En Novembre, Lecture au gingembre ?

		Citation : A ce propos, j'ai buggué complètement en disant que Vonarburg en disait du bien dans Solaris : c'était Norbert Spehner qui en faisait une bonne critique. Elle ne l'a pas lu !

C'est mieux comme ça. Parce que Vonarburg a un traitement de faveur dans le livre de Langlet, qu'elle doit, je pense, au politiquement correct : trois hommes, une femme, un Etatsunien, une Française-Québécoise, un Britannique, un Allemand.

Arf, lobo, je ne peux pas te laisser dire une chose pareille sans réagir !

Il me semble tout de même qu'il peut y avoir une raison autre que le "politiquement correct" pour choisir des auteurs de différentes nationalités, des 2 sexes, et de différentes langues d'écriture.

L'idée de l'auteure est de voir ce qui caractérise l'écriture de la SF dans ses différents textes, et il est donc logique qu'elle ait choisi des romans extrêmement dissemblables tant dans la forme que dans le fond, y compris au niveau des sous-genres, ce qu'elle développe fort bien ama.

Il ne me semble pas, enfin, que le roman de Vonarburg ait eu un traitement de faveur dans cet ouvrage critique, comparativement à ceux des autres écrivains (Gibson, Banks et Eschbach) sur lesquels s'appuie l'auteure.

Oui, Lisbei je pense aussi comme toi que ces 4 textes sont parfaitement choisis pour les raisons que tu dis. De toute façon je suis un fan absolu du livre d'Irène Langlet. Mais je pense aussi que dans ce choix, le politiquement correct a joué... Et qu'entre plusieurs textes d'illustration possibles, l'auteure a choisi celui qui lui permettait de composer le bouquet le plus PC possible. Mais peut-être je me laisse emporter par mon agacement pour le politiquement correct dont je vois chaque jour les effets ravageurs dans les écrits contemporains de sciences humaines...

		lobo essaie d'être objectif : peut-être je me laisse emporter par mon agacement pour le politiquement correct dont je vois chaque jour les effets ravageurs dans les écrits contemporains de sciences humaines...

Je le pense, oui. Le "politiquement correct" m'agace moi-même prodigieusement, et je hais jusqu'à l'idée de la discrimination positive, qui est à mon avis une insulte.

Mais il y a quand même un certain nombre de femmes qui écrivent de la SF, depuis un certain temps (et non je ne vais sûrement pas revenir sur Mary Shelley, d'autant que je ne l'ai pas lue), et il est à mon avis indubitable qu'il fallait choisir un roman de l'une d'entre elles comme "emblème" des autres. Est-ce ce que tu veux dire par "politiquement correct" ? Mais si on prend un roman "quelconque" (au sens de "consensuel" voire "sans intérêt") qui ressemble exactement à ce que n'importe quel bon auteur aurait pu produire (quel que soit son sexe), quel intérêt ? Et on pourrait aussi qualifier ce choix de "politiquement correct" (dans la catégorie "vous voyez, il n'y a pas de différence entre les écritures masculine et féminine").

Ama (mais je ne prétends pas non + être objective, bien sûr... d'ailleurs mon pseudo même me l'interdit :-D !) dans ce contexte Chroniques du Pays des Mères était sans conteste le meilleur choix, dans la période de temps de création considérée, étant non seulement un excellent roman per se, mais de surcroît représentatif du courant "féministe" de la SF (à tort, ama, ou du moins de façon très... relative comparé à certains excès comme Un monde de femmes, et peut-être d'autres que je ne veux même pas connaître), en + bien sûr de tout ce qu'Irène Langlet a remarquablement mis en relief à son propos quant à la construction et au style. Et à ce propos, il est représentatif de certains choix stylistiques typiquement SF, quel que soit le sexe de l'auteur du roman. Aurais-tu eu d'autres idées pour représenter les mêmes choix ?

Pour ma part, ayant lu les 4 romans "compagnons" + ou - longtemps avant le bouquin de Langlet, j'ai trouvé que pour un littéraire qui ne connaîtrait rien à la SF, mais qui aurait l'esprit ouvert et souhaiterait avoir une idée des caractéristiques et richesse littéraires du genre, ce bouquin, tel qu'il est était vraiment très bien fait et attirant.

Cela dit, en tant qu'amatrice de SF, je trouve que sa partie "Fables du temps" est plutôt faiblarde.

Fini Fata morgana, de William Kotzwinkle.

Un anti-héros attachant, perclus de failles et victime de ses obsessions, et une envoutante atmosphère fin de siècle (le XIXème) ne m'ont pas empéché de rester sur ma faim : j'espérais plus d'action et de rebondissements.
Pris par les personnages et l'écriture, je ne l'ai pas été par l'intrigue :-[

Je viens de commencer le temps des changements de Silverberg
Pour l'instant c'est une mise en place des personnages et d'une société aux relatins sociales particulières. Un peu longue, mais sans doute nécessaire.

J'avais beaucoup aimé Le temps des changements, ça doit être un des rares Silverberg que j'ai lu deux fois, à plusieurs années d'intervalle. Et à chaque fois je me laisse prendre par son écriture, il n'y a pas à dire, il est fort le Bob (je suis vraiment bon client quand il s'agit de Silverberg). De plus, je trouve que Silverberg est un fabuleux inventeur de sociétés étranges/différentes et qu'il sait bien mettre le doigt sur les points forts/faibles de ces dernières.

Lecture en cours: Le dernier magicien de Megan Lindholm/Robin Hobb, lecture fort agréable et qui change de ses séries qui n'en finissent plus. Lindholm se permet une incursion dans notre époque tout en restant fidèle à ses amours "magiques".

		Citation : J'avais beaucoup aimé Le temps des changements

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Un bel hommage à Joseph Conrad d'après mes (vieux) souvenirs

Nostromo >> Je me demande si tu ne confonds pas avec Les profondeurs de la terre

Terminé le second cycle de L'assassin royal qui après un début un peu longuet a bien démarré et proposé son lot de révélation sur l'univers et son lot de rebondissement pour les personnages. L'un de ses grand défaut est de raconter la fin de l'autre cycle se déroulant dans le même univers, les aventuriers de la mer, à cause des éditeurs français qui les ont publiés un peu n'importe comment. le dernier étaient un gigantesque happy end de 400 pages mais arrivait à ne pas être ennuyeux. C'est fini pour l'instant...

J'ai commencé le prince charnel de Greg Keyes.