Passé mi-septembre, des places de ciné restent à prendre.

Cloverfield...
Assez déçu, ou plutôt, même pas... Rien en fait.
Ca bouge. Bon, encore un faux doc, ça colle bien pour rentrer dans l'action, mais voilà, on a déjà vu le coup, et sur certaines scènes, c'est lassant. (Sans compter les plans un peu gros genre la caméra est vraiment tombé là où il fallait pour faire doc tout en gardant une bon cadre)
Les persos sont chiants comme la mort, ils peuvent bien crever, on s'en fout. Les bobos chevaliers et les quasi-bimbos qui se relèvent d'être transpercé par de la barre à béton de 15 ou qui défoncent de l'alien (?) en talons aiguilles, ça casse un peu le côté documentaire-c'est-du-vécu.
Quant au monstre, bin, ouais, un de plus, mais entendre dans les bonus la volonté des gusses de faire un Godzilla américain, ça faire rire ; suffit pas de coller un monstre de 100 mètres pour faire un perso "mythique".

Bref, c'est ni fulgurant, ni chiant, juste plat, en fait. Ca tourne comme une machine bien huilée mais qui peut regarder un engrenage à la con pendant plus d'une heure ?

Pour faire court en en rajoutant, dans le genre faux doc récent : Rec était plutôt chiant, assez risible avec un perso hystéro à flinguer. District 9 souffre de défauts qui ne lui ôte pas totalement son charme. Cloverfield est entre les deux... Un film à pizza, au mieux...

Le réal dudit film a récidivé en faisant un remake de Morse (aka Laisse-moi entrer).
Et rien, effectivement. Un simple travail de tâcheron à la Zach Snyder, avec une direction d'acteur aussi anémique. Ce film magnifique est simplement transposé au Nouveau-Mexique, avec de la musique à tout va pour coller à tout prix aux émotions des personnages.
On en ressort avec une impression de vide complet.

Olivier, Olivier, Olivier... Quel démon t'a poussé à aller voir ce remake injustifiable. T'as des places qui viennent à expiration sur ta carte d'abonnement cinéma? :=)

Tu as vu The Host de Joon-ho Bong, Morca? Dans le genre, monstre mythique, c'est plutôt amusant et bien fait.

Non, pas vu, même pas entendu parler... je note... Merci bien, BdN

Sur Cloverfield, il est assez amusant de voir la scène de pseudo-pleurnicherie qui n'a pas été intégrée dans le montage final... pour ceusses qui ont pas vu - ce n'est donc pas un spoiler - grosso modo :
Une pétasse en soigne une autre blessée :
"Ca va ?"
"Oui et toi ?"
"Moi, j'ai pas grand chose"
"Non je voulais dire : prénom-du-petit-ami-qui-vient-de-mourir"
La pétasse commence à renifler.. elle se retient avec une très apparente difficulté. Puis allez, bon, pas trop, faut passer à autre chose...
Si je vous dis que la gestion de l' "émotion" dans ce film est globalement à deux doigts de cette scène recalée -sans doute parce que la grossièreté de la situation sombrait dans le ridicule au point que même un réalisateur sans qualité pouvait s'apercevoir que quelque chose clochait (sans toutefois mesurer l'étendue du désastre puisqu'il le met dans les bonus) - cela vous donne une idée du diamètre des ficelles avec lesquels le film est empaqueté...
La décapitation de la statue de la liberté est un autre poncif d'une lourdeur sans égal qu'on trouve dans ce film, tellement rabâché - le poncif - qu'on se demande si même le public américain peut y avoir trouvé motif à frémir... Je suppose que l'effet doit être : "Tiens, la statue de la liberté s'en prend une, encore..."

Vu The Joneses film de 2009 avec David Mulder Duchovny et Demi Moore. Très surprenant, une fraiche caricature de l'icone de la famille idéale en tant que concept marketing. Une bonne surprise.

		Citation : Tu as vu The Host de Joon-ho Bong

J'ai failli mettre 10 smiley cœur quand j'ai vu ce nom apparaitre;... Juste le film qui m'a le plus marqué il y a deux ans (ou trois, je sais plus)

Vu Sliding doors avec Gwyneth Paltrow et Jeanne Triplehorn: sympathique digression sur le concept du futur alternatif basé sur le sempiternel what if... ? Bien foutu.

Vu le fameux The Social Network de Fincher. . Loin d'être son meilleur film, bien sûr, mais je trouve ça quand même bien meilleur que ses dernières productions. L'ambiance des élites ou qui se prennent comme telle est je pense, restituée avec une certaine ferveur, sans en faire trop, une certaine parcimonie entre dégoût et légèreté; c'est chouette.

Je ne sais pas vraiment à quel point la fiction a modelé la réalité, mais j'ai passé un très bon moment avec des personnages ni tout noir ni tout blanc, et ça, à l'heure actuelle, c'est déjà pas mal.

SAC : des hommes de l'ombre, une production Canal sur les barbouzes du gaullisme, trempant allègrement dans le proxénétisme (sans doute auraient-ils des choses à dire sur le "suicide" de Boulin) et autres joyeusetés tout en cassant du gaucho à l'occasion, et qui a fini dans le sang à Auriol.
Bien mal m'en a pris : j'ai trouvé ça d'une insigne médiocrité, d'une incroyable superficialité, alors que le sujet aurait pu se prêter à un excellent polar.

Du coup, je me suis revu un vrai petit bijou : Que la bête meure, où Jean Yanne est sublime dans son rôle d'ordure finie.

		BouquetdeNerfs : The Host de Joon-ho Bong, Morca? Dans le genre, monstre mythique, c'est plutôt amusant et bien fait.

+1

Tout en ruptures et changements de genres. Si on est dans l'humeur, c'est très sympa.

("monstre mythique"? La bestiole renverrait à un monstre du folklore coréen/asiatique? Je suis curieux...)

		Olivier : un vrai petit bijou : Que la bête meure, où Jean Yanne est sublime dans son rôle d'ordure finie.

+1

"Pour Que la bête meure, Chabrol m' appelé et m'a dit : "Voilà, dans le film, il y a un personnage grossier, un type vulgaire, un salopard absolument dégueulasse. Je ne vois que toi pour le faire." Comment aurais-je pu résister ?"