Lectures de septembre, d'octobre l'antichambre

		Citation : Comment le personnage principal se représente le monde une fois qu'il lui est arrivé ce que vous savez ? En anglais il parle de seal cylinder ou de cylinder seal je n'ai plus le texte sous les yeux...

Je me réponds à moi-même... Il n'a que cette image à sa disposition -un sceau cylindrique- pour se représenter son monde... Des figures proches sur le rouleau d'impression se retrouvent très éloignées une fois déployées. Mais en fait, cette image ne rend pas parfaitement compte de la forme du monde qui a une topologie genre anneau de Moebius "à une seule face"... Quelle belle nouvelle ! Elle a la même structure qu'une histoire très célèbre de Williamson the galactic circle et relève d'un sous-genre rare, ces récits où le monde est comme se le représentent les hommes de l'époque... Genre dont relève par exemple la nouvelle de Farmer, Sail on, sail on !

Gracie : +1 avec Olivier...

La tour de Babylone est un texte sur lequel j'ai un avis un peu mitigé, pour ma part.
L'idée est formidable, le traitement est intelligent, mais l'écriture est un peu poussive. Peut-être que le sujet est trop ambitieux pour un premier texte.
Par contre, Histoire de ta vie, quel chef-d'oeuvre !

		Citation : La tour de Babylone

Texte bien écrit, certes, mais dont on voit la conclusion à 3 lieues contre le vent, genre dès la 3ème page. Plutôt banal, mais fort bien rédigé. Chiang se déchaine vraiment dans l'histoire de ta vie qui mérite le top ten des meilleures nouvelles jamais écrites ainsi que dans l'enfer quand dieu n'est pas là et 72 lettres.
Maintenant, si le bonhomme n'écrit qu'une nouvelle par an, cela lui est peut être plus facile de produire du concentré de qualité ;-)

Pas d'accord du tout avec Franz. Ce n'est pas tant la conclusion qui est intéressante et ce n'est sans doute pas pour ça qu'il a écrit la nouvelle (plusieurs chutes auraient été possibles d'ailleurs, ce n'était pas la seule qui s'imposait "dès la 3ème page") que la façon dont il prend au sérieux la représentation du monde de l'époque (enfin, pas tout à fait puisque...), c'est à dire le monde sublunaire, la lune à bonne hauteur, le soleil un peu plus haut (j'ai adoré le passage où la tour passe au niveau du soleil, où les briques ne sont plus assemblées par le bitume comme ailleurs...), les étoiles encore plus haut (avec des collisions de temps en temps), et la voute du ciel (the vault of heaven) comme un véritable plafond... Voilà du SoW La description de la montée m'a fait planer, surtout quand on ne voit plus le bas et pas encore le haut... Et la façon dont ce personnage avec les catégories mentales de son époque se représente le monde (the shape of the world, les derniers mots), m'a ému... Si si, une belle nouvelle en vérité.

D'accord avec Lobo, cette approche cosmogonique assez atypique dans sa conclusion est suffisamment rare pour être saluée.

J'entame juste des Milliards de Tapis de Cheveux

		Citation : J'entame juste des Milliards de Tapis de Cheveux

Aaah!
La chance !

Un ouvrage très réussi en effet : 4 ou 5 ans après, j'en conserve un excellent souvenir

		Citation : Pas d'accord du tout avec Franz. Ce n'est pas tant la conclusion qui est intéressante et ce n'est sans doute pas pour ça qu'il a écrit la nouvelle (plusieurs chutes auraient été possibles d'ailleurs, ce n'était pas la seule qui s'imposait "dès la 3ème page") que la façon dont il prend au sérieux la représentation du monde de l'époque (enfin, pas tout à fait puisque...),

Euh t'es pas d'accord avec quoi?
Ce que j'écris c'est justement que la nouvelle ne vaut pas par la conclusion que l'on voit arriver de trop loin: l'écriture par contre en est interessante par l'aspect uchronique qui me ferait penser à un croisement entre Silverberg et Priest. Si la forme est originale, le fond n'en reste pas moins banal (pour moi).
Je viens de relire par acquis de conscience l'enigme de l'univers de Greg le kangourou. Je confirme ma première impression: c'est verbeux, confus et mal écrit. Je dois vraiment être eganophobe. Tiens j'vais me lire des trucs plus à mon niveau, je vais me faire une cure de Jimmy Guieu