Lecture de Mai, je m'y mets ....

Je commence....

je vais déblayer ma p;a;l;;;

P**, mais quand va-t-il se passer quelque chose dans ce p** de dernier livre de Stephen King, 22/11/63 ! J'en suis à la page 650 (équivalent de trois romans "à l'ancienne") et il ne se passe RIEN depuis 400 pages... Un tunnel fait de la description minutieuse des faits et gestes de Lee Harvey Oswald depuis son retour d'URSS, observés de loin par le narrateur, faits et gestes qui consistent d'ailleurs surtout à battre sa femme... C'est toujours comme ça Stephen King ?

Ce qui m'inquiète au sujet du présent King, et ne concernant que mon propre ressenti au bout de 500 pages lues, est le fait que ce roman est un page-turner moulinant dans le vide, brassant de la digression à n'en plus pouvoir, jusqu'à plus soif, tirant les grosses ficelles d'une narration étirée comme de la guimauve.
Oui, mais page-turner néanmoins, aussi bizarre que cela paraisse, qui voit se diluer dans une intrigue sentimentale digne d'Harlequin, dans une pseudo exploration des 50's et des 60's, dans une documentation historique traitée à l'aquarelle, une intrigue temporelle que d'autres auraient exploité efficacement en moins de pages. Quant à l'effet thriller, ne subsistent que de loin en loin, l'homme aux cartons multicolores et un "jimla" énigmatique..!
Ne me reste à lire qu'un ultime tiers, mais si le mode de progression continue de la sorte: j'aurai bêtement perdu mon temps..!
Pour répondre à BC, King est connu pour cette dilution de ses intrigues, mais jusqu'à présent cela ne me dérangeait pas plus que çà, y trouvant paradoxalement motifs de satisfactions.
En outre, usant de voyages dans le temps il semble se contrefoutre des paradoxes induits (ou les réserve pour la fin), ce qui prive l'habitué du jeu habituel avec les règles du genre. Exemple: il achète en 1958 la même chemise qu'il porte déjà sur le dos.

Bruss: excellente illustration de couverture que celle du "Rivière Blanche"..!

Et entre "Truc" et "Cà" de King, il n'y a même pas l'épaisseur d'un nez rouge de clown..! Un rapport...?

		Citation : Oui, mais page-turner néanmoins, aussi bizarre que cela paraisse

C'est exactement ça ! C'est tout de même un page-turner, je voulais le dire dans mon post mais je n'ai pas su comment le tourner... Je peste parce que j'ai envie de continuer mais j'aurais peut-être passé beaucoup de temps à lire une histoire qui risque au final de faire pshitt...

Et c'est une des forces de King, celle de toujours pousser son lecteur vers la page suivante, même si cette dernière est tout aussi vide que la précédente. Et c'est encore plus vrai avec ce présent roman qui tricote de l'air sur du vent, mais qui laisse espérer la peur quelque part au détour d'une routine . Et à ce petit jeu, seuls deux de ses romans m'ont franchement déplus: "Cellulaire" et "Dreamcatcher".
Je ne sais plus qui et où quelqu'un a envisagé que King pouvait se permettre le luxe de coucher sur papier le contenu de sa poubelle sans que cela dénote un brin..!

Bon, c'est pas tout çà, mais il me faut continuer ce lent voyage à la rencontre de Lee Harvey Oswald

Je lis HERVE THIELLEMENT, le Dieu était dans la lune
c'est du space op où il se passe un tas de trucs; Bon je n'en suis qu'au début...

J'attendrai pour l'attaquer que vous ayez fini 22/11/63 ;-D. Pour l'instant, vos commentaires ne me donnent pas plus envie que ça...

Lu Shadow of freedom, de David Weber. Bon c'est sympa, bien foutu, bien rythmé, mais ça ne m'a pas passionnée plus que ça. Je ne raffole pas vraiment du personnage de Mike Henke, en fait.

De l'abstinence de Porphyre, l'un des seuls traités connus sur le végétarisme antique.
Outre son sujet, le livre est passionnant par rapport à l'époque où il s'inscrit, celle du Bas Empire, menacé à l'extérieur par les invasions à venir, et de l'intérieur par le christianisme, que Porphyre combattra (son pamphlet ne nous est pas parvenu : il a été brûlé par les chrétiens).
Ce livre est aussi un chant du cygne du paganisme, de la ratio et de la philosophie, qui allaient disparaitre au profit du christianisme.

		Citation : Pour l'instant, vos commentaires ne me donnent pas plus envie que ça...

...et j'en suis franchement désolé, d'autant que cela risque de te bloquer pour entreprendre un autre King que celui ci, alors que certains valent le détour. Avec un certain recul je me dis que King entreprend la SF comme il déroule son Fantastique: lentement et crescendo. Il prend son temps et cette attente marque 12/11/63 d'une espèce de routine assez lassante bien qu'addictive..!