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Sujet proposé le 19/09/2010 à 19h12 par Jim |
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RE : Passé mi-septembre, des places de ciné restent à prendre.
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04/10/2010 à 15h15
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Je ne suis pas tout à fait d'accord : dans les exemples que tu cites, le scénario et les idées sont simples, mais ce n'est pas le cas d'Inception. Si son intrigue est effectivement simple une fois passée la complexité apparente de sa narration, les idées dérogent avec celles du blockbuster traditionnel où tout repose sur des clichés : Nolan nous présente ici un homme en proie à des démons qu'il doit apprendre à vaincre ; ce n'est pas de la grande psychologie mais ça n'a rien à voir avec les prod' à effets spéciaux habituelles où la plupart du temps le héros a pour unique problème avec sa femme de devoir lui payer sa pension parce qu'elle s'est barrée, ou de la libérer des méchants qui l'ont prise en otage, ou encore de trouver un moyen de la mettre dans son lit parce que leur relation débute... Cobb a beaucoup plus de profondeur que le héros moyen : il n'est pas un "élu" tendance fantasy ni un anti-héros façon pseudo crapule blasée et cynique suite à un mauvais coup du destin, mais une victime de sa quête du bonheur qui a mal tourné ; sous bien des aspects il est tout à fait tragique. Et tout le reste du film se base là-dessus, ce n'est même pas un twist scénaristique sur lequel le scénario parie pour lui attirer la sympathie du public ; d'autant plus que cette épreuve continue à le poursuivre et compromet presque l'unique moyen qu'il a trouvé de s'en sortir à travers cette ultime "mission"
Je crois qu'il ne faut pas se laisser aveugler par les images, effectivement, non parce qu'elles en mettent plein la vue mais plutôt parce qu'elles sont ici beaucoup moins gratuites que celles des autres productions à gros budget : s'il n'était peut-être pas nécessaire d'en faire autant, elles fournissent néanmoins un décor plus qu'agréable à une histoire qu'il est au moins tout autant...
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 « Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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RE : Passé mi-septembre, des places de ciné restent à prendre.
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05/10/2010 à 16h14
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Le boucher de Claude Chabrol.
Quatre ingrédients de base :
Claude Chabrol, prolifique et inégal au meilleur de sa créativité.
Stéphane Audran, splendide et sublimée par un Chabrol amoureux fou.
Jean Yanne, sombre et inquiétant à souhait.
Une musique sublime, qui épouse à merveille les différentes ambiances du film.
Résultat : un excellent polar, bien noir.
Henry : portrait of a serial killer de John McNaughton, portrait clinique d'un tueur en série à travers ses crimes et ses failles. En filmant le tout de manière objective, montrant aussi bien les faces sombres que lumineuses du personnage pour mieux en restituer l'ambivalence, le film est infiniment dérangeant, car il refuse tout parti pris. S'il a effectivement vieilli, il reste néanmoins une pierre angulaire du polar, et reste AMHA l'un des meilleurs films sur les tueurs en série, avec Martin de Romero
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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