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Sujet proposé le 29/08/2007 à 22h49 par star6 |
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17/08/2005
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RE : définition
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25/05/2010 à 07h22
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La science-fiction, c'est comme les ornithorynques : je serais bien en peine d'expliquer précisèment ce que c'est mais quand j'en vois, je sais bien les reconnaître.
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| | | | | | lobo :
A écouter aussi, les conférences de Saint-Gelais au mois de la SF à l'ENS en 2006 |
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+1
D'une grande clarté
(contrairement à d'autres...)
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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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21/05/2010
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RE : définition
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26/05/2010 à 14h24
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bonjour
pour moi, en grande partie, du moins pour les livres que je lis , la science fiction, c'est peut etre le monde de demain, bien des "inventions" aujourd'hui ont été imaginées par des auteurs de science fiction, le mot science fiction signifie fausse science, mais pour des auteurs comme jules vernes, ou meme s'il n'a jamais écrit de livres des gens comme léonard de vinci, et bien d'autres ont finalement décrit le monde d'aujourd'hui, donc c'était une science en avance sur son époque, certains thrillers aujourd'hui sont aussi à la base des livres qui nous apprennent beaucoup de choses, enfin, c'est mon opinion, elle vaud ce qu'elle vaud
amitié à tous
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 un petit bouquin surprenant, auteur : chantal aldeguer, éditeur : the book edition (internet) titre ce n'est rien juste un mauvais rêve
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08/12/2009
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RE : définition
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01/07/2010 à 11h47
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Bonjour à tous,
Cette question, comme celle de la différence SF-fantastique, a fait couler des litres d'encre, que je n'ai pas lus, en général.
Je me permets donc de me lancer, au risque de déraper et me planter sérieusement.
Je pense que la SF n'a pas grand-chose à voir avec la science ni le futur. Le merveilleux a fait partie de toutes les cultures, depuis toujours. A l'époque, à travers les diverses mythologies puis les littératures fantastiques, on évoquait alors les dieux et demi-dieux, les monstres, les maléfices, et surtout tout ce qui tournait autour de la question de la monstration et du déni de la mort, l'immortalité d'une âme.
L'évolution des sociétés a fait apparaître de nouvelles approches conceptuelles de la réalité, les progrès de la technique, la réflexion sur l'espace et le temps, la pluralité des mondes, la connaissance des périodes antérieures à l'être humain et leur faune, etc. Ce qui permet d'accroître le champ du merveilleux ou au moins son apparence. D'autre part, les parties inconnues de la surface de la terre (les terrae incognitae des cartes) ont fini par se réduire, ce qui a pu conduire à chercher des "ailleurs" d'autres natures.
Remarquons que l'on évite de mélanger les deux systèmes de références. On continue à produire des récits de vampires et de loups-garous, mais on les mélange rarement avec les ET ou les machines temporelles. Cela peut arriver, mais cela reste marginal (plutôt les récits humoristiques).
Il y a aussi des relookages :
- Frankenstein ressuscite les morts non par la magie, mais grâce à une pseudo-médecine guère plus crédible ;
- la téléportation et peut-être même les chasseurs de l'espace sont sans doute aussi irréels que les bottes de 7 lieues et les tapis-volants.
En ce sens, dans la SF, la science invente de nouveaux champs de fictions qui ne seraient pas plus scientifiques que ceux d'avant. La science introduit éventuellement de nouveaux thèmes, permet de relooker certains autres plus anciens, elle permet donc d'adjoindre une nouvelle branche au merveilleux, mais ne la rend pas forcément plus crédible que les autres.
Enfin, voilà une petite tentative personnelle. Elle est là évidemment pour que vous en discerniez les failles, sans doute innombrables, et que vous y apportiez éventuellement des améliorations.
* Caractères communs avec récits en général :
- accès à des situations que l’on ne vit pas ou plus ;
- imprévisibilité, effets de surprise ;
- présentation d'une "famille imaginaire" continuant/amplifiant/remplaçant la famille réelle ;
* Caractères communs avec d’autres formes de récits (policiers, westerns…) :
- présence de menaces :
crainte pour l’intégrité de soi – conversion des angoisses en peurs – résolution de la menace – retour à la sécurité ;
- présence d’ êtres malfaisants : menace + cible
(conflit – bien-mal – résolution d’un méfait – être malfaisant à exécrer en toute bonne conscience) ;
- présence de victimes : compassion ;
- peur de la solitude – deuil ;
- comblement d’un manque ;
- supériorité compensatrice d’un sentiment d’inconsistance :
identification au personnage du héros puissant ;
* Caractères communs avec fantastique :
- perte des repères ;
- menaces « autres » ;
- êtres malfaisants plus menaçants
(mutants, monstres, extra-terrestres…) ;
- êtres malfaisants non humains
(mutants, monstres, extra-terrestres…) ;
- amplification de la conversion des angoisses en peurs, à l’aide de situations exagérées ;
- présence de l’inconnu : un monde suivant d’autres lois ; théorie générale du fantastique et de la SF : inconnu, inattendu, potentialité ?
- possibilité d’exécrer des cibles différentes des humains (mutants, monstres, extra-terrestres…) : plus grande altérité de « l’autre », exécration possiblement amplifiée.
Et aussi :
* Spécificités générales, propres à la SF en soi :
- êtres malfaisants non humains différents de ceux du fantastique :
mutants et extra-terrestres plutôt que vampires et morts-vivants ;
- justification de l’existence du caractère non humain de ces êtres malfaisants renvoyant à d’autres critères : espace, mutations, radioactivité, expériences génétiques…
- plus généralement : critères inspirés des technologies, évolutions sociales et conceptions récentes (physique – radioactivité, paradoxes temporels –, biologie, astronomie et conquête de l’espace, évolution future des sociétés) plutôt que d’un fond superstitieux traditionnel (vie après la mort, sorcellerie)
présence de l’inconnu : un monde suivant d’autres lois, mais des lois différentes de celles, par conséquent, du fantastique ;
- plus grande présence de ces autres lois : dans le fantastique, l’élément tranchant sur le réel est souvent local, isolé, marginal (le personnage, l’objet, le livre, le savoir, le lieu – la demeure ou le château – extraordinaire ou maléfique, le monde perdu, la cité disparue) ; dans la SF, l’élément tranchant sur le réel quotidien peut être global : société future, autre planète, espace colonisé, invasion à grande échelle…
vastitude de l’inconnu, l’inattendu, la potentialité.
* Spécificités au cas par cas :
- monstration de la vastitude de l’univers : space opera ;
- pluralité des mondes ;
- déni et/ou monstration de la fuite du temps : paradoxes temporels ?
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dernière édition : 01/07/2010 à 12h19
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