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RE : Que regardez-vous ce mois ci ? (Février 2007)
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03/02/2007 à 16h29
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Vu Tideland de Terry Gilliam.
J'ai adoré. Comme je n'aime L'armée des 12 singes que par séquences, je dirai sur le moment que c'est le Gilliam que j'ai préféré depuis Brazil.
On y suit le parcours de la petite Jeliza-Rose qui emménage avec son père, musicien junky, dans une maisonnette délabrée au coeur d'immenses prairies.
Lorsque son père s'évade de plus en plus loin dans les paradis artificiels, elle explore quant à elle, avec ses fidèles têtes de poupées, les contrées sans limite de son imagination, et se rapproche de ses singuliers voisins : une inquiètante dame en noir et un jeune homme attardé mental.
On pourrait rapprocher ce film du Labyrinthe de Pan, en cela qu'il montre une enfant s'opposant par le rêve à la dureté du monde réel et des adultes.
Ama, la fusion imaginaire/réalité fonctionne mieux ici : par un récit plus intimiste, par la liberté que l'on ressent dans le jeu des acteurs (Jodelle Ferdland, Jeff Bridges...) et la mise en scène (on sent que le réalisateur voulait
se faire plaisir après un film de commande pour Hollywood).
Toutefois, queque chose me chiffonne : l'acceuil critique que reçut ce film et la teneur des réserves qu'il entretient encore pour sa sortie DVD.
Il est assez souvent question du côté "malsain" de l'histoire et l'on avance les mots de nécrophilie (pas de doute, il y en a mais ça n'exclut pas toujours l'humour ou la tendresse) et de pédophilie (ce dont Gilliam se défend et je n'en ai pas vu).
Si vous avez vu Tideland, je serai très intéressé par votre avis sur ce point sensible (et tous les autres).
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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : Que regardez-vous ce mois ci ? (Février 2007)
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04/02/2007 à 09h47
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| | | | | | Nostromo, sur Tideland :
une histoire émouvante et originale un peu gachée par un pittoresque forçé et un manque de rigueur |
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Il faut bien admettre que tous les personnages sont hauts en couleurs et débordent de folie (plus ou moins) douce.
Personnellement, je trouve que ce décalage vers l'anormalité, en rapprochant le réel du fantastique, rend le basculement dans l'imaginaire plus naturel.
Je suis d'accord sur un certain manque de rigueur même si je n'arrive pas (encore?) à le voir comme un défaut, au regard du sujet.
(Et je trouve des schémas récurrents dans la façon dont Jeliza-Rose aborde le deuil et la recherche d'affection)
Je dois aussi reconnaître que j'ai une inclinaison à juger ce film à l'aune du Labyrinthe de Pan (où la démarcation réél/fantastique m'a semblé trop marquée), vu récemment et dont je vien sde lire la critique par Lucius Shepard ici (avec celle de The host).
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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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