Ah, si seulement notre chère Emma avait croisé l'insaisissable demoiselle dans quelque relais spatiotemporel...
Sans doute pourrait-elle alors nous mieux informer de sa personne
(dans les limites de ce que l'on peut révèler d'une jeune femme de bonne éducation, cela va sans dire)
M'étonnerait fort qu'elle soit passée chez Sir
Alfred...
Chez
Jacques Tourneur? J'y songeai aussi. Dans une histoire du genre de
Cat people...
En tous cas, l'ensemble de la vidéo, la réplique et, surtout, le terrible roulement d'yeux me feront délaisser le
film noir pour me concentrer sur le cinéma fantastique.
Wait and see...
(mais sûrement pas COMING SOON, je le crains)
Sinon, vu deux pellicules transpyrénéennes
(on dit bien transalpin... :-P) :
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Time crimes (traduction directe de
Cronocrimenes qui par un bel hasard retrouve une allitération)
Un premier long-métrage de
Nacho Vigalondo.
Un paisible banlieusard aperçoit, au travers de ses jumelles, une jeune femme dans les bois voisins. Dévêtue.
Dans l'intention très probable de lui préter un pull, il part à sa rencontre et constate qu'elle a été victime d'une agression. Et que l'agresseur rôde encore dans le secteur...
Au cours des péripéties qui s'ensuivent, notre humble héros se retrouve renvoyé dans le passé et s'emploiera à prévenir la future victime. Evidemment, les paradoxes temporels vont sensiblement compliquer l'affaire...
Le principal intérêt du film est son scénario : le puzzle de causes et conséquences découlant du voyage temporel est remarquablement reconstruit.
Je ne doute pas qu'il puisse rester 2 ou 3 petits blancs, des paradoxes en suspens; toutefois, ils ne me sont pas apparus à cette première vision. Et c'est la cohérence de l'ensemble qui m'a frappé.
Un direct-to-video sympathique et malin, qui finira certainement en remake hollywoodien...
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Darkness de
Jaume Balaguero.
J'approchais ce film avec une petite appréhension, le peu d'écho que j'en avais eu à sa sortie était vraiment catastrophique (
un aperçu des critiques US) et depuis je n'en avais plus entendu parler...
Alors certes, il a des défauts : un sujet rabâché (la maison maudite), des acteurs qui ne sont pas au top (mais leurs personnages ama volontairement stéréotypés ne requéraient pas qu'ils y soient), des effets de caméra (tremblements chroniques) plutôt inutiles et inefficaces...
Mais j'ai trouvé que l'ensemble se laissait voir sans déplaisir.
J'ai apprécié la fin (bien qu'elle soit un peu prévisible) et le traitement de l'obscurité "vivante" (j'aurais bien aimé en sa-voir plus).
[certain plan et le personnage du père renvoient clairement à Shining et un aspect de l'histoire au précédent film de Balaguero, La secte sans nom]