Lectures de septembre, d'octobre l'antichambre

		Citation : l'aspect uchronique qui me ferait penser à un croisement entre Silverberg et Priest

C'est même plus qu'uchronique... Il n'y a pas de mots pour désigner ce genre de SF qui repose sur la description d'univers fondés non pas sur une divergence de l'histoire comme l'uchronie, mais sur des théories scientifiques que l'histoire des sciences a finalement condamnées... Appartiennent aussi à ce genre -je m'y étais intéressé de plus près il y a quelques années- une autre nouvelle de Ted Chiang de ce recueil, "32 letters", "Sail on, sail on !" de Farmer, "Celestial matters" de Garfinkle, "The edge of the world" de Swamwick, "The World as we know't", de Waldrop, peut-être "Schild's Ladder" de Egan (en tout cas c'est un monde qui obéit à une physique alternative à la théorie des cordes, me semble-t-il...)... Erudit(e)s vous pouvez compléter.

Gravité de Baxter ?

Ah je sais pas je l'ai pas lu...

Je note ton effort Franz de relire L'éniigme de l'univers...
C'est vrai que de prime abord ça ma aussi parru obscur

Dans Gravité, les humains vivent dans une nébuleuse à l'atmosphère respirable ou la très forte gravité à des conséquences sur l'organisation des systèmes planetaires; tailles des planètes plus petites, orbites très rapprochées etc...

		Nostromo : Dans Gravité, les humains vivent dans une nébuleuse à l'atmosphère respirable ou la très forte gravité à des conséquences sur l'organisation des systèmes planetaires; tailles des planètes plus petites, orbites très rapprochées etc...

Bon, mais ici, c'est simplement la description de conditions très éloignées de celle de la Terre et un peu "paradoxales", dans la tradition de la hard SF genre Mission of Gravity. En tout cas ce que tu en dis est alléchant...
Moi, le genre que je désigne, ce sont des mondes qui fonctionnent, par exemple, comme les Grecs de l'Antiquité se le représentaient, ou bien comme la chimie pré-Lavoisier (avec la théorie du phlogistique) se représentait la combustion, etc. Pour Tower of Babylon, c'est comme les anciens Hébreux se représentaient le monde... J'ai eu tort de mettre Schild's Ladder dans le tas... Parce que là c'est une Théorie du Tout alternative... Mais alternative à quoi puisqu'il n'en existe toujours pas (à part le truc du surfer, dont on n'entend plus parler...)

Lobo> Oui tu as raison, le Baxter ne rentre pas vraiment dans cette catégorie.
Ton analyse de la nouvelle de Chiang que j'avais aussi trouvé décevante me donne envie de la relire.
Dans la série de Greg Keyes, l'âge de la déraison, l'ether,théorie en vogue au 18eme siècle est une réalité scientifique.
Dans le dernier McLeod aussi me semble t il.

>> lobo

La nouvelle Le conférencier fantôme (Ghost lecturer) de Ian Watson :

"Une terre où l'on a ressuscité Lucrèce et qui se met à coïncider avec la vision atomistique du poète-philosophoe latin..." (4ème de couv' du recueil Les oiseaux lents)

		Nostromo : Dans la série de Greg Keyes, l'âge de la déraison, l'ether,théorie en vogue au 18eme siècle est une réalité scientifique.

Voilà, typique...

		Jim : Le conférencier fantôme (Ghost lecturer) de Ian Watson : Une terre où l'on a ressuscité Lucrèce et qui se met à coïncider avec la vision atomistique du poète-philosophoe latin

Aussi... Je cherche ça toute affaire cessante... More, more...

Pétain de Marc Ferro, qui commence en 1939.
C'est assez étrange de voir un grand nom de l'école des Annales se confronter à un genre aussi peu compatible que la biographie.
Mais l'exercice est néanmoins passionnant, et la préface, où il affirme que l'historien n'est ni avocat ni procureur, car l'histoire n'est pas un tribunal est absolument passionnante. Certains procureurs de l'histoire devraient la lire et la méditer.