Juin au ciné du coin

		Citation : Vu L'homme qui rétrécit de Jack Arnold d'après le roman (et le scénario) de Richard Matheson. Un concept simple et puissant. Un bon rythme. Une redoutable efficacité.

Je trouve que le film privilégie plus l'aspect spectaculaire - effets spéciaux que l'intimisme qui m'avait tant plu dans le roman.

Les beaux gosses : mouais, l'archétype du film surestimé par la critique. Vivement la sortie de 12 and holding à la mi-juillet.
Hunger : toujours aussi magnifique, bouleversant, dense et sublime. Une caméra d'or plus que méritée.

Un très bon conseil en tout cas : je me souviens maintenant vouloir le voir, dans ma jeunesse. J'avais oublié son existence depuis lors... Du coup, l'envie revient... ^^

Vu ce soir Terminator Renaissance.
C'est de la daube. Mi film de guerre, mi madmax.
Des scènes grotesques (le gros robot Lego avec des petits robots dedans et une grosse main pour attraper les gens HAHAHAHAHAHA!), un remake des précédent (retour à la fonderie) .
De la daube.

28 jours plus tard (5 ans après^^) : bon, y'avait un peu d'idées, mais pas que, y'a des bons plans, des moins bons, des...
Bon, bin, ouais, moyen quoi...
Ca aurait fait un excellent téléfilm. Tant pis.

Lemming par le bon môsieur qui a créé Harry, un ami qui vous veut du bien. (avec l'acteur, Laurent Lucas)

Les dialogues sont tour à tour, très léchés, succints, froids, zombis... Je n'arrive pas à savoir si je fais parti du même monde que ces personnages à qui il manque un naturel frivole pour contrebalancer leur intense frigidité. En tout cas, ca participe à un malaise.

Les lieux (la maison du couple : l'ingénieur et sa femme), eux, font partis de notre monde. Les palissades du jardin sont plus hautes que la hauteur des yeux, typique de cet esprit français qui met des murs où il n'en faut pas ; qui met des murs face aux murs du voisin. Le francais souhaite une vie tranquille, bien planquée dans sa petite case, avec sa petite femme, et sa petite voiture, avec son petit travail... Ne pas trop déranger, s'il vous plaît.
Dominik Moll (le réalisateur) vient mettre le patchaque dans tout ca, avec des invités que j'appelle des putins de trouble-faits ! Charlotte Rampling est scotchante !

Si ce réalisateur se décide à réaliser un film d'épouvante pur et dur, il me foutrait les chtons ! Ces plans fixes portent un poids, une tension, une angoisse. La stature des acteurs font froid dans le dos. J'ai eu bien envie de les secouer. Le plan au lac, les plans dans la pénombre... niah que ca peut paraître statique, et pourtant c'est du cinéma.....
et puis, il y a Charlotte Gainsbourg...

Quelques situations m'ont quand même fais drôlement rire, dans ce film d'angoisse, heureusement d'ailleurs. Il parait qu'on rit pour évacuer son stress ; )
Bref, j'ai beaucoup, beaucoup aimé cette histoire de lemming,... tout seul dans le noir, fenêtre ouverte avec le petit vent qui siffle dehors. Les pétoches, quoi !

Très très bon film effectivement, avec une mention spéciale à Laurent Lucas, habitué des films dérangeants, comme l'excellent Calvaire.

Je n'ai pas vu Calvaire, et je n'arrive pas à dénicher sur le net Qui a tué Bambi?
Jim en avait parlé dans le thread about Lynch.
Laurent Lucas, le role lui va super. Il doit aimer ça. Quand il gueule en se tapant contre un angle d'une étagère après s'être fait mordre par le p'tit lemming, c'est de la vraie rage. Des fois, il est habité. Mais comme je 'ai dis, ca manque un peu de gaieté.

Ah, j'ai enfin eu le temps pour Fargo...
Je ne sais pas quoi en penser encore, faudrait que je le revois... :S


(en dehors de l'excellente tenue du travail formel, à tout niveau)

		Citation : Fargo

Un de mes films préférés. Vu plusieurs fois et apprécié à chaque fois, je ne m'en lasse pas (et c'est rare).

Je préfère - pour l'instant - The Barber et Barton Fink...
J'ai Miller's crossing sur le feu...
Tout de suite après Fargo, je me suis dit : ouais, c'est très bien foutu, comme d'hab pour les Coen ; C'est très américo-américain, je trouve, dans le traitement des personnages, de l'histoire - truculente, d'une image de l'amérique, ça marche certes. En même temps, je me suis dit : et puis ?
C'est à ce moment que je me suis souvenu de ce perso d'origine asiatique qui rencontre l'héroïne et lui raconte son histoire. Après on apprend que l'histoire est fausse. Ca rejoint l'avis de départ - histoire vraie - démentie à la fin (si on peut dire parce que l'avis initial, j'y ai pas cru). C'était troublant, ce perso, parce que, dans mon souvenir immédiat, ce passage ne servait à rien dans l'histoire...
Du coup, je me suis dit : j'ai du rater quelque chose... :s ou (alors, c'est un effet de manche ?)
Alors, je sais plus trop quoi penser. Donc il faut que je le revois.

Pardon pour cette longue note, alors que c'est pas de la sf...