Hinterland de
Stefan Ruzowitzky.
Dans la Vienne de l'entre-deux Guerres, un tueur en série cible des soldats rescapés de camps de prisonniers.
Le film affiche une évidente originalité visuelle, par l'utilisation de décors expressionnistes, aux perspectives déformées.
Malheureusement, cet effet n'est jamais exploité au-delà de la toile de fond ; et l'intrigue comporte trop de trous et de facilités pour vraiment convaincre.
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Huesera (
The Bone Woman) de
Michelle Garza Cervera.
Entre drame psychologique et fantastique horrifique, ce film mexicano-péruvien est une belle réussite, un body horror féminin (centré autour d'une première grossesse) qui s'illustre par le soin apporté à la composition des plans, l'intensité du jeu de l'actrice principale et une gestion efficace des dimensions multiples du récit.
PS : le titre original fait référence à une créature du folklore mexicain qui n'est jamais nommée, encore moins explicitée, mais ça ne pose pas problème aux ignorants (comme moi), l'histoire étant déjà sans cela assez riche d'interprétations.