|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
17/08/2005
| |
|
|
|
|
27
critiques | |
|
|
|
|
5941
messages | |
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
| | |
|
|
 |
|
|
|
Traduction : Jacques Papy Illustration : Stéphane Dumont Titre original : The stars, my destination Première parution : 1er trimestre 1982
Pour la présente édition :
Editeur : Denoël Collection : Présence du futur ISBN : 2-207-30022-6
|
|
|
|
|
| | |
|
|
Lire la critique
L'avis des internautes (71 réponses)
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
17/09/2005
| |
|
|
|
|
2610
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Terminus les étoiles
|
29/06/2007 à 08h13
|
|
|
| |
|
|
| |
|
| | | | | | Citation :
Sur une initiative personnelle (je vous prie de m'en excuser) mettant, entre autres, en cause le prix des livres (sujet qui aurait peut-être le mérite d'être traité un jour au sein du site), le thread dévie sur un autre sujet que celui initialement prévu (Et j'en suis de fait le seul responsable). |
| | | | | | |
non, c'est un sujet que je trouve intéressant et à creuser.
J'y vois même deux questions à poser :
1) Qui sont les acheteurs prévisibles (prévus) du LDE ?
2) Le prix du produit est-il en adéquation ?
Une fois posé le fait qu'une traduction de meilleure qualité (dans la mesure où cela est déterminable) d'un texte intégral est une excellente chose et qui mérite juste rétribution, on peut faire certaines hypothèses :
- Les fans de Bester (anglophones ou non) atteints de collectionnite aigüe, achèteront
- Les fans de Bester anglophones, n'achèteront pas
- Les fans de Bester non anglophones achèteront peut-être (en fonction de leurs moyens)
- Les amateurs de SF atteints de collectionnite aigüe achèteront
- Les amateurs de SF qui ont les PDF ou ont les VO n'achèteront pas
- Les amateurs de SF qui n'ont pas les PDF achèteront
- Les nouveaux lecteurs achèteront
(pour info, je suis plutôt une fan de Bester mais j'ai diverses VO, je ne serais donc pas acheteuse du LDE, essentiellement pour une question de tarif même si mon budget livres est relativement conséquent)
Pour boucler avec la question 2), 27 Euros représentent, à mon avis, une certaine somme pour une partie des acheteurs potentiels, et plus encore pour les habitués des prix US, une solution de parution directe en poche (quitte à demander un peu plus pour le travail supplémentaire fourni) aurait pu lever cet obstacle.
En tout cas, je souhaite bonne chance à ce livre et sutout bonnes ventes afin d'encourager ce type d'initiative.
(encore une illustration sauvagement copiée sur l'original ?)
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
30/05/2005
| |
|
|
|
|
3144
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Terminus les étoiles
|
29/06/2007 à 10h56
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Je trouve également que ce débat est tout à fait à sa place ici. GD/TD fait un bien joli boulot depuis plusieurs années afin de remettre en place dans l'édition française SF une collection de qualité, aussi bien sur le fond que sur la forme.
J'ai acheté le Bester en DLE... à cause de la forme, c'est un superbe objet (et je reconnais avoir un gros penchant pour les couvertures de Manchu). Je ne sais même pas si j'ai encore les versions PDF que j'ai lues il y a bien une vingtaine d'années.
Pour ce qui est du fond, le fait que la trad ait été refaite a également été un facteur déterminant: je reconnais être un collectionneur invertebré ;), toutefois, je ne vais quand même pas accumuler les doublons dans ma bibliothèque qui craque de toutes parts, je dois avoir 500 bouquins qui s'empilent un peu partout dans le salon en attendant un meuble supplémentaire et cela rend ma compagne dingue...
Pour le coté collectionneur, j'admets racheter les éditions originales en FNA, RayonSF ou Opta lorsque le prix reste raisonnable (impossible à faire en CLA, c'est vraiment trop cher), mais je ne vois aucune raison à racheter en double une édition neuve à moins que:
- l'objet ne soit superbe
- le texte n'ait été "enrichi"
Et c'est là que je dis bravo à Gilles Dumay, car j'ai l'impression que son boulot éditorial s'adresse vraiment à des gens comme moi: les DLE sont d'une qualité matérielle magnifique (qui justifie amha le prix) et le choix des textes et des auteurs ne peut que satisfaire un "puriste eclectique" de mon espèce.
Dans le cas présent, je trouve que c'est un bien bel hommage à Bester qui, méritant sa place au panthéon de la SF, n'avait jamais vraiment été servi à la hauteur de son talent par l'édition française.
Et j'aime donc voir se cotoyer dans cette collection DLE autant des grands classiques (Bester, Bradbury, Asimov, Vance, Dick) que des auteurs significatifs dans le renouvellement du genre (Priest, Varley, Benford, Egan), voire les nouveaux maitres récents (McLeod, Chiang, Wilson), tout en ménageant une place aux francophones (Pagel, Heliot, Réouven).
Je suis donc un fan absolu et convaincu de cette collection et ne peux donc qu'applaudir au travail qui a été fait sur le Bester :)
|
|
| |
|
 C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases...
|
|
 |
|
dernière édition : 29/06/2007 à 10h58
|
|
 |
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
21/06/2007
| |
|
|
|
|
17
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Terminus les étoiles
|
30/06/2007 à 01h24
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Je ne veux pas me lancer dans un débat sur le prix des bouquins. Il se trouve qu'une retraduction, ça se paie au tarif d'une traduction originale, parce que c'est la même démarche. Donc, l'éditeur sort ce Bester au prix de deux originaux. C'est de l'économie basique. L'éditeur qui ressort le Farmer dans une ancienne traduction, en grand format, lui, me semble, nettement plus suspect d'un point de vue déontologique. Quant aux sorties directes en poche, si elles se font rares, ce n'est pas uniquement par cupidité des éditeurs. C'est simplement que ce n'est généralement pas rentable. Il suffit de voir comment J'ai Lu s'est recadré en publieur de rééditions, et comment les originaux en poche apparaissent plutôt chez Folio SF, collection qui a les reins solides et une solide diffusion en librairies (et encore: il y en a peu!). Pour les autres, ça ne marche pas! En plus, il me semble que Denoël n'a pas de collection SF de poche, donc, ça simplifie un peu le dilemme.
Quant à savoir si le prix est en adéquation... à la base, l'éditeur doit trouver un équilibre entre un prix assez bas pour ne pas faire fuir les lecteurs, et assez haut pour rentrer dans ses frais. S'il ne trouve pas ce point, il se casse la gueule. C'est aussi bête que ça.
Quant à acheter une réédition qu'on a déjà en édition bon marché, c'est une affaire pesonnelle. J'avais pour ma part à peu près tous les Bester en VO poche. Néanmoins, quand est sortie l'édition définitive en hardcover de TLE et L'HD chez Vintage, je les ai achetés. Parce que l'édition est belle, solide, que le texte est le texte définitif. Et si Vintage ressortait (mais les conditions de publication ayant été différentes, la question ne se pose pas) des versions complètes/définitives/inédites de The Deceivers ou Golem100, je les prendrais aussi. Sur d'autres auteurs que j'ai lus en poche, la question ne se pose pas: je reste avec mes poches, malgré la sortie d'éditions plus jolies, illustrées, complétées. Je ne vois pas en quoi ce genre de choix est inhabituel.
*********
Presteign/Presteigne: franciser les noms, je suis contre dans ce contexte: ce sont des noms britanniques de personnages britanniques. C'est une pratique d'un autre temps, où dans les vieux FICTION, une nouvelle américaine se passant à Des Moines se retrouvait à Clermont-Ferrand en français. Par contre, dans le KANE de Karl Edward Wagner, étant donné que les noms sont la "traduction" en anglais de noms antédiluviens dans des langues prédatant de plusieurs millénaires la naissance de l'anglais ou du français, je garde la sonorité, et je parle des krelranes, plutôt que des krelrans. ça me semble normal. Dans la trilogie de fantasy chinoise de Barry Hughart, je me suis cassé la tête à traduire les noms chinois, parce que la translittération des noms ne se fait pas pareil en anglais et en français (et comme je suis vicieux, je suis en plus allé chercher la translittération près-1955, pour garder le côté Chine ancienne pittoresque, que retranscrit mieux, par exemple "Mao Tsé Toung", que la graphie actuelle "Mao Zedong", qui faisait trop moderne pour des bouquins savamment pseudo-historiques comme ceux-là). On peut reprocher certaines choses à Ledoux, mais pour la traduction des noms dans LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, je suis à 100% derrière lui! D'ailleurs, pour dire à quel point je suis un pointilleux sur les translittérations: je suis agacé de voir que la VF de LOST nomme un personnage Sayid. ça, c'est la translitération américaine de l'arabe. En France, on dit Saïd! Et je parie que dans HEROES, on va avoir droit à Mohinder, et pas à Mohinda, la version française plus courante.
Pour "jaunter", c'est vraiment le service minimum! :-((
Tranzitter, a le z qui fait un peu zarbi (et suggère vaguement la vitesse), et l'idée de déplacement. Mais ce n'est pas jaunt, qui est court, a des sens secondaires qui ajoutent un aspect légèrement désuet et fun (y a un côté Belle époque, voire Années folles, dans le mot). J'avais trouvé un mot qui me plaisait bien, et qui suggérait exactement les mêmes idées, mais qui était aussi long que tranzitter... et tous les lecteurs ont dit qu'ils butaient dessus à la lecture, que ça n'allait pas. La mort dans l'âme, je l'ai abandonné. Non, je ne dirai pas ce que c'était. On s'est rabattu sur fugguer, qui évoque un mouvement subreptice, mais s'enrichit aussi d'autres suggestions sur la tonalité du mot (état de fugue, fugue musicale, etc). Traduire, c'est choisir, et c'est beaucoup trop rare qu'on trouve exactement le mot correspondant à celui qu'utilise le texte d'origine.
C'est pour ça qu'une traduction vieillit plus vide que le texte d'origine. C'est rare de pouvoir préserver toutes les potentialités du texte d'origine. Un choix de mots français tend à restreindre le champ des possibilités. Si le temps qui passe est gentil, l'orientation choisie reste dans le sens de l'actualité, et on n'a pas besoin de retraduire avant longtemps. Si le temps qui passe est dur, on retraduit vite. Regardez Shakespeare: chaque fois qu'on monte une de ses pièces en France ou presque, on fait une nouvelle traduction, parce qu'on ne retrouve pas dans les précédentes les idées de l'original qu'on veut justement mettre en valeur.
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
16/02/2006
| |
|
|
|
|
1528
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Terminus les étoiles
|
30/06/2007 à 08h45
|
|
|
| |
|
|
| |
|
| | | | | | Manticore :
Non, je ne dirai pas ce que c'était. On s'est rabattu sur fugguer |
| | | | | | |
Bin, si même la subtilité ne fonctionne pas. Alors, s'il te/vous plaît, quel était l'alternative première de fugguer ?
Merci pour les précisions sur le travail de traduction. C'est très intéressant pour quelqu'un qui comme moi a besoin de vraiment fortes motivations pour s'accrocher à la vo.
Ce qui est charmant dans la traduction Galaxie de 1958 d'une version de Terminus, "Jusqu'aux étoiles", est la naïveté du texte et sa maladresse narrative, une esquisse due à l'anonyme traducteur ou au texte traduit ? Tout les noeuds de la narration de la version finale y sont, ou presque, dans une version raccourcie.
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lire la critique
L'avis des internautes (71 réponses)
|
|
|
|
|
|
Science-fiction, fantastique, fantasy : Culture SF, toutes les littératures de l'imaginaire
© Culture SF 2003 / 2014 - Conception et réalisation : Aurélien Knockaert - Mise à jour : 08 juin 2014
nos autres sites : APIE People : rencontres surdoués - Traces d'Histoire
|
|
|
|
|