En 2025, que les bons films défilent sur tes écrans plus vite que les ministres dans notre gouvernement

Le secret de Kheops ou comment passer une apres midi au frais en regardant Luchini cabotiner ...
Les 4 fantastiques , a voir pour l 'esthetique retro futuriste sympa . sinon ....

Substitution - Bring her back des frères Philippou (2 Australiens).
Deux enfants issus d’une famille recomposée, sans lien du sang, perdent leur père et de retrouvent places chez une femme d’abord accueillante, puis vite inquiétante.
Un huis-clos redoutable qui est sur le fil des non-dirs, servi par un scénario redoutable et quelques shots de gore bien âpre.
J’ai vraiment beaucoup aimé.

		Olivier : Substitution - Bring her back des frères Philippou (...) (...) Un huis-clos redoutable qui est sur le fil des non-dits, servi par un scénario redoutable et quelques shots de gore bien âpre.(...)

Malheureusement mal distribué sur Toulouse ... :-(

La trame a l'air très classique mais l'on me dit que le traitement (la façon de faire monter l'angoisse et présenter le gore) fait toute la différence.
Il y avait déjà quelques séquences du genre réussies dans leur premier film – La main / Talk to me)

Justement, je suis passé à côté de leur premier film, que j'avais pris pour un truc standardisé pour ados.
Je compte bien me rattraper.

La critique du film par RMD :
https://lhoteldeverre.noosfere.org/index.php/2025/08/04/substitution-bring-her-back-michael-danny-philippou/

		Olivier : (...) je suis passé à côté de leur premier film, que j'avais pris pour un truc standardisé pour ados.

Je l'avais vu présenté comme un film qui ressemblerait a première vue à de l'horreur bas de gamme mais qui ne saurait en être car il était distribué par la boîte de production la plus hype du moment : A24.

Au final, je l'avais trouvé inégal.
Mais il y avait par endroits un côté "on est pas là pour rigoler" que je trouvai appréciable dans un film mettant en scène des ados qui font la fête.

Deux films étranges :


_ Ganja & Hess de Bill Gunn.

Connu pour être un des premiers films mettant en scène des vampires afro-américains, il se démarque du Blacula sorti l'année d'avant en quittant le registre de la blaxploitation et de la série B pour celui du "film d'auteur" (par moments, en particulier avec le personnage suicidaire et adepte du soliloque philosophique joué par le réalisateur lui-même, j'avais l'impression d'être devant une version sudiste de The Addiction d'Abel Ferrara).

L'ensemble comporte trop de faiblesses (des scènes évangéliques bien longues – et prosélytes ? – à la dernière scène, ridicule) pour vraiment convaincre ; mais sa singularité et son grain 70s (avec son lot d'âpreté et de sensualité) peuvent valoir le détour.


_ L'effrayant Docteur Hijikata de Teruo Ishii (Horrors of Malformed Men).

Projet personnel d'un réalisateur de studios, adapté de récits de "grotesque érotique" d'Edogawa Rampo, ce film fut interdit en salles au Japon (car il manquerait de respect entre les victimes de malformations post Hiroshima/Nagasaki) et aux États-Unis (par excès de nudité).

C'est une œuvre mutante qui commence comme de l'exploitation (du genre film de prison avec érotisme), pour s'attarder ensuite sur un suspens en huis-clos (où le héros, se faisant passer pour un riche héritier disparu découvre toutes les hypocrisies d'une famille bourgeoise) puis enfin faire voile vers l'île d'un nouveau Docteur Moreau où se mêlent alors théâtre, horreur (avec des maquillages pour le moins artisanaux) et mélodrame appuyé.

C'est très inégal mais c'est aussi une sacrée curiosité.

Évanouis (Weapons) de Zach Cregger.

Impression mitigée.

Le récit se déroule en succession de points de vue, 6 au total, et il y en a bien 2 ou 3 qui ne m'ont pas semblés vraiment pertinents (ou les personnages qui les portent, intéressants...)

Mise en scène connaissent des hauts et des bas : ici, un plan séquence impeccablemenr rythmé ; là, une incohérence ou une image sursignifiante.

Différents registres se mélangent, le drame, voire l'étude de caractères, prenant souvent le pas sur l'horreur, laquelle se révèle surtout dans le dernier acte.
Ce dernier constitue sans doute la grande réussite du film, par la façon d'introduire l'humour dans un climax horrifique de façon si franche que ça n'apparaît plus comme un refus d'obstacle.

La main des frères Philippou. Se laisse voir, sans plus.

Delhi Crime . 2 saisons 12 épisodes - (2019)
Créée par Richie Mehta
Avec Shefali Shah, Rajesh Tailang, Rasika Dugal

Synopsis :
En décembre 2012, l'Inde est secoué par une vague d'indignation populaire suite au viol collectif sur une étudiante dans un bus de New Delhi. Les enquêteurs, bouleversés par cette affaire, sont déterminés à traduire les auteurs en justice.

Très bonne série indienne , tirée de faits réels ...

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Mobland
Créée par Ronan Bennett (2025)
Avec Tom Hardy, Pierce Brosnan, Paddy Considine
1 saison 10 épisodes

Synopsis :
A la tête du crime organisé, les Harrigan luttent pour conserver le pouvoir au sein d'un syndicat du crime mondial. Quand autant d'argent est en jeu, le danger n'est jamais loin...

Rivalité entre deux bandes , c'est simple , mais efficace et bien interprété .

		Citation : Les 4 fantastiques , a voir pour l 'esthetique retro futuriste sympa . sinon ....

Parlons en
Je suis allé le voir pour Galactus, découvert par myself en 69 ou 70 dans Fantask.
Il va de soi que le nuage de fumée auquel les fans ont eu droit en 2007 comme représentation d'un titan aussi puissant que Thanos n'a pas mais vraiment pas plu.Demandez à Bull.
Les films de 2005 et 2007 avaient l'atout d'un excellent casting , notamment Ioan Gruffudd,Reed Richards / M. Fantastique,Jessica Alba en femme invisible, Chris Storm (La Torche) futur Captain America, et le regretté Julian McMahon (personnage récurrent de Charmed) en Docteur Fatalis.
Mais ça n'a pas vraiment matché.
Why ?
En fait les Fantastiques ont terriblement vieilli, à l'inverse des X-Men qui opèrent cependant sur un créneau familial voisin (les élèves du Professeur Xavier)
Chez Marvel, on a pris acte de cet état de fait et imaginé un cadre retro futuriste: bandes magnétiques, thunderbird volante etc.
Shalla-bal en surfer d'argent à la place de Norrind rad pourquoi pas ? C'était l'occasion d'opposer un preux chevalier féminin face au grand macho, mais l'opposition n'est qu'esquissée. Quant à Galactus, un balaise qui vous balance des asteroides sur la tronche à la moindre incartade, sa défaite fait sourire.
Après deux films décevants (Captain America: Brave New World, et, Thunderbolts) Marvel essaye (financierement) de tirer son épingle du jeu avec cet opus mais l'avenir de la franchise est inquiétant.
La faute à End Games qui voit disparaitre les principales tetes d'affiche , Iron Man, La veuve noire, Le Captain America incarné par Chris Storm, Hulk réduit à l'impuissance.
D'où l'idée saugrenue et désespérée de mettre Robert Downey Jr. dans l'armure de Fatalis pour le prochain épisode.
La franchise Marvel me semble mal embarquée.