Lectures de septembre, d'octobre l'antichambre

Suis en train de lire Neuromancien de Gibson : Après un début très difficile, proche du découragement ; je ne comprenais pas la moitié de ce que je lisais ; je commence à m'habituer au langage, aux noms exotiques et aux néologismes et je vais peut-être finir par apprécier ce bouquin.
Exceptionnellement, je me dis que lire la critique d'oman dès le début du livre (ce que je n'aime pas faire habituellement) est une plutôt bonne idée. Ça aide.

		Citation : Facile.

et plus encore avec l'illustration originale (avec un quatrième auteur en bonus) :



(Paul Brazier pour Interzone 117, 1997)

Plus de 300 pages lues de "L'Espace de la Révélation" d'Alastair Reynolds.
Et je suis surpris.
Ni favorablement ni défavorablement. Cà se laisse lire et c'est bourré de belles trouvailles science-fictives ponctuelles, malheureusement esseulées et apparemment sans lendemain.

Le début de cet énorme cycle me fait penser à la "Compagnie des glaces" de G.J. Arnaud, non par les thèmes de l'un et de l'autre qui sont très dissemblables, mais par l'utilisation méthodique et maitrisée de certains tics d'écrivain.
Ce sont quasiment les mêmes et chez l'un et chez l'autre:
_cette énorme mosaïque de destins alternés au coeur de chapitres courts,
_cette propention à maintenir le lecteur au creux d'un suspense systématiquement en phase rebond, posé à chaque fois à la fin de chaque chapitre,
_cette profusion (quelquefois éprouvante) de mystères en sédimentation constante qui, de temps à autre, trouve embryons d'explication au cours d'un résumé.

Il existe, derrière chaque énigme APPAREMMENT résolue, quelques autres mystères déjà bel et bien en prise et d'autres dans le prévisible. En gros, il y a toujours quelque chose qui retient, dont l'explication viendra. Oui, mais quand ? C'est typique de la "Cie des Glaces" et je parie que les mêmes mécanismes vont perdurer chez les Inhibiteurs. C'est de bonne guerre, chat et souris auteur-lecteur, que le premier retienne le second durant les quatre autres très gros tomes à venir (autre point commun donc, la masse, entre Arnaud et Reynolds)

Ceci dit, le peu déjà lu, n'est peut-être que peu représentatif de la suite et, d'ci peu, la ressemblance détectée (si je ne suis pas le seul à la percevoir) cessera.

sandrine >> L'auteur bonus est-il Samuel Delany ?

bravo, je crois bien que c'est cela, si j'en crois ce portrait de l'auteur :



(Fabian, 1982)

Le dernier homme de Shelley...

Je commence à m'essouffler...

A souffrir, même un peu...


Vivement qu'il n'en reste plus qu'un... !!!

Il me semble que Kindred n'est pas un prénom, mais un nom de famille, comme Allan pour Poe.

Petite interruption de Rosa pour lire La créode de Wintrebert. Comballot a choisi d'y revisiter plus de 30 ans de carrière non pas de manière chronologique, mais thématique.
En un mot comme en cent, chef-d'oeuvre. Une excellente occasion de découvrir l'auteur pour ceux qui l'ignorent.

		Citation : Citation : Pourquoi Franz? C'est la véritable énigme de l'univers. Pourquoi Franz?

Parce que 42 !

		Citation : Il me semble que Kindred n'est pas un prénom, mais un nom de famille, comme Allan pour Poe.

Je plussoie d'autant plus que Kindred est traduit grosso modo par "famille". L'aspect tautologique de ce nom de famille mérite à lui seul son emploi, n'en déplaise à Marcel Franz ^^ !

Pour info j'avance dans l'énigme de l'univers, et meme si quelque fois je suis un peu perdu, les idées décrites sont carrement génial !