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Sujet proposé le 07/08/2007 à 21h14 par lacroute |
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RE : Livres-Univers
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09/08/2007 à 14h55
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| | | | | | Gui a écrit :
L'Anneau-Monde me semble aussi répondre à la question qui ouvre le fil |
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Bien, je ne dirais pas ça. D'une part, Pratchett n'a fait que reprendre des mythes et une image du monde déjà connus, d'autre part il me semble que l'intention parodique est première (même si elle n'empêche pas la créativité des moyens utilisés pour la parodie, je pense par exemple aux Accros du Roc, ou à Masquarade). Et enfin... ceci n'est que mon opinion !
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RE : Livres-Univers
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09/08/2007 à 14h57
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on peut faire le constat que l'apparition des livres-univers a eu pour corollaire immédiatement visible une augmentation du volume de fiction (comptée grossièrement en nombre de pages) mis à la disposition des lecteurs.
Une rapide analyse sur le fameux fichier de sandrine, portant sur plus de 2000 livres (des éditions en langue anglaise pour rester homogène), permet de voir que le nombre de page moyen passe de 167 en 1960 à 189 en 1970 à 230 en 1980 à 323 en 1990 à 376 en 2000 pour finir à 422 en 2007
Cette tendance lourde (et souvent commentée négativement) indique que la plupart des acteurs du genre ont un net intérêt à favoriser le livre-univers comme moyen d'exrpession 'standard' de la SF.
Comme dans les modèles les plus classqiues du marché, chacun des acteurs principaux : Auteur, Editeur, Lecteur ce qui correspond à la classique trilogie Producteur, Distributeur, Consommateur, possède sa propre stratégie et ses propres raisons que l'on peut tenter d'explorer.
L'auteur
il peut avoir des impératifs de diverses sortes :
- désir esthétique de réaliser une oeuvre 'totale', curiosité de savoir ce qui va arriver à tel ou tel personnage secondaire, désir de postérité
- raisons économiques : rentabilisation de la somme de travail nécessaire à la création d'un univers, perspective de ventes importantes et surtout retour financier de sa back-list où chaque nouvel opus d'un cycle peut relancer les ventes des ouvarges précédents, avances plus fortes, possibilité de deal sur les droits dérivés, notoriété en hausse (donc accès au circuit des conférences -pour les USA)
L'éditeur
les impératifs économiques purs sont ici primordiaux :
- effet de gamme pour l'univers en question, avec passage au stade de franchise (on met en fermage à d'autres auteurs) et puis au stade du branding (l'univers devient une marque commerciale).
- montée en gamme d'une partie des clients, à qui on peut vendre des produits plus chers (voir les premiers Bujold, sortis en poche et qui ont été, une fois le succès de la série avéré, repris en Reliés).
- l'augmentation de la taille des volumes permet une startégie de pricing assez favorable. En effet un volume de 800 pages ne coute que marginalement plus cher à fabriquer et à distribuer qu'un volume de 200, par contre il peut être mis dans une gamme de prix supérieure (voir le 3 fois plus gros Judas Unchained qui est à 8.99 $ alors que Old man's war est à 6.99$), voire divisé en deux (comme les Hamilton).
- si le succés est au rendez-vous, le jackpot peut venir de tous les droits et produits dérivés (films, TV, BD, jouets, jeux, cartes...) dont une partie revient à l'éditeur.
- forte fidélisation de la clientèle (qui répugne à abandonner un cycle en cours, ce qui est vu comme un échec personnel et une perte sèche).
Le lecteur (nous, quoi)
- facilité lors du choix d'un ouvrage (Dune c'est bien, j'achète la suite) où l'effet de reconnaissance joue à plein, effet dont l'importance est souligné par les dispositifs de marketing push qui sont souvent basé sur l'appartenance au cycle ("Le dernier volume de la série Planètes en folie", "La suite attendue de Brek Veronar chez les pigeons").
- abaissement des 'barrières à l'entrée' dans un univers, ce point étant assez crucial pour la SF où chaque nouvel environnement fictif demande un effort intellectuel important pour 'apprendre' la xéno-encyclopédie propre à chaque cycle, ceci expliquant propbablement pourquoi un lecteur de cycle aura plus tendance à continuer sur la même voie.
- sensation de maîtrise et pour les plus accros possibilité d'une approriation rentable (c'est le concept important en terme de rapport implication/résultats) de l'univers en question, jusqu'au point d'en devenir acteur (par le jeu, les costumes, les fanzines ou la fan-fiction).
- possibilité d'une lecture à plusieurs niveaux et présence d'une forte intertextualité.
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RE : Livres-Univers
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09/08/2007 à 17h10
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Oh la, je ne m'attendais pas à ce qu'une simple demande de renseignements déborde ainsi..!
Mon ntérèt présent ressenti pour les Livres-Univers est récent, voyant mon épouse s'accrocher passionément au SDA (Que je n'ai jamais lu), au Silmarillion, à Bilbo le Hobbit et à tout ce qu'a pu lacher son fils. Toute une vie consacrée à un univers rêvé..!
Pour créer un SO-Univers ou un Fantasy-Univers n'y a t'il pas obligatoirement débord en terme de nombre de pages, jusqu'à création nécessaire d'un cycle..?
Ici se pose effectivement le problème de la rentabilité voulue et par l'écrivain et par son éditeur..! "L'Avant-Dune" est typique de cet investissement de pur feignant qui fut le mien en l'abordant: l'Univers Dunien est connu, l'effort intellectuel pour y entrer minime, l'achat du premier tome entrainerait le second, du second le troisième et rdv donnés pour Dune_La Génèse (trois tomes) et Dune_La fin avec "Les chasseurs de Dune". De Dune en Dune effort minimum..!
Ainsi, à mon sens l'effet marketting est palpable, perçu comme tel et pourtant quand on aime, hein..! Tout çà me fait rire quand me constatant bouffer une série de préquelles, je n'ai jamais pu franchir le "Mur" de "L'Empereur-Dieu de Dune"..!
Face à cette pléthore dunienne je ris en constatant qu'il manque une saison à Helliconia..!
Quand même le concept de Livres-Univers m'enthousiasme au plus haut point quand consistant à crédibiliser une création pour la rendre plus forte que la réalité..!
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dernière édition : 09/08/2007 à 17h14
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RE : Livres-Univers
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09/08/2007 à 21h53
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Tiens ? Et pourquoi manquerait-il une saison à Helliconia ? Aldiss décrit une planète, un monde animé de mouvements qui lui sont propres dans un système solaire comportant deux soleils, si mes souvenirs sont bons. Cette situation particulière suffit peut-être, sur le plan astronomique, à justifier l'existence de trois saisons, plutôt longues d'ailleurs.
Si je suis en train de me fourvoyer, je suis certain de lire des posts rectificatifs, propres à rétablir l'othodoxie. Merci par avance.
Et puis ça ferait un 4ème tome à lire, du coup il faudrait relire les trois premiers afin de se remémorer toutes les péripéties ...
Je m'engage peut-être beaucoup, mais je crois même que le texte comporte une explication cohérente, quant à ces trois saisons au lieu de quatre. Disons que c'est sans garantie et que je croise aussi les doigts.
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dernière édition : 09/08/2007 à 23h09
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