Que lisez vous en Sf et fantasy en Decembre?

		Citation : un jeu où tu vas d'un point A à un point B grâce à la résolution d'une énigme, et où tu subis une épreuve pendant le parcours et surtout à l'arrivée.

Définitivement non! :)
La magie du JDR, c'est l'interaction des PC (playing characters) dans un univers et un scénar tenu par un DM (dungeon master) ainsi qu'entre eux. Le principe "salle-monstre-baston-trésor-énigme" est une vue fort réductrice des RPG. Mon seul conseil pour amender ce point de vue: jouer un JDR, quelque soit l'univers (D&D, Middle Earth, Cthulu, Mega ou que sais-je, il y en a tellement), mais surtout avec un DM de qualité: c'est au moins 50% du plaisir.

Gnééé ? RPG ? Qu'es aco ?
Bon, enfin, ta fougue me fait honte, Franz : sans doute devrais-je essayer, effectivement. Peut-être aux prochaines Utos... En plus du coup ça me laisse un an pour me motiver... et ça ne sera sans doute pas de trop !!

Oups pardon, je me laisse emporter par mon coté paléo-geek :))))

RPG = Role Playing Game = JDR

Je te rassure Lisbei, ça doit faire 12 ans que je n'ai plus joué à un quelconque jeu de rôle. Mais avec un bon DM, ça vaut vraiment le coup!

ayé, ai fini Forteresse, et...
ben, voui, c'est du bon, du très bon, avec une fin très finement amenée et imparable.
Seul bémol pour moi, la construction en mosaïque qui m'a rendu difficile le livre. La dispersion entre autant de focales et de narrateurs, si elle est très pertinente pour l'histoire (l'intrigue et le monde, tous deux excellents) développée par Panchard m'a empêchée de m'attacher à une histoire. Pour mon confort de lecteur, cela manquait singulièrement de plans séquences où se poser et réfléchir. Heureusement la fin permet de reconstituer le dessin de la mosaïque et donc de déplacer la vision du lecteur. Bluffé qu'il en demeure, le lecteur.
Du très très bon. Quatre à quatre virgule cinq sur mon échelle qui va jusqu'à cinq.

Fini l'orbite déchiquetée de Brunner: difficile à commencer, puis ça devient passionnant (enfin, le mot est fort, c'est du Brunner tout de même!) et ça retombe un peu sur la fin. A rapprocher de Jack Barron et l'éternité, mais en beaucoup moins fort.

Sinon, je ploussoie pour les rolistes, ta vision du RPG, Lisbeï, est assez réductrice, mais on en a tellement entendu sur les rolistes que je ne peux pas t'en blâmer. Pour moi, ce qui compte n'est pas la finalité (trouver le trésor ou résoudre l'enquête, pour simplifier) mais comment tu le fais, comment tu joue ton rôle, un peu comme un acteur de cinéma qui rentre dans personnage.

		Citation : Mais avec un bon DM, ça vaut vraiment le coup!

Je ne peux que plussoyer. Tout dépend du scénario mis en place et de la capacité du master de faire vivre la chose avec rythme et imagination et de la qualité de jeu des joueurs.
De plus, une fois qu'on connait un peu le système, rien n'empêche de créer des parties qui valent bien un jeu vidéo, voire certains livres (suivez mon regard) le tout avec quelques crayons, quelques feuilles de papier et quelques dés. Un bon rapport intérêt/prix ;))

(je rappelle que MORCA est le nom de mon dernier perso de D&D... j'espère qu'on ne me fera pas la critique d'aimer les romans fleuves fantasy les plus stupides)

(multi édit, j'y arriverais pas aujourd'hui)

J'ai terminé L'ange de l'abime de Pierre Bordage
Ce roman se déroule dans une europe dévasté victime d'un dictateur catholique nommé l'archange Michel menant une guerre de tranchée contre le moyen orient.
Principalement, on suit les aventures de Pibe, un adolescent orphelin, qui entrainé par Stef, une jeune femme, va partir à la recherche du puissant dictateur.
Pierre Bordage raconte une quête classique d'un enfant devenant un adulte et découvrant les aspect du monde. C'est une histoire basique et ses héros manque trop de personnalité pour être attachant.
Ensuite, on découvre cette europe dévasté à travers plusieurs portraits. On voit divers personnes qui vont se croiser pour livrer la description d'un monde en ruine.
Les personnages croisés dans ces chapitres sont souvent pathétique, rarement émouvant. L'univers dépeint par Bordage devient de moin en moin crédible .
Les deux histoire finiront par se rejoindre dans un final prévisible qui conclut un livre sans grand intéret. On peut adhérer à ce futur apocalyptique qui s'inspire de l'actualité mais les révélations que fait Bordage n'apporte pas de vrai reflexion sur le monde.

Je vient de commener Les monarchies divines de Paul Kearney.

Ai fini Lestat.
Je le troiuve plus abouti qu'entretien avec un vampire, et les secrets se dévoilent au fur et à mesure.... j'adore ce cycle..!

j'avais commencé, tout juste, La grande porte de Pohl, mais j'ai trouvé dans la boîte aux lettres La plage de verre de Banks.
Dilemme.
Par le poids, La plage de verre l'emporte. La grande porte regagne donc les étagères et la poussière qui 'y dépose tout doucement.

un thé à la menthe, deux trois financiers et lecture.