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| | Bouquetsdenerfs :
En science-fiction, aucun titre ne vous vient? |
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En SF+poésie+humour ?
Bien sûr que si ! Si nous restons discrets sur le sujet, c'est juste parce que cela peut être dangereux pour ta santé.
Supporterais-tu d'entendre des poèmes vogons ? Hein ? Résisterais-tu ou ferais-tu une hémorragie interne en les écoutant à l'instar de ces malheureux auditeurs qui ont succombé à l'épreuve ? Si tu te sens solide, prêt à tout et notamment à lire la poésie
"la troisième en exécrabilité dans tout l'univers", lis donc
Le guide galactique de
Douglas Adams.
Par honnêteté, je dois te signaler que
beaucoup d'éminents culturessefeux n'aiment pas du tout ce livre. Ce n'est pas mon cas mais autant te prévenir: j'ai des goûts de chiottes (pour t'en convaincre, sache que j'apprécie
Star Wars et
Houellebecq, ce qui est parfois lourd à assumer ;))).
Apprends également qu'après quelques menus réglages, une machine comme l'électrouvère de Trurl que tu trouveras
dans La cyberiade de Stanislas Lem manie l'alexandrin comme nul autre. Si tu écoutes sa poésie, tu risques de sombrer dans une étrange
"torpeur lyrique" ou au contraire être en proie à une grave
"crise d'exaltation". Si tu es toi-même poète, tu risques même de te suicider quand il te tiendra en échec lors d'un tournoi poétique.
Un exemple de cette poésie ?
Voici venir le temps où vibrant sur l'orbite,
Chaque électron s'oppose ainsi qu'un repoussoir,
Les spins et les quanta tournent dans l'air du soir,
Valse mélancolique et langoureuse fuite!
Tu noteras – cerise sur le gâteau - la césure à l' hémistiche, si parfaite pour cadencer l'alexandrin. Les humains ne peuvent qu'envier une machine ayant un tel talent.
Pas tous, évidemment… ;)))
Edit: mise en forme et orthographe