Lectures de Novembre

Le Haut-Lieu et autres espaces inhabitables, Serge Lehman.
Un recueil de nouvelles plutôt hétréroclite, avec du fantastique et de la SF, des nouvelles courtes et des plus longues, mais toujours de qualité, imaginatives et intelligentes. Je ne connnaissais pas Serge Lehman et ça m'a donné envie d'en lire plus.

Pixel Juice, Jeff Noon.
Mouais. J'avais bien accroché à l'imaginaire ed Noon sur Pollen et Vurt, mais là... Beaucoup de nouvelles très courtes qui ne vont nulle part, quelques bonnes idées pas exploitées. Au final, une grosse proportion du recueil m'a paru ancedotique, vite lu vite oublié, et quelques trucs m'ont franchement agacé (les intermèdes "mix" ou "dub", sans intérêt à mes yeux).

J'ai entamé les achats des utopiales:

relecture du maitre du haut chateau de Dick

Rêve de Fer de Norman Spinrad (qui m'a fait une dédicace merveilleuse...)

		galvin : Pixel Juice, Jeff Noon. Mouais. J'avais bien accroché à l'imaginaire ed Noon sur Pollen et Vurt, mais là... B

Tiens c'est rigolo ça. Je suis fan de Vurt et Pollen, pas encore lu Pixel Juice. Ton impression est la première remarque que je lis de la part de quelqu'un qui a lu les trois. Je dis c'est rigolo, parce que tous ceux que je connais qui n'avaient jamais lu Noon avant d'attaquer Pixel Juice l'ont trouvé de "excellent" à "grosse claque".

Fini La Rançon du temps de Poul Anderson. La vache. Ouah. Le deuxième texte, le court roman L'année de la rançon laisse une impression mitigée. Le style est plutot pas mal, les changements de narrateurs donnent un effet tout à fait saisissant, mais vraiment c'est trop court, l'intrigue principale est expédiée en une page alors qu'il y avait matière à faire beaucoup plus intéressant.
Mais alors Stella Maris! Quelle merveille que ce texte. Profond, maitrisé, documenté. Des bonds à rebours dans le temps qui permettent de découvrir petit à petit un personnage central de plus en plus complexe, paradoxalement (comme une sorte de construction à l'envers dans le temps). Des rapports compliqués, des interactions subtiles - ou brutales - entre les Patrouilleurs et leurs sujets d'étude. Vraiment un grand roman, et en plus la sensation que Poul Anderson approfondit de plus en plus son idée de Patrouille du temps - les aventures un peu simplistes du premier tome ont largement fait la place à une oeuvre très mature. Le deuxième tome m'avait beacuop plu, celui-là m'a impressionné.

Commencé LGM de Roland C. Wagner - accessoirement mon premier J'ai Lu depuis, ouh là, peut-être bien deux lustres.

Je viens de lire la première partie de La forêt de cristal de Ballard.
Que dire ?
Sublime ? Splendide ? Envoutant ?

		Citation : Et étonnamment, plus que les ressorts fantastiques du récit qui posent le roman sur CSF, ce sont les conditions climatiques auxquelles se heurtent les hommes, la mise en oeuvre des moyens de l'époque et les affres de l'homme face à une nature hors norme qui m'accrochent.

Tout à fait d'accord avec Lacroute,c'est vraiment la meilleure part du livre et qui en font une lecture passionnante
l'aspect surnaturel semble plus artificiel

Enfin commencé L'accroissement mathématique du plaisir, de Catherine Dufour. Il y a des textes que j'aime beaucoup, d'autres... moins. Mais j'aime toujours son écriture, l'adéquation du fond et de la forme, et l'ampleur et la précision du vocabulaire.

En parallèle, je lis The privelege of the sword, d'Ellen Kushner, son dernier roman, qui a eu le Locus 2007(Fantasy).

En plein dans le recueil Les quatre vents du désir d'Ursula Le Guin. Je suis assez surprise par la proximité temporelle des nouvelles. C'est la première fois que Le Guin m'est si proche en termes de temps. Son humour est plus immédiat que dans les autres textes (nouvelles ou romans) d'elle que j'ai pu lire jusqu'ici. Alors, bien sûr qui dit recueil dit niveau variable des textes, pour moi, Le Journal de la Rose domine la première moitié du livre.

Aux 3/4 du recueil La loterie de Shirley Jackson, un auteur que je ne connaissais jusque là qu'au travers de l'excellent film de Robert Wise, La maison du diable, et de quelques bonnes nouvelles dans des Territoires de l'inquiétude.

A la lecture, rapidement, je sentais poindre la déception face à des histoires singulièrement anticlimatiques et souvent prévisibles.
Je sautai à la dernière nouvelle, celle du titre, présentée comme un classique : une lecture certes agréable mais un sujet déjà traité ailleurs de manière plus percutante.
Sans conviction , j'essaie quelques pages de plus... et se forme nettement le portrait de l'individu pris au piège de ses frustrations, d'une socièté déshumanisée, de foyers où l'on ne communique plus.
Dès lors, l'ensemble acquiert une belle cohérence, l'ennui éprouvé auparavant apparaît être celui des personnages et le ton sotto voce impose son caractère insidieux.

Bref, l'attaque en bouche n'est pas fameuse mais ça a du retour!

Viens de commencer le tome 2 des Galaxiales, de Demuth. Agréable lecture.

		vda, en pleine cure d'intoxication, a écrit : En plein dans le recueil Les quatre vents du désir d'Ursula Le Guin.

Pas mon préféré, çui-ci, je ne l'ai guère lu que 2 ou 3 fois en 25 ans, c'est dire !