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| | Bull :
ce que vous appelez Hard-science |
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Si on me demandait sur l'instant de définir la Hard SF, je serais bien embêté
...
*cogite*
*cogite*
...
Un type de SF
où les histoires ont pour coeur et moteur l'extrapolation scientifique et technique,
où les objets de désir du lecteur
(et l'auteur est le premier d'entre eux...) sont les théories, expériences et interprétations,
où le récit, aussi loin dans l'extraordinaire qu'il puisse mener, n'exige dans son déroulement, par la rigueur de son raisonnement et son solide socle scientifique, qu'une "suspension d'incrédulité"
a minima
...
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| | Bull :
La seule oeuvre qu'à titre personnel je considère comme cela est la géniale nouvelle de Isaac Asimov :
"The Endochronic Properties of Resublimated Thiotimoline"
Avec un vrai/faux materiel et methode, et une vraie/fausse biblio.
OK, là oui, les codes de l'écriture scientifique sont respéctés. |
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Ah oui, quand même...
Peu de textes, assurément.
Mais aussi peu de lecteurs, non ? Des professionnels qui connaissent "les codes de l'écriture scientique"
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| | Gutboy :
la science fiction sans la science, ça s'appelle la littérature générale |
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"S'il n'y a pas d'élément spéculatif, ce n'est pas de la SF"
[
Norman Spinrad, dans un article que je viens de relire :
Les sciences souples (1976)]
+1
On aurait dû écouter papy
Heinlein et adopter le terme "Speculative fiction".
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| | Franz :
Un bouquin partant d'une bonne idée ou extrapolation scientifique ne peut se passer des qualités de base que l'on pourrait demander à n'importe quelle autre oeuvre. |
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+1
Cela va dans le sens de la critique de la SF selon
Damon Knight
Pierre Versins disait dans
Fiction n°96 :
"Pour la première fois, un connaisseur s'est attaqué au genre en lui appliquant non pas des critères spéciaux qui ne vaudrait que pour lui mais les critères généraux qui valent pour toute littérature"
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| | Gutboy :
Dans Les Langages de pao (...) Un argument scientifique et un concept n'importequoitesques (...) |
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Inspiré par
l'hypothèse Whorf-Sapir
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| | Citation :
sciences molles |
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Si on en juge aux ouvrages reconnus de Hard SF, on a bien l’impression que ses sciences ne remplissent pas les critères
(lesquels ?) exigés pour appartenir au sous-genre :-|
Sciences pas « dures », pas « exactes »… pas assez fiables ?
Alors que comme disait
Spinrad (même article que précédemment) :
"
A vrai dire, s'il fallait donner [à la hard science fiction] une définition significative, ce pourrait être : "une SF qui convainc son lecteur que son contenu scientifique est aussi sain, métallique et stable que le franc suisse"" ?
Si elles sont exclues de la Hard SF, comment désigner les extrapolations rigoureuses partant de linguistique, sociologie, ethnologie, etc ?
Si elles en font partie, le terme "Hard" SF, trop restrictif et pouvant induire en erreur, est maladroit.
Je n'ai lu que quelques nouvelles d'
Axiomatique et je n'ai pas été retourné :-(
Je lui redonnerai tout de même sa chance
(ainsi qu'a
Ted Chiang dont le recueil
La tour de Babylone est annoncé en poche pour janvier 2010)
Et de un !
Un auteur de Hard SF
(pas pour tous ses textes, hein) dont j'ai adoré les nouvelles (et
2001)
Quel
sense of wonder !