L'art dans la science-fiction

L’art et son utilisation dans la science-fiction.


Charles HARNESS : La rose

L’auteur s’interroge sur l’art (peinture, musique, danse) et sur son rôle ainsi que sur son lien ou non avec la science. Peuvent-ils converger ?
Récit court, limpide et assurément un des meilleurs récits de s-f, ou plutôt de la littérature tout court.


James SALLIS : Un enfant de genre (nouvelle in fiction 2).

Une idée surprenante mais qui manque de peps à mon goût.


Elizabeth HAND : Dedans dehors (in fiction tome 2)

Magnifique article sur le peintre et écrivain Henry Darger.


Brian ALDISS : Cryptozoïque

Un peintre fait des voyages dans le temps et se demande si l’art peut apporter un début de réponse au pourquoi de l’univers. (Lecture en cours).


Ci-dessous, livres non lu :

William ROSTLER : Maître des arts

Une sculpture multi sensorielle appelée sensatron permet de recréer l’espace et l’émotion.

Alexander JABLOKOV : Sculpteurs du ciel (1&2)

Les objets d’art sont convoités par des agents secrets ainsi qu’une statuette représentant le christ ayant appartenue à une race annihilée qui maîtrisait le voyage interstellaire.

Ajoutons du Ballard : Vermillion Sands

Je rajoute Les maîtres chanteurs d'Orson Scott Card où la maîtrise du chant et de ses effets/pouvoir sur les Hommes.

Le syndrome du scaphandrier où les rêves sont matérialisés en oeuvre d'art par un médium

A l'est de la vie de Brian Aldiss sur la valeur de l'art dans un monde qui s'effondre.

l'I.A. et son double - Scott Westerfeld

L'art et conscience artificielle.

L'Art dans la SF, le meilleur traitement que j'ai vu enroman, c'est Les maîtres chanteurs de Card... mais l'un des meilleurs traitements que j'ai lu, c'est à Brunner que je le dois, dans son livre d'Or avec la nouvelle D'autre Oeil.

J'ajouterai les "bio-sculpteurs" de Vonarburg, dans les recueils Janus, La maison au bord de la mer, et Le jeu des coquilles de Nautilus. La bio-sculpture vise à créer des oeuvres d'art qui ressemblent de plus en plus à des êtres humains...

Une nouvelle de Silverberg (le vent et la pluie) dans laquelle des ET s'interrogent sur la destruction de la Terre :

Peut-être est-ce une erreur d'envisager la destruction de la Terre d'un simple point de vue moral ou éthique. Je pense, au contraire, qu'il faut la considérer en termes purement esthétiques, c'est-à-dire comme un accomplissement artistique portant en lui-même sa justification, sans qu'il soit nécessaire d'en expliquer la teneur. C'est à ce seul titre que nous pouvons comprendre comment les habitants de la Terre ont pu collaborer si joyeusement à leur propre extinction.

Dans "Metro pour l'enfer" de Valdimir Volkoffk, il y a une superbe (psych)-analyse de la musique grâce à une technologie avancée. J'avais trouvé le concept très intéressant. Je ne sais pas si cela a été développé par d'autres.

Edit : j'ai aussi en tête une magnifique nouvelle où une race E.T visite la Terre.
Les E.T pensent que notre planète est dévastée et comptent la quitter tout de suite, mais un E.T reste car il a trouvé un artefact qu'il juge "beau". Les humains sont en fait bien présents, mais très isolés les uns des autres à cause de la crainte de le ré-émergence d'une vieille épidémie qui a presque exterminer les hommes. Puis petit à petit quelques humains prennent contact vec l'E.T qui les aide à "redémarrer". L'intégralité du processus étant lié à cette première "chose de beauté", qui a marqué l'E.T et qui est en fait une simple sculpture d'une mère. Pourtant l'E.T, qui n'avait aucune idée de ce qu'était une Humain et de la forme qu'il avait, a su y voir l'Art sous-jascent.

Edit 2 : je pense que cette nouvelle est "Eric Frank Russell : Cher Démon (Dear devil, 1950) ".

Peut-être un peu hors-sujet mais pas vraiment : je pense au roman Structura Maxima d’Olivier Paquet qui se veut un hommage au futurisme italien (un mouvement artistique prônant la beauté de la technologie et de la machine).
" L’Homme produit des images fabuleuses à partir d’éléments bruts et ingrats" se dit un des protagonistes de l’histoire en observant la chaudière 01, "ce joyau rougeoyant", fierté de la communauté des Vapeuriers, responsable de la production d’énergie qui alimente ce monde clos qu'est la Structure.

Sinon à propos de la relation de l’artiste avec son art, j’ai envie de citer cette curieuse nouvelle de Christopher Priest : La tête et la main, une nouvelle sur le thème de l’automutilation en tant que spectacle artistique.
Marianne Leconte voyait dans cette nouvelle, l’expression d’une pensée priestienne qui serait que"l’artiste doit s’immoler à son œuvre ". Priest aurait écrit cette nouvelle après avoir discuté avec un de ses amis d’un artiste américain qui, sur scène, face au public se coupait des bouts de doigts.

Sur l’artiste et l’acte de création, on se doit de citer Sonate sans accompagnement, magnifique nouvelle d’ Orson Scott Card .

Bien sûr, dans un thread sur l’art et la SF on ne peut omettre si on veut faire plaisir à Cyril d'évoquer ...

… la poésie Vogone (Le guide du routard galactique – Douglas Adams) même si elle est "sans conteste la troisième en exécrabilité dans tout l’univers "… ;D

Dodo now !

		Citation : Edit 2 : je pense que cette nouvelle est "Eric Frank Russell : Cher Démon (Dear devil, 1950) ".

c'est cela.

Un des textes fort symphatiques du grand E F Russell, auteur hélas un peu délaissé dans notre contrée.

Cette nouvelle est reprise dans le massif (700 pages) Major Ingedients qui avec Entities (les romans) se rapproche d'une intégrale des textes de l'auteur.



(NESFA, 2000, couverture de Bob Eggleton)



(NESFA, 2001, couverture de Bob Eggleton)