Lectures de Novembre

Moi il est dans ma pile... Tu l'as fait dédicacer Steph?

ce qu'il a fait de mieux jusqu'à présent , ama.
Là je suis dans market forces , et ce n'est pas entièrement convaincant , jusque là .

Fini LGM de Roland C. Wagner .
Savoureux. Vraiment. Un bel hommage loufoquement sérieux ou sérieusement loufoque, je ne sais trop comment dire, à la SF classique tout en se tournant vers la SF moderne. Une uchronie improbable expliquée par de la Hard SF vachement gonflée. Etonnant trait d'union, maitrisé. Bourré de références. Selon votre âge et votre éducation, vous lirez le nom de la cité martienne comme une référence quasi-inconnue-début-du-siècle-dernier (russe) ou comme un clin d'oeil aux programmes pour enfants récents (français). Comme souvent chez Wagner, un tas de clichés placés là volontairement, voire revendiqués dans le texte même. Le briquet KGB, hahaha. Le couple enlacé à la fin, hahaha.
Si vous vous plaisez à railler les USA, ce texte est pour vous, Wagner ne s'en prive pas, avec de très bons passages. Non pas que les Russes vaillent mieux. Oui, c’est les USA contre les Russes, comme dans le bon vieux temps (pour les plus de 15 ans), et rien que ça, moi ca me réjouit. L’ambassadeur martien m’a fait irrésistiblement penser à ce personnage délirant de l’univers des comics Marvel: l’homme impossible
L’univers de LGM a des échos du notre, mais est aussi profondément différent. Alors pour nous aider, Wagner nous livre le contexte. Tel quel. Les chapitres sont intitulés: Contexte. Comme ça c’est clair.
Faites vous plaisir, lisez-le.

J'ai commencé Dans la dèche au Royaume Enchanté de Cory Doctorow.
Ce qui m'amène une réflexion.
Ce roman est fondamentalement différent de LGM, ou encore de ma précédente lecture, La rançon du temps. Et pourtant tout ça reste de la SF et forme un tout cohérent au sein de cette branche de la littérature.
Vous en connaissez d'autres, vous, des formes de littérature qui vous enmène dans autant d'endroits et de sociétés différents?
Moi pas.
Et après, on vous dit que la SF c'est pas vraiment de la littérature. Ben merde.

		Citation : Les chapitres sont intitulés: Contexte. Comme ça c’est clair.

c'était pas déjà chez Brunner ?

		Sandrine : c'était pas déjà chez Brunner ?

Bon sang, mais c'est bien sûr. Tous à zanzibar. Merci Sandrine pour ce rappel. Bon sang, je l'avais complètement loupé! Honte sur moi.

Lu dans le métro hier:
Au coeur de l'orage, recueil de nouvelles de l'immense Norman Spinrad chez PPSF.
Un régal. Un des 10 meilleurs recueils de nouvelles SF que j'aie lus. Olivier, grand amateur de nouvelles devant l'eternel,ce bouquin est fait pour toi!
Le paysage hétéroclite livré par le grand Norman va de tendances pulpissimes époque âge d'or à la dérision absurde mouvance Scheckley/Shaw. Un vrai petit bijou à savourer et qui rappelle également que le livre d'or PPSF consacré à l'auteur vaut lui aussi le déplacement.
Norman Spinrad c'est vraiment de la balle :)

		Citation : Au coeur de l'orage, recueil de nouvelles de l'immense Norman Spinrad chez PPSF. Un régal. Un des 10 meilleurs recueils de nouvelles SF que j'aie lus. Olivier, grand amateur de nouvelles devant l'eternel,ce bouquin est fait pour toi!

Je plussoie vigoureusement !
Spinrad est un nouvelliste époustouflant, quoi que trop souvent négligé (comme Dick en fait, quoi que Dick vaille surtout et essentiellement pour ses nouvelles, où il perd pas autant pied que dans ses romans).

Fini Efeilheim,bon moment de lecture,avec certaines scènes assez émouvantes et pas mal de maladresses aussi,mais bon, vaut le coup quand même.
Lu aussi La vieille anglaise et le continent de Jeanne Debats,sur un thème interressant une novella qui aurait méritée un plus grand développement et une ecriture plus recherchée.

Je commence Hollywood blues de Kim Newman

Pas épaisse la vieille anglaise ? Rachitique, non.
J'avoue avoir été tenté, mais 8 euros (si je souviens bien) çà repousse ...!

Je viens de terminer les trois premières nouvelles du Bifrost 52.
Toute excellentes, avec un point d'orgue pour celle de seulement quatre pages de Bruce Holland Rogers, Don Ysidro, très, très très belle.