Terminus les étoiles

Parenthèse :
Merci à Mr Patrick Marcel pour ses traductions de Thomas Burnett Swann chez Les moutons électriques.
Attention ! Ceci n'est pas un effet mercatique. Mais, chacun est libre [comme on a pu le constater] d'interpréter ces propos de la manière qui lui plaît.

Rien compris au problème du LDE :-(

Moi, je le lirai en PDF, parce que je l'ai déjà en PDF, NA !

Si je deviens une fan inconditionnelle de Bester, peut-être que j'achèterai la nouvelle traduction. Mais, bon, il y a peu de chance. Si je n'avais pas eu le PDF, peut-être, l'objet est plutôt beau.
Quant à la trad, y-a-t-il vraiment une grosse différence à part les petits exemples déjà donnés ?

"T'as le bonjour d'Alfred..!" Car c'est bien de celà dont il s'agit en conclusion de lecture de ce "Terminus les étoiles" (version PDF) Impression de m'être fait happer / brasser / malaxer dans un melting pot cohérent de trouvailles jubilatoires de forme (entre autres l'utilisation parcimonieuse et efficace de calligraphies typographiques étonnantes) et de fond (installation rapide dans un Monte Christo futuriste qui passe du déjà-vu au jamais-vu magnifique)

Ce roman date des 50's (une bonne grosse paille qui pourrait laisser craindre le pire) et c'est une merveille. Balaise le Bester. Météore SF qui mérite le détour ("vaut le voyage" dirait le Michelin SF), cogne à l'aise 5 étoiles bien méritées. Je comprend maintenant pourquoi vda en faisait un de ses chouchous. Rendez-vous donc plein d'espoirs sur "L'homme démoli" et le peu qui reste de ce mec étonnant sur le terrain de l'imaginaire.

Parait que le monsieur a trainé ses guêtres sur certains scénarios des super-héros des 50's. Celà se sent sur "terminus" dans l'utilisation de super-pouvoirs et dans l'architecture de dialogues savoureux.

Ps: Mention + à l'idée et à l'utilisation du Peuple Scientifique

Bon, lu le DLE très récemment. C'est tout simplement excellent, les deux romans sont de très très grande qualité. Un tout petit, tout petit bémol sur Terminus dont on connait un élément important de la fin dès la début
[spoiler]si on nous explique que les humains peuvent désormais fugguer (personnellement j'ai beaucoup aimé ce terme) sur Terre mais pas dans l'espace avec autant d'insistance, me suis-je dit, c'est probablement parce que le héros va y arriver, lui. Bingo.[/spoiler]
Ca ne gâche pas trop le plaisir de cette fin grandiose, mais bon.

Spoilier suite:

Perso, je suis passé à côté de cette déduction (bravo), ce qui ne m'a en rien gâché la conclusion. Je n'ai vu dans le tranzitt / la fuggue qu'un élément (certes important) ni plus ni moins étonnant que tous les autres présents dans le récit.

À l''occasion d'une expo SF à la British Library, le Guardian a interrogé quelques écrivains majeurs du genre sur leur livre ou auteur favori.

William Gibson a opté pour The Stars My destination :
"[...] Perfectly surefooted, elegantly pulpy, dizzying in its pace and sweep, TSMD is still as much fun as anything I've ever read. When I was lifting the literary equivalent of weights, in training for my own first novel, it was my talisman: evidence of how many different kinds of ass one quick narrative could kick. [...]"

Michael Moorcock aussi :
"[...] For me, it made as strong an impression as Bunyan ['s The Pilgrim's Progress] and reminds me why the best science fiction still contains, as in Ballard, vivid imagery and powerful prose coupled to a strong moral vision."

Visitant un peu par hasard l'index des critiques, j'ai vu cette chro, et réalisé que je n'y avais jamais posté mon commentaire. J'ai dit par ailleurs combien j'ai aimé ce roman. Je ne l'avais pas lu précédemment, et je n'ai donc aucun avis sur la trad' de Papy, mais j'ai beaucoup apprécié celle de Patrick Marcel. Et je précise que dans la version poche sortie récemment (chez Folio SF), la réplique manquante qui a suscité les premières interventions de "manticore" est bien présente ;-).

J"ai beaucoup aimé ce livre qui va vite, vite, vite. C'est une piste noire, bien verglacée.

Foyle aux anabolisants.
Ils ont dû modifier le texte, l'intervertir avec Une guerre éternelle.
Je me trompe ? ouille.

Bonjour, vda ! Ça fait plaisir de te relire.


Un beau ratage (de l'esprit de l'oeuvre) que cette illustration...

(l'allure du personnage me fait penser à ceux de jeux videos de SF militariste)

Qu'est-ce qui leur a pris chez FolioSF ?
L'illustration de L'homme démoli, quelques mois plus tôt, n'était pas trop mal, je trouve...

Notre tigré préféré a heureusement été bien mieux servi par des dessinateurs dans le passé.

Dès ses débuts en magazine :