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Sujet proposé le 09/11/2008 à 20h04 par BouquetdeNerfs |
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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10/11/2008 à 10h24
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_1: en tranches indépendantes style E.C. Tubb et Earl Dumarest
_2: en continuité qui empêche de sauter les étapes pour rester dans la compréhension. |
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ce sont en effet les deux modèles principaux :
la série : tranches indépendantes, dont le point commun est souvent les héros (plus rarement un lieu ou un concept), on trouvera cela plutôt dans le policier (et le polar SF comme Lord Darcy de Garrett) ou dans certains FNA à héros réccurent (style chevalier Coqdor).
le cycle : une histoire divisée en plusieurs livres (donc avec un fin et un début), en théorie ne peut donc pas se lire d'une façon séparée ( Ambre, Riverworld).
On constate la systématisation d'un troisième modèle importé de la télévision, la série (ou cycle) mixte qui juxtapose des intrigues unitaires avec un (ou plusieurs) arc narratif qui va s'étendre sur plusieurs volumes. Tout est question d'appréciation puisqu'il faut, pour justifier vraiement de cette appellation, que l'arc narratif qui lie les épisodes soit suffisament fort et non pas un gimmick comme Dumarest ou Les Princes-démons de Vance.
De fait, on pourrait argumenter qu'il n'existe pas de série 'pure', puisque les élements de contexte vont créer un lien entre les épisodes et que tout ensemble fictif est forcément un cycle (hybride ou pur).
Il y a un bon livre de Besson sur ce sujet paru en Français : D'Asimov à Tolkien Cycles et séries dans la littérature de genre, paru aux presses du CNRS en 2004.
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dernière édition : 10/11/2008 à 11h22
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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10/11/2008 à 11h20
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| | | | | | Citation :
La rentabilité d'un univers donné doit ainsi s'effriter. L'éditeur (si ce n'est l'auteur lui-même) doit être poussé à clore une série. |
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pas forcément, même si tu perds des lecteurs en route (et c'est systématiquement le cas), tout lecteur recruté en cours de cycle va générer un CA important puisqu'on peut penser qu'il achètera les tomes précédents.
Il est d'ailleurs frappant de voir que, pour les auteurs importants du genre, une sortie entraîne la remise en vente des opus précédents, même si ce n'est pas un cycle. Pour être claire, la sortie du dernier Egan a entrainé la réédition des autres livres de l'auteur. Il arrive même que les livres plus anciens soit ressortis avant la nouveauté.
Il ne faut pas oublier non plus les bêtes considérations de facing (pour les non-initiés, le facing est globalement la stratégie d'occupation des rayonnages), avec une série de 10 livres tu t'assures une visibilité conséquente grace à ton fonds, ce qui ne peut que booster les ventes (la vente est traditionnellement linéaire avec le facing, même si les grandes surfaces utilisent d'autres ratios - du genre facing linéaire avec marge).
Puisque j'y suis, la continuation de l'exploitation d'un cycle peut être source de revenus "non littéraires" quand, de par ta visibilité, tu réussis à transformer ton cycle en une franchise, avec BD, jeux vidéo, films, produits dérivés. Du coup, tu dois faire vivre ton produit pour en assurer sa perennité et sa visibilité, ce qui veut dire sortir régulièrement des choses. On se souviendra comment Lucas a fait vivre la franchise Star wars entre les films via des DA.
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dernière édition : 10/11/2008 à 11h32
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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10/11/2008 à 11h50
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cela consiste, quand tu es distributeur, à allouer l'espace en rayon, non pas aux quantiés vendues, non pas au CA encaissé, mais directement à la marge générée. En plus, indépendamment du linéaire, tu vas donner les moins bons emplacements aux produits à faible marge, d'où le fait qu'il faille se baisser (ou se mettre sur la pointe des pieds) pour accéder aux produits les moins chers (qui ont généralement la marge la plus faible).
| | | | | | Citation :
PS: Tu as raison en argumentant la course de ratrappage à laquelle doivent se livrer les afficionados de dernière heure qui prennent le train en marche.
Celà me fait penser à Bragelonne qui offrait neuf et grand format (6 euros) à la vente librairie le premier tome d'une grosse série de Goodking (25 euros la bête de, alors, 8 épisodes en VF et de 11 en VO) et qui, peu de temps après et sans doute pour de mêmes raisons, lachait en poche le premier tome. |
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C'est exactement cela, il existe des promos affichées (le prix est baissé sur le livre) et des dicounts via les distributeurs. J'ai vu les promos directes surtout chez les anglais avec des livres reliés à moins de 10 livres sterling alors qu'il sont dans une fourchette de 15 à 20 normalement.
| | | | | | Citation :
Edit: puisque tu fais allusion au merchandising annexe, une illustration: celui des signets luxueux offerts que certain(e)s recherchent, voire même achètent; on les retrouve à la vente sur E-Bay (C'est un aspect publicitaire qui m'a étonné quand je l'ai découvert) |
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Là c'est plus une technique de primes à l'achat (on dit goodies maintenant comme on disait cadeaux Bonux). La commercialisation ultérieure ne doit pas être du gout des éditeurs parce qu'elle génère une certaine frustration chez le client.
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dernière édition : 10/11/2008 à 11h51
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RE : Ces suites à ne pas lire...
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10/11/2008 à 12h22
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Pour le cycle de Farmer, dans mon souvenir forcèment lointain, il me semblait que les deux premiers tomes fonctionnaient pas mal, ensuite ça tournait un peu trop au tirage de ligne. Bon, c'est Farmer qui tire à la ligne, donc c'est quand même pas mal foutu, mais ça revient à étaler pour faire du volume.
Pour le cycle d'Ambre, beaucoup de monde prétend que les 5 premiers sont les seuls qui soient valables. Pour ma part j'ai lu les 10 tomes avec plus ou moins de bonheur. Certains sont bien plus prenants que d'autres, quoi qu'il en soit, la première partie (tomes 1 à 5) est largement meilleure dans l'ensemble. La seconde partie aurait pu être ramassée en 3 livres à la place de 5 sans vraiment perdre en substance, il y a pas mal d'artifices dans ces romans là.
Donc oui, il FAUT continuer après le tome 2 (pour répondre à Goussedaille).
HS Merchandising
En ce qui concerne les "goodies", j'ai toujours été surpris de constater que ça fonctionne réellement. J'ai un rapport à la consommation assez spécial, en ce sens que je n'achète que ce dont j'ai besoin à un moment donné. Si on me propose un petit quelque chose avec ce que je veux acheter, je ne le prendrait que si j'en ai l'utilité. C'est quand même une façon très artificielle de doper les ventes, quoi que le résultat ne soit pas toujours à la hauteur des espérances. Et en plus c'est un piège puisque celà fausse les chiffres de vente réels. Une promotion de ce genre durant une année, qui ne serait pas suivie d'une promotion similaire l'année suivante et ce sont vos prévisions qui seront erronées. D'où des objectifs qui ne sont pas remplis etc...
| | | | | | Citation :
En plus, indépendamment du linéaire, tu vas donner les moins bons emplacements aux produits à faible marge, d'où le fait qu'il faille se baisser (ou se mettre sur la pointe des pieds) pour accéder aux produits les moins chers (qui ont généralement la marge la plus faible). |
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En fait sur une gondole (le "meuble" qui contient les produits à vendre) les produits les plus mis en avant sont ceux qui se trouvent à hauteur d'yeux. On y retrouve les grandes rotations (les produits avec le meilleur rapport volume/marge) et les produits sous marque de distributeur (produits Auchan, Leclerc etc...) qui ont une marge imbattable pour l'enseigne. Compte tenu de tous ces éléments, vous comprendrez mieux pourquoi l'on trouve souvent des promotions alléchantes dans ces produits là, mais jamais dans les produits premier prix, qui ont une marge ridicule (quand ils en ont une). Il existe des exceptions, notamment dans les grandes marques qui ont un quasi monopole, où la marge du distributeur est souvent infime, voire inexistante (Soda, Eaux plates etc...)
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