Lectures : en 2020, pas de livres vains

		Citation : Et puis cet auteur a beaucoup d'humour.

Un humour vraiment singulier, à la fois déjanté et pince-sans-rire.

L'Affaire Léon Sadorski- Romain Slocombe .

Fini le Shepard, qui me laisse mi-figue mi-raisin, à cause de sa fin.

Je commence Retour de service de John Le Carré.

Le roman de Le Carré est pas mal, mais ce n'est pas mon type de littérature (j'apprécie toutefois sa lucidité sur la Russie, que semble confirmer un rapport publié Outre-Manche ; sans doute son oeuvre est-elle trop ancrée dans le présent ?
C'est sans doute pour cela que j'ai apprécié L'espion qui venait du froid, réflexion plus intemporelle sur la raison d'Etat et son amoralisme viscéral).

J'ai relu Il est difficile d'être un dieu, et je donne mon avis dans la fiche idoine :
http://www.culture-sf.com/il-est-difficile-d-etre-un-dieu-Boris-Strougatski-Arkadi-Strougatski-cf-326
Les frangins sont au panthéon de ma sf.

Contes à mi-voix Tome 1, La soupe de la mamée - Jean-Pierre Chabrol.

Le voleur de Georges Darien.

Métrocéan 2031 - Louis Thirion .

Mozart en verres miroirs de Bruce Sterling.

En parlant des années 80...

Préface décousue mais pas inintéressante.
Par contre, les nouvelles... Je n'en ai lu que 3, et vraiment rien de renversant.
C'était peut-être avant-gardiste dans les années 80, mais 35 ans après... c'est comme Neuromancien. Une vieillerie totalement dépassée et illisible.
Le texte de Gibson est ridicule (à défaut d'être imbitable comme Neuromancien et Comte zéro).
Maddox se croit super-original avec son remake de L'homme qui valait 3 milliards (Bob Shaw a fait infiniment mieux et bien avant) sur fond de nouvelle guerre du type Viêt-Nam (Shepard a fait bien mieux). Bref, c'est long et pas palpitant.
Cadigan : j'adore ses nouvelles fantastiques. Elle est l'une des plumes les plus fines et les plus redoutables avec Lisa Tuttle. Mais là, c'est juste mauvais.

Je crois que je vais juste lire les auteurs qui m'intéressent (Rucker, Bear et Sterling) et laisser tomber le reste.

Les armes secrètes de Cortázar et j'attaque Adios Hemingway de Leonardo Padura

Ego fatum de Jan Thirion .