Tout le monde n'aime pas Ted Chiang

Vous devriez quand même tenter Histoire de ta vie.

		Citation : Pour revenir à Ted Chiang : comme Jim, je n'ai pas aimé sa nouvelle dans le bifrost 41 : trop mystique et je n'ai pas bien saisi les tenants et les aboutissants.

pareil en ce qui me concerne, je n'ai jamais accroché à ce texte pourtant très apprécié lors de sa sortie (effectivement un peu trop mystique pour ma sensibilité matérialiste).

Comme Olivier, je pense qu'il faut quand même lire les autres textes de l'auteur, en particulier Story of your life ou Liking what you see, a documentary qui sont d'excellente facture.

+1 avec Olivier et Sandrine.
L'histoire de ta vie est pour moi la plus belle nouvelle que j'ai lue cette année.

Attention, la fameuse critique au lance-flamme est à nouveau en ligne !
http://pigface.club.fr/La-tour-de-babylone-critique.htm

La première partie de la critique d'AK ne me choque pas.
Ted Chiang a fait l'objet de critiques dithyrambiques, un petit pavé dans la mare ça ne peut pas faire de mal
(D'autant plus, j'avoue, que je n'ai pas aimé la nouvelle "l'enfer quand Dieu n'est pas présent" et que je ne lirai probablement rien de plus de cet auteur)

Mais, dommage, les vieux démons d'AK reprennent très vite le dessus et le voilà qui en profite pour lancer quelques petites attaques personnelles et nous faire de grandes déclarations très péremptoires sur ce que l'on DOIT aimer en science-fiction sous peine d'être un abruti conformiste. Et puis de nous déclarer que de toute façon "la science-fction est morte" !

Un peu de modestie et de relativisme ça ne fait pas de mal.

Mais pourquoi actu-sf a censuré ? Pour l'image du site ?

		Citation : Mais, dommage, les vieux démons d'AK reprennent très vite le dessus et le voilà qui en profite pour lancer quelques petites attaques personnelles et nous faire de grandes déclarations très péremptoires sur ce que l'on DOIT aimer en science-fiction sous peine d'être un abruti conformiste. Et puis de nous déclarer que de toute façon "la science-fction est morte" !

c'est aussi mon sentiment, il est tout à fait possible de ne pas aimer Chiang (je suis comme toi, je n'ai pas trop appréciée Hell is the absnece of god), mais l'excès dans la critique et les tentatives de donnage de leçon ôtent toute envie de prendre cette critique (au demeurant fort amusante) au sérieux.

Prétention stupide ou privilège de la vieillesse, je n'ai pas besoin, après presque trente années de lecture et d'immersion dans le genre au plus près de ses sources, que l'on vienne me faire la leçon sur ce que l'on doit aimer et/ou que l'on m'explique la SF.

		Goussedaille se tapote le nez avec un regard à la on-ne-me-la-fait-pas : Mais pourquoi actu-sf a censuré ? Pour l'image du site ?

C'est sur, c'est politique...

Ma douce et tendre Gracie, évite de me faire dire ce que je n'ai pas écrit.
"quelques petites attaques personnelles" >> où ça ? à part contre Ted Chiang... généralement une attaque personnelle est ciblée. ce que j'ai écrit relève d'une observation générale.
"et nous faire de grandes déclarations très péremptoires sur ce que l'on DOIT aimer en science-fiction sous peine d'être un abruti conformiste."
si ça peut te rassurer tu peux aimer ce que tu veux. je parle juste de ce que j'ai observé depuis certes moins d'années que certaines ; et donc pourquoi ce milieu est inintéressant et majoritairement nuisible ; et pourquoi je trouve la SF actuelle globalement sans intérêt. après tu as le droit de ne pas être d'accord. tout comme j'ai le droit de penser ce que je pense.
et contrairement à certaines qui ironiquement passent leur temps à cela, je ne suis là pour donner de leçons à personne mais pour dire ce que je pense. après tu en fais ce que tu veux ma chérie.

bisous,
A.K.

PS : et j'aime beaucoup cette mode de débats de personnes au lieu de débats de fond.

Mon cher AK,

Point n'était besoin de venir ici pour me chercher querelle.
J'ai envoyé le même post sur un forum où tu es déjà très actif...
Et où je te donne rendez-vous pour continuer cette discussion.

Je t'embrasse de tout mon coeur !

Gracie

Que son oeuvre soit de qualité ou pas (au lectorat de juger), Ted Chiang a été survendu.
Les toutes premières nouvelles d'un auteur débutant (du moins, vu de ce côté de l'Atlantique) paraissent dans un fort volume en grand format, dans une collection ayant le vent en poupe, avec une interview exclusive dans le numéro anniversaire d'une des revues majeures du genre et accompagnée de critiques (papiers ou numériques) surenchérissant dans les superlatifs.
Voilà qui fait un kolossal effet d'annonce. Alors, soit c'est pour vous le séisme littéraire qu'on ne connaît qu'une fois dans sa vie (jouez au loto, vous avez plus de chance), soit vous aimez mais ce n'est pas dix années-lumières au-delà de vos rêves les plus fous et vous restez sur votre faim, soit vous n'aimez pas et, tellement désappointé que ce ramage ne se rapporte pas à un tel plumage, vous piquez une colère noire et ne pouvez vous empêcher de vous montrer grossier (ce qui n'est pas bien quand même : après l'épisode Dumay/Asimov, il ne faudrait pas que cela devienne une habitude , c'en deviendrait pénible)