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Ces phrases qui vous ont plu ... |
05/03/2005 à 09h37 |
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… faites-les lire !
Dans la littérature de science-fiction, il y a des phrases mythiques:
"Big brother is watching you!"( 1984 - George Orwell)
"J’avais atteint l’âge de mille kilomètres". ( Le monde inverti – Christopher Priest)
"Le ciel au-dessus du port était couleur télé calée sur un émetteur hors service... " ( Neuromancien – William Gibson)
Je vous propose de mettre dans ce thread certaines des phrases (mythiques ou pas) qui vous ont particulièrement plu au cours de vos lectures science-fictionnesques. Il serait même intéressant d’étendre vos citations à de petits passages pas trop longs qui vous ont marqué.
Je me permets d’insister : il ne s’agit pas de copier-coller à tout va des paragraphes entiers mais bien de citer des phrases voire des petits passages sur lesquels vous, vous avez percuté.
Le but n’est pas de les expliquer ou de développer ce qui vous a plu mais juste d’ en offrir la lecture aux autres.
Si on évite trop de commentaires, cela pourrait constituer une petite anthologie car on pourrait enrichir ce thread au fur et à mesure de nos envies.
Ce serait bien de donner le nom de l’œuvre dont votre citation est extraite ainsi bien sûr que le nom de l'auteur.
Si le cœur vous en dit… :]
On commence ?
"Si vous désirez une image de l'avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain ... éternellement.
[...] Et souvenez-vous que c'est pour toujours. Le visage à piétiner sera toujours présent. L'hérétique, l'ennemi de la société, existera toujours pour être défait et humilié toujours. […] L'espionnage, les trahisons, les arrêts, les tortures, les exécutions, les disparitions, ne cesseront jamais. Autant qu'un monde de triomphe, ce sera un monde de terreur. Plus le parti sera puissant, moins il sera tolérant. Plus faible sera l'opposition, plus étroit sera le despotisme"
1984 - George Orwell
"Pas de veine pour Gonzo d’avoir paumé sa carte de Kroute parce qu’un flic cipal l’avait chopé à essayer de soulever un rat rôti sur le gril d’un marchand. Vous vous rendez un peu compte, un margoulin qui a le dinero d’aligner un des plus beaux gaspards de New-York ?"
Chair à pavé – Norman Spinrad.
"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent."
Le troupeau aveugle – John Brunner
"Je n’ai jamais passé beaucoup de temps dans la cité de la nuit. Personne là-bas n’avait de quoi m’acheter mes souvenirs et la plupart devaient au contraire payer régulièrement pour oublier."
Johnny Mnémonic – William Gibson.
" Et le chat ? Vous aimez ? demanda-t-elle ?
- Oui, répondit Richard, j’aime beaucoup les chats.
Anesthésie parut soulagée.
- La cuisse ? demanda-t-elle. Ou les côtelettes ?"
Neverwhere – Neil Gaiman.
"Et mon moi étalé ? Ce n’est pas un martyr ; il n’a pas le choix. D’une façon ou d’une autre, il doit toujours finir par être réduit.
Ce qui ne veut pas dire qu’il doive toujours pour finir se réduire à moi-même."
Isolation – Greg Egan.
"La vérité, Stolker, qu’est-ce que c’est, sinon un mensonge raté ?"
Meddik – Thierry Di Rollo
"Les hommes, c'était bien connu, avaient la mémoire courte, et plus encore ceux de cette génération, génération temps réel, submergée par des flots d'indices dont elle ne percevait pas le sens, génération gigabits, assise sur des montagnes d'informations dont elle avait perdu la signification, génération DVD, qui numérisait sans mémoriser, stockait sans comprendre, accumulait sans apprendre, génération Alzheimer, incapable de reconnaître un piège déjà rencontré, un calvaire déjà gravi, une tragédie déjà vue, à jamais condamnée à bisser ses plus mauvaises pièces."
Eternity Express - Jean-Michel Truong
"Le Temps était de la neige en train de tomber silencieusement dans une pièce plongée dans le noir, ou un film muet dans un cinéma d’autrefois, des milliards de visages dégringolant comme ces ballons du Nouvel An, sombrant, s’abîmant dans le néant."
Rencontre nocturne – Chroniques martiennes – Ray Bradbury
"…Sauf que, naturellement, frères, leur drogue de Ludovico agissait comme qui dirait un vaccin et qu’elle était là à se balader dans mon krovvi, tant et si bien que je serais toujours malade à jamais et jamais amen, chaque fois que je relucherais de ces trucs d’ultra-violents. Alors du coup, j’ai ouvert la rote régul au carré et j’ai fait bou hou hou et les larmes ont comme qui dirait caché ce que j’étais forcé de relucher, sous un genre ruissellement de rosée argentée, que c’en était une bénédiction."
L’orange mécanique – Anthony Burgess
" - Qu’est-ce que c’est, un philosophe ?
- Quelqu’un d’assez malin pour trouver un boulot sans rien de lourd à soulever … "
Les petits dieux – Terry Pratchett (Oui, je sais, ce n’est pas de la SF ni du fantastique mais tant pis, c’est trop bien !)
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"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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RE : Ces phrases qui vous ont plu ...
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05/03/2005 à 19h08
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"Silence. Les murs, le plancher, les boiseries suintaient le silence; de quoi le broyer comme une gigantesque meule. Le silence suintait du parquet à travers la vieille moquette grise en lambeaux. Il suintait des appareils cassés ou à demi cassés qui équipaient la cuisine, des appareils qui n'avait jamais fonctionné depuis l'emménagement d'Isidore. Du grand lampadaire inutile de la salle de séjour, des coulées de silence s'étalaient par nappes entières à la rencontre d'autres coulées vides descendues du plafond constellé de chiures de mouches. Le silence s'arrangeait, en fait, pour surgir de partout comme s'il avait voulu supplanter toutes choses. Ainsi ne se lançait-il pas seulement à l'assaut des oreilles d'Isidore mais encore de ses yeux. Debout devant son recepteur de télé inerte, il eut soudain le sentiment que le silence était visible et aussi, mais à sa manière, vivant. Vivant!"
do androids dream of electric sheep Philip K Dick
C'est un peu long, et je l'ai déjà posté il y a un moment, mais je ne m'en lasse pas.
Il y a la lithanie de Dune de Frank Herbert sur la peur. Ca m'étonne d'ailleurs que personne ne l'ait encore postée:
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
J'en ai plein d'autres, mais je me fais un plaisir de revenir souvent...
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RE : Ces phrases qui vous ont plu ...
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06/03/2005 à 08h21
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| | | | | | Citation :
-> règle no 1 ne pas preter ses Brunner
-> Les chauves souris = Sur l'onde de choc ? |
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Soleilvert, toujours aussi fabuleusement précis et concis... :)
règle 1 ... oui, mais s'il pouvait les lire :)
chauve-souris : regloups... !
sinon, la citation de joel houssin qui introduit argentine :
"Le dégout de vivre ne supprime pas la peur de mourir" - Maroun Bagdadi.
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C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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