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Sujet proposé le 02/11/2009 à 18h19 par Jim |
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RE : En novembre, lecteurs piégés comme mouches dans l'ambre
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04/11/2009 à 14h26
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| | | | | | Citation :
J'ai aussi attaqué Les Guerres du climat, de Harald Welzer, qui n'est ni un roman, ni de la SF, mais un essai avec une bonne dose de prospective, le tout pas franchement optimiste. Pour Welzer, le XXIe siècle ne sera pas spirituel, mais sacrément belliqueux. |
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L'auteur m'a l'air sacrément lucide, quand il y écrit que l'optimisme n'est qu'un manque d'informations.
| | | | | | Citation :
The Mist est également un très bon film, humain, réel et possédant une fin terrible, j'ai toujours du mal à croire qu'elle n'ai pas été censurée (même si la violence est suggérée). La bande sonore signée Dead Can Dance apporte énormément au film (même si le thème Seraphin revient trop souvent). |
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La violence n'est pas suggérée, mais explicite, quoi que sans pathos.
J'ai aussi beaucoup aimé le choix de Dead can dance, qui colle très bien au film.
Ce qui m'a vraiment touché dans ce film, outre le refus d'un happy end qui aurait tout gâché, c'est d'insister bien d'avantage sur la dimension humaine que sur les effets spéciaux. Lesdits effets étant parfois un peu faciles, comme cette espèce de pieuvre qui attrape un employé dans l'arrière-boutique. Ce refus assumé du grand spectacle, préférant confronter Monsieur tout-le-monde à un brusque dérèglement de son univers, sans pour autant verser dans la mode du "caméra à l'épaule et docufiction façon Watkins" donne au film une dimension profondément humaine, aspect souvent négligé dans les adaptations de King.
Et puis quelle fin, tout de même !
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 04/11/2009 à 14h41
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RE : En novembre, lecteurs piégés comme mouches dans l'ambre
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04/11/2009 à 15h01
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| | | | | | Citation :
La violence n'est pas suggérée, mais explicite, quoi que sans pathos.
J'ai aussi beaucoup aimé le choix de Dead can dance, qui colle très bien au film.
Ce qui m'a vraiment touché dans ce film, outre le refus d'un happy end qui aurait tout gâché, c'est d'insister bien d'avantage sur la dimension humaine que sur les effets spéciaux. Lesdits effets étant parfois un peu faciles, comme cette espèce de pieuvre qui attrape un employé dans l'arrière-boutique. Ce refus assumé du grand spectacle, préférant confronter Monsieur tout-le-monde à un brusque dérèglement de son univers, sans pour autant verser dans la mode du "caméra à l'épaule et docufiction façon Watkins" donne au film une dimension profondément humaine, aspect souvent négligé dans les adaptations de King.
Et puis quelle fin, tout de même ! |
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En parlant de violence suggérée, je parlais de la scène finale, qui ne montre à peine quelques tâches de sang, contrairement à l'ensemble du film qui dérive souvent sur le gore plutôt malsain. Je pense que c'est un parti pris du réalisateur que de choquer profondément avec une fin désespérante, je m'étonnais du fait qu'elle n'ai pas été retirée de la diffusion, car elle est sûrement plus horrible que tout ce que l'on peut voir dans le film, malgré les tripes qui dégoulinent partout.
Je regrette toutefois le manque d'approfondissement dans la symbolique de S.King, lui qui voulait démontrer dans The Mist que rien, même pas les pires créatures de l'univers, n'est plus hideux que la nature humaine. Malgré l'excellente interprétation de certains acteurs (je pense bien entendu à la religieuse dégénérée), on n'entre pas assez dans une véritable remise en question, certes au bout d'un moment les personnages préfèrent fuir dans la brume plutôt que de rester à l'intérieur du magasin, mais on considère toujours, à la fin, les monstres comme plus mauvais que les hommes, la limite n'est pas franchie.
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 "Bizarre, le chat n'est plus sur grand-mère, elle doit probablement être froide."
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dernière édition : 04/11/2009 à 15h03
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