Ces suites à ne pas lire...

Jim : merci. Tu vois, moi ça me rassure, je pensais que la situation étiat encore pire.
Franz : Weber et HH : j'aime toujours autant, mais l'écriture est devenue plus lourde etc... ; je n'ai pas forcément envi de développer, mais ce n'est plus le même type de plaisir dans la lecture. Analogie qui vaut ce quelle vaut : j'ai eu la même impression dans la fin du cycle de Zevaco "Pardaillan". Pas de réelle fausse note. Toujours autant de plaisir. Mais deux fois moins de livre, cela n'aurait rien changé.
Pour le cycle de White, ben je n'ai lu que les 1 et 2. Et le 2, m'avait tout de même moins convaincu.

les chiffres de Jim sont intéressants mais sont, à mon sens, à pondérer par le poids des éditeurs et l'appartenance au genre. En consultant la liste des parutions, il y a pas mal de choses de petits éditeurs (je ne vois pas les trois souhaits faire du cycle) ou des livres aux marges des genres.

Le même test sur les 23 nominés du Locus (Best SF novel) de cette année (donc à priori le coeur et le meilleur du genre) donne déjà 10 appartenant à un cycle ou une série (Wilson, Walton, Bear, Schroeder, Baxter, Baker, Reynolds, Scalzi, Parker, Robinson) et au moins un qui va en engendrer une (Stross).

Le proportion est cohérente avec les 50% que j'évoquais, surtout qu'en Fantasy, c'est certainement pire (mais je n'y connais pas grand chose).

Je n'ai pas de chiffres convaincants à avancer, mais en faisant un tour rapide de ma bibli, en fantasy, il y a largement plus de 50% de cycles. Les one-shots sont rares et généralement écrits par des non spécialistes du genre.
Certains auteurs ont surtout écrit des one shot en fantasy, comme Nancy Kress ou Patricia McKillip.
Ce qui est constant par contre ce sont les cycles qui "enflent", passant largement pour certains les 10 tomes, alors qu'au départ le format standard était la trilogie (peut-être sur le modèle de Tolkien). Ces auteurs qui allongent la sauce aiment bien rester dans un univers sur lequel ils ont passé beaucoup de temps : Glen Cook et ses annales de la Compagnie Noire ou encore G.R.R. Martin et son Trône de Fer, sans parler du très prolifique Terry Pratchett.

Merci Jim..! Les rééditions ont semble t'il leur poids non négligeable dans la balance..!

Pour revenir sur un aspect évoqué plus haut. Le facteur collectionnite est t-il d'actualité pour qui aime un cycle donné ?
Perso et pour centrer sur un achat dans son intégralité originale, oui. Celà concernait la Cie des Glaces. J'ai pris le train en marche (autoMDR), les dix premiers tomes m'ont donné du mal à les débusquer chez les bouquinistes, le reste est venu en neuf au fil des parutions.
J'étais fier d'avoir bouclé le tout. Le tout, vraiment ? Tiens fumes..! G.J. Arnaud remettait le couvert en épisodes satellites. J'ai dit non..! Mon porte-monnaie m'a remercié.!
Qu'en reste t'il maintenant ?
Le souvenir agréable d'avoir couru, téléphoné de droite et de gauche...et une part de gateau (un Paris-Brest) qui m'attendait en librairie tous les deux mois. Le proprio essayait de me refiler des gros bouquins super-luxe style "La vie du rail", "Les trains de Luxe ou de rêve" ou autre "Comment démonter une BB2000 avec un cure-dent". La seule concession que je lui ai accordé: "La bête humaine".

Je suis qu'on a tous des histoires particulières avec les cycles..!

		sandrine : les chiffres de Jim (...) sont, à mon sens, à pondérer par le poids des éditeurs et l'appartenance au genre.

Oui, oui.
Le poids des éditeurs est un biais important (celui de l'appartenance aux genres me paraît moindre...)


La vision qui ressort est donc floutée. J'espère cependant distinguer quelques formes particulières...
Et donc...je n'ai pas résisté à la tentation de pousser ce (dé)raisonnement en l'appliquant à 3 autres mois (juillet, avril, janvier) ;-)
Et d'entrevoir quelques constantes pointer le bout de leurs nez : le fantastique n'excèderait pas 1/6 des parutions; 1/3 des sorties SF appartiendraient à des cycles contre 2/3 des sorties Fantasy.

Et plus de fantasy que de sf...
Donc, heu... le cycle fait bien vendre.


Ou alors, non, heu... De nombreux amateurs de cycles sont des amateurs de fantasy...


Ou alors, heu...

Comme disait Bull:

		Citation : NSO : New Space Opera

Pour ceux que ça intéresse, Noosfère vient de mettre en ligne l'article que j'avais écrit dans SF 2006 (chez Bragelonne) où j'essayais d'expliquer ce qu'était le NSO et sa spécificité par rapport au Space Opera classique. C'est là:

http://www.noosfere.org/icarus/fd/article.asp?numarticle=584

Le poutou,

Merci bien...

Pour l'article !!!







Parce que je ne suis pas sûr de ce que tu entends par poutou, mais là-dessus, par contre, tu commences à m'énerver, avec ce poutou ^^ !!

Pour en revenir au sujet, je constate qu’il y a dans tout ce qui a été cité plus haut beaucoup de suites-à-ne-pas-lire que j’ai lues avec grand plaisir. Elles ne m’ont peut-être pas toujours plongée dans de vertigineux abîmes de réflexion (quoique) et alors ? ;))

Agréable condition que celle du fan radical qui ignore qu’il se fourvoie ! ;D

zomver ultra-clarkiste, asimoviste, SFd’oriste…

-> zomver : même Base Vénus, et notamment son dernier opus Les lumineux ? Dont personnellement je regrète la lecture. Clarkiste, va !