En décembre, lecture dans l'antichambre

>Morca : rassure-toi, je suis cohérente avec moi-même, je me suis aussi cassé les dents sur Fondation ;-p !

En règle générale, j'apprécie peu la SF de papa (le tien, Morca, pas le mien), que j'ai sans doute lue à un mauvais moment, à la fois sur le plan personnel et sur le plan littéraire. Bien pour ça que je recommandais d'attendre un autre avis que le mien à propos d'AEVV. ( Franz, je savais que je pourrais compter sur toi pour contrebalancer mon avis ;-D ! Mais rhaaa, coment as-tu pu lire 600 pages de Guieu ???!)

Merci beaucoup pour tous ces avis.
Heureusement, je n'ai pas acheté le volume, mais l'ai emprunté à la bibliothèque (ce n'est pas foutu Olivier :))... Mais il s'agit de plusieurs romans, dont Les Armes d'Isher. Hop je passe directement à la page 527 et j'entame le Cycle des Marchands d'éternité. Merci Lisbei.

De rien, voisine ;-). Cela dit, si tu as le tout gratos sous la main, le conseil d'[b'Olivier me paraît judicieux : rien ne t'empêche de tester ta propre réaction au premier roman du non-A et voir ce qui se passe.

		Citation : Morca : rassure-toi, je suis cohérente avec moi-même, je me suis aussi cassé les dents sur Fondation ;-p !

Oui. C'est toujours une question de relire ces ouvrages : comment les prendrait-on si l'on ne les avait lu plus jeune. Un attachement passéiste nous leurre-t-il ou, à l'inverse, n'est-ce pas le cumul d'oeuvres contemporaines lues par le lecteur "âgé" qui l'empêche de souscrire à ces vieilles tournures ?
Je dois dire quand même que si je peux relire du Vogt (pas tous, on est d'accord) sans problème, et certes ayant un attachement ancien à l'auteur, j'ai souffert sur un Fondation, lu récemment pour la place qu'on lui donne, alors que j'avais déjà souffert dans ma jeunesse (même époque que AEVV) au point de le lâcher totalement.
Ceci dit pour ce que ça vaut, et m'excusant auprès de Zomver si elle lit ceci un jour ^^

		Citation : j'apprécie peu la SF de papa (le tien, Morca, pas le mien)

Oui, c'était une tournure à vocation universelle, mais effectivement... ^^

		Butch : A la poursuit des Slans [...] La lecture [...] n'a pas été désagréable. J'ai le souvenir d'une aventure gentiment distrayante.

Un des premiers romans SF que j'ai lu : j'en avais beaucoup aimé les premiers chapitres, pas du tout les derniers.

		girlfromspace : à la bibliothèque

L'idéal, si par chance ta bibliothèque en disposait, serait de consulter l'ouvrage de Joseph Altairac, Afred E. Van Vogt - Parcours d'une œuvre, très complet (et pas bien long).

		Citation : Oui. C'est toujours une question de relire ces ouvrages : comment les prendrait-on si l'on ne les avait lu plus jeune. Un attachement passéiste nous leurre-t-il ou, à l'inverse, n'est-ce pas le cumul d'oeuvres contemporaines lues par le lecteur "âgé" qui l'empêche de souscrire à ces vieilles tournures ?

C'est une question très ouverte et qui appelle autant de réponse que de lecteurs. Tout dépend amha de se que l'on retire de ces lectures et du temps qu'on leur consacre. Personnellement, entre 10 et 15 bouquins de SF par an, j'alterne tout: Les auteurs (connus ou a découvrir), les genres et les époques d'écriture. La découverte d'un vieil auteur m'apporte autant de plaisir que des retrouvailles avec un auteur récent. Ce contraste rend plus indulgent. Par exemple, je pense que j'aurais été beaucoup moins sévère avec Silverberg si je n'avais pas lu l'Oreille Interne après Des fleurs pour Algernon.

Pour en revenir à l'attachement passéiste il reste toujours cette théorie de l'âge d'or, qui depuis que le monde existe, veut que tout soit mieux avant. Ceux qui disent ça ne font sans doute pas référence à une partie de l'histoire, mais à leur propre jeunesse. Les auteurs, les musiciens, les cinéaste que l'on découvre et apprécie à 20 ans, et meilleur de sa forme et dans une relative insouciance restent, je pense, familiers. C'est ce qui me fait dire que l'age d'un lecteur doit être un paramètre dans la réponse.

Je devrais ptet remonter Comment lire la sf de papa ? mais rapidement : depuis quelques temps, j'ai lu des vieilles choses, et je dois avouer que certaines que j'avais lu m'ont plu (AEVV donc), d'autres me sont tombé des mains (De la Terre à la Lune, Conan...), d'autres jamais lu m'ont plu également (Aisné, Wul, le Frankenstein de Shelley, Paris au XX° siècle de Verne encore...) mais d'autres plutôt ou très déplu (Fondation, Carter de Mars, Perochon, Le dernier Homme de Shelley aussi)...

Rien d'évident à priori en somme ^^

En ce qui concerne van Vogt, je préconise le principe d'incertitude d'Heisenberg : laisser le livre définitivement fermé.
Comme cela, il est à la fois un chef d’œuvre et une immonde bouse.
(...)
Pour moi, c'est trop tard. Ma fonction d'onde s'est effondrée.

MHOUAAAAAAAAAAAA ! (ben oui, quoi, faut maintenir les vieilles traditions CSFeuses !)

bon bah je conseille de lire La Fille de l'Archer, c'est une cacahuète. Et j'apprends à regret que ce n'est que le premier tome d'une histoire dont la suite n'est pas encore prévue ?
Je vais commencer L'Ombre du Shrander, livre à la recherche duquel je suis tombé sur CSF :)