Lecture de Mai, je m'y mets ....

Satan S.A. de Francis Ryck

Relecture (une paille: plus de trente balais après au bas mot) de "Un Bébé pour Rosemary" de Ira Levin.
..et surtout après avoir visionné pour la première fois, enthousiaste, sur Arte il y a quelques mois l'adaptation réalisée par Polansky..

..et bien, à la moitié du roman, j'ai l'impression que le film était plus percutant, plus condensé autour de ses deux pôles principaux: Rosemary et surtout la maison qui n'a pas dans le lu l'omniprésence qui est la sienne dans le vu. Mais il est vrai que, connaissant les ressorts de l'intrigue, je perds son suspens, donc, sans doute le principal de son intérêt..!

Anaisthêsia d'Antoine Chainas. Rien à dire, Chainas y est toujours excellent.
Etrange impression, par rapport à Versus, de passer d'un extrême à l'autre, de The exploited à Joy division, en quelque sorte. Ce qu'exprime très bien cette critique.

		Citation : et surtout la maison qui n'a pas dans le lu l'omniprésence qui est la sienne dans le vu.

Polanski aime beaucoup étudier l'influence du logement sur les héros, ainsi que les huis-clos : Le locataire est à cet égard l'un de ses films les plus intéressants (et un excellent roman de Topor).

..ce qui, peut-être, pourrait nous faire inaugurer ici un fil traitant du couple habitat/SF.
Il y aurait à dire, sans nul doute, à moins que nous nous y soyons déjà épanché ..?

Dégénération future d'Alain Blondelon (suite d'Onde de choc).

Bon, c'était pas prévu, mais j'ai fait une escapade rapide (et mouillée ! P... de grêle) aux Imaginales. J'ai une cargaison de romans dédicacé, donc :-) Je vais attaquer celui-là : je vous dirai ce que j'en pense (mais à part la trilogie du "Projet Mars", j'avais tout aimé de l'auteur...) :

		Citation : et surtout la maison qui n'a pas dans le lu l'omniprésence qui est la sienne dans le vu.

Le fameux Dakota...

Oui, mais pas que..! Quand les scènes d'intérieur participent aussi au phénomène, à un tel point que l'on se surprend souvent à ne pas reconnaitre "vraiment" l'appartement de Rosemary et Guy de scène en scène..!

Commencé hier Histoires paradoxales : si le premier texte annonce la couleur, je crains que ce recueil s'adresse plus aux aficionados de Dick que moi...

>Kderre : j'ai fait l'impasse sur Epinal cette année, même si ç'a été un crèvecoeur étant donné la présence d'Eschbach (dont moi aussi j'ai aimé la plupart des écrits) et celle de Gail Carriger. J'ai hâte de connaître ton avis sur Copie parfaite, en tout cas !

Je suis partagée à propos de Lothar blues, de Curval :-s. Quelqu'un l'a lu ?