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Sujet proposé le 22/07/2009 à 01h00 par Bull |
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RE : Hard Science en général et Egan en particulier
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10/08/2009 à 23h30
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| | | | | | Gracie :
Le monde inverti c'est de la hard-sf ? |
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J'en profite pour faire une hyperbole :) à la 47ème min 13 sec de la conférence de Irène Langlet, une remarque sur Le monde inverti révèle sa dimension mathématique.
La Hard SF dans le Monde Inverti intervient comme un deuxième niveau de lecture.
Ca serait dommage de se priver de sa compréhension.
Ca serait comme lire la nouvelle de Pascal Mérigeau , Quand Angèle fut seule, et de se contenter du premier niveau de lecture, sans déceler les non-dits.
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dernière édition : 10/08/2009 à 23h33
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RE : Hard Science en général et Egan en particulier
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11/08/2009 à 07h19
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| | | | | | Citation :
J'en profite pour faire une hyperbole :) à la 47ème min 13 sec de la conférence de Irène Langlet, une remarque sur Le monde inverti révèle sa dimension mathématique.
La Hard SF dans le Monde Inverti intervient comme un deuxième niveau de lecture.
Ca serait dommage de se priver de sa compréhension. |
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la "dimension mathématique" apparaît dès la couverture de l'édition française (que ce soit J'ai Lu ou Folio).
Sur l'appartenance à la Hard SF, c'est un peu abusif vu le peu d'explications qui sont (si je me souviens bien). Ce n'est pas parce qu'il y a une tranche de mathématiques dans un texte que cela le place dans le champ de ce sous-genre. A ce titre, cela reviendrait à dire que, par exemple He build a crooked house (une maison tesseract, Heinlein), The year of the jackpot (des cycles de catastrophes, Heinlein aussi) ou même Convergent series (un pacte avec le diable, Niven) en font partie.
(J'ai Lu, 1976, couverture de Chris Foss)
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RE : Hard Science en général et Egan en particulier
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11/08/2009 à 18h40
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| | | | | | Citation :
Le monde inverti c'est de la hard-sf ? |
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Ce qu'en dit l'auteur
(dans une interview parue en 1975 dans Univers 02) :
"Le roman parle du monde, de la société et d'idées philosophiques. Et puis, bien sûr, je donne une explication scientifique du Monde inverti. Tu te rappelles le "générateur de translatération" ? J'aurais pu m'en penser car le Monde inverti est suffisament intéressant en lui-même; mais les gens adorent ce style d'explication. Pourtant je ne considère quand même pas que mon roman appartienne au courant "Hard Science-Fiction" (...)"
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 "Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : Hard Science en général et Egan en particulier
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19/08/2009 à 22h06
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| | | | | | Sandrine :
Sur l'appartenance à la Hard SF, c'est un peu abusif vu le peu d'explications qui sont (si je me souviens bien). |
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J'en ai fait la relecture cette semaine, et je pensais y trouver des éléments que je n'aurai pas mis sous le compte de l'explication mathématique (une brève explication qui arrive tard dans l'histoire) lors de ma première lecture. Or, je n'ai finalement rien trouvé de plus. La petite astuce mathématique est assez "superficielle" dans sa mise en place... Et, c'est cela qui donne à ce livre sa simplicité.
C'est d'abord la cohérence des perceptions de l 'apprenti, et leur permanence qui donnent un cachet à cette réalité, on croit suffisament ce que l'on voit.
J'avais lu dans un science&vie que notre capacité à faire des mathématiques découlerait des caractéristiques de notre vision : du flux incessant de couleurs et de formes chaotiques qui arrive à notre oeil, le cerveau isole les objets réels en ce qu'ils ont d'invariant. ("La recherche d'invariant est précisément ce qui caractérise l'activité mathématique.") Si les mathématiques existent dans notre esprit, elles jouent un rôle dans notre adaptation à la réalité... Priest l'utilise à ses fins, c'est ludique. Ca nous prend au piège.
La reine des Sciences par le roi Priestidigitateur. :)
Encore que le meilleur est encore de ne pas comprendre ce qui se passe, et de se trouver ailleurs, comme disait le mathématicien Bertrand Russell dans l'abécédaire de la relativité : ... l'impression de se trouver "quelque part" est due au fait qu'à la surface de la terre, tous les objets quelque peu massifs veulent bien se tenir tranquilles.
On est bien d'accord le voyage de Helward Mann dans le passé à de quoi troubler n'importe quelle personne qui a les pieds sur Terre.
Et pour tout le reste, c'est à dire les 90 % du bouquin, "Le roman parle du monde, de la société et d'idées philosophiques" (quoted by Jim). Un livre captivant, bougrement. J'ai rêvé d'avoir lu sa chronique sur CSF?
Tout ça pour dire/me rectifier, que pour le statut de hard SF, les mathématiques c'est pas automatique.
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dernière édition : 19/08/2009 à 22h07
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RE : Hard Science en général et Egan en particulier
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14/11/2009 à 02h36
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| | | | | | Ces phrases qui vous ont plû... :
Dans n’importe quel changement qui se produit par lui-même, l’entropie augmente toujours. L’entropie est la mesure de la quantité d’énergie incapable de se convertir en travail .
Isaac Asimov, « In the Game of Energy and Thermodynamics, You Can’t Even Break Even », Journal of the Smithsonian Institute
Au tant que nous le sachions, tous les changements vont dans la direction d’une augmentation de l’entropie, d’une augmentation du désordre, d’une augmentation du non-sens, jusqu’à l’anéantissement.
Isaac Asimov, « Can Decreasing Entropy Exist in the Universe? », Science Digest |
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D' Asimov, je n'ai lu que le cycle Fondation.
Est ce que Asimov a fait beaucoup de Hard SF ?
Si non,...
... je trouve assez intéressant de se demander pour quelles raisons un auteur de l'Age d'Or, tel que lui, a écris d'un coté des articles scientifiques pour des revues spécialisées (cf.citations), et de l'autre, imaginé des aventures dans un futur très éloigné sans s'occuper précisément de mettre en avant et d'étayer ses arguments scientifiques.
Car, le cycle de Fondation, dans mes souvenirs, ne pose aucun postulat scientifique. Il invente le terme psychohistoire, sans s'interroger sur les moyens scientifiques qu'elle mettrait en œuvre. Et, personne ne se surprendra de trouver la Seconde Fondation « à l’autre bout de la galaxie » car les vaisseaux pour atteindre ce lieu seront dans une dizaine de millénaires tout à fait opérationnels (inutilement certes, mais ils iront assez vites pour envisager un tel voyage).
Les trois premiers tomes sont géniaux (c'est un euphémisme) et débordant de sens of wonder. Et, si (uchroniquement) il avait écris cette histoire avec une plus grande rigueur scientifique et avec le même talent? Qui lirait et écrirait de la hard SF aujourd'hui?
Si Egan représente 1% des auteurs de science-fiction, c'est peut-être qu'il n'y a pas encore eu un Asimov de la Hard SF pour lancer les autres.
Décidément, j'ai maintenant très envie de lire Axiomatique.
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dernière édition : 14/11/2009 à 02h38
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