent le nez entre eux, nombre d'entre eux tomberont et les idées perdues, en fonction des vases communicants iront se loger ailleurs, dans des one-shots, voire des nouvelles.
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dernière édition : 11/11/2008 à 13h31
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