Ces phrases qui vous ont plu ...

		Citation : C'est toujours mieux qu'un chat, vis-à-vis de la grippe aviaire.

Halte à la psychose!
Mangez du chat!

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		Citation : franchement, concernant cette phrase et beaucoup d’autres ici réunies, où pourrait-on lire de telles choses ailleurs que dans des textes de science-fiction ?

Franchement?
Non!
;-)

Je suis d'accord

		Citation : PS : franchement, concernant cette phrase et beaucoup d’autres ici réunies, où pourrait-on lire de telles choses ailleurs que dans des textes de science-fiction ?

Il y a quand même ceci et cela : non, ce n'est pas de la sf !

Et histoire de bien rire avec de la sf :
http://www.dailymotion.com/video/24392

Ceci est mon histoire et celle du monde. Bien que les événements rapportés ne se soient pas encore passés et ne doivent pas se passer avant que des millions d'années ne s'épuisent à l'infini dans leur cours giratoire, leur véracité peut se vérifier par rapport à ce qui s'est passé durant les millénaires précédents aussi facilement que des millionnaires dans leurs demeures géométriques s'imaginent, dans des moments d'espoir et de crainte, aller en haillons, ou comme les plus pauvres sur la terre rêvent de fréquenter familièrement les rois et les reines.

Rayon de Lune, Brian Aldiss in Nouveaux venus, vieilles connaissances

"Pourtant, contrairement aux robots, les limites de chaque être humain demeuraient floues. Vous pensez connaître les limites de quelqu'un, et neuf fois sur dix vous êtes surpris. Sans que rien le laisse prévoir, l'homme se transcendera, se hissant à la force de courroies métaphysiques. Et cela malgré, ou à cause de, ses défectuosités.
C'était peut-être ça, la différence entre les hommes et les robots.
Vive la différence!"

Le privé du cosmos - Kilgore Trout

Je ne peux que recommander la lecture d'I.G.H. de Ballard, qui fourmille de phrases cultes (réédition prévue ce mois-ci).

T'as des exemples Olivier?

Bon, spéciale dédicace à Blade, quelques extraits d'I.G.H. (fiche de lecture à venir, dans l'attente d'un travail de plus grande ampleur) :

"La violence était à présent tout à fait stylisée ; elle éclatait par accès, au hasard, sous forme d'agressions froidement perpetrées. En un sens, la vie de la tour commençait à ressembler à celle du monde extérieur - c'était la même barbarie, la même férocité sous le vernis des conventions."
Quand on voit qu'en Angleterre, la mode est de filmer des agressions gratuites avec son télépone portable...

Ici, c'est moi qui met en gras :
"Le délabrement de la tour constituait un monde vers lequel les entraînait l'avenir : un paysage au-delà de la technologie, où chaque chose tombait en ruine, ou bien, de façon plus ambigüe, participait à des combinaisons inattendues et pourtant plus riches de sens. Laing réfléchit sur ce point - parfois, il lui semblait difficile de ne pas croire qu'ils vivaient dans un futur qui était déjà arrivé et avait épuisé ses possibilités."

"Rien qu'une mouche d'hiver (...) Une de ces grosses qui se cachent en décembre et engendrent les sombres nuées du printemps."

Les mouches de l'hiver - Fritz Leiber