En 2024, oublie les JO de Paris et de faire baisser ta PAL fais le pari

		soleilvert : (...) qu'appelez vous sur CSF un faiseur (mot appliqué par RCW et d'autres parmi vous à propos de Simmons) ?

Personnellement, je n'ai jamais employé le mot "faiseur" pour qualifier un écrivain
Et j'ai très rarement lu ce terme dans des avis littéraires.


Alors je vais m'éloigner du cœur de ta question en allant vers le cinéma ; on peut toujours en tirer quelque chose, par analogie... :

Pour parler de cinéastes, c'est courant.
Pour parler de réalisateurs qui n'entre pas dans la définition conventionnelle des "auteurs", car ils scénarisent rarement leurs films, acceptent beaucoup de commandes, ne présentent pas de signatures (thématiques et formelles) évidentes.
Souvent, ils sont jugés inférieurs aux "auteurs", ne sont pas considérés comme des "artistes" mais au mieux pour des "artisans", au pire pour des "tâcherons".

Quand j'emploie ce mot pour le cinéma, ce n'est pas forcément péjoratif.
Je préfère les œuvres de certains "faiseurs"/"artisans" (par ex. : Fleischer, Wise, Schaffner...) à celles d'"auteurs"/"artistes" proclamés (ou auto-proclamés).


Dan Simmons emprunte à droite et à gauche (aux classiques de la SF, à Stephen King, à John D. MacDonald et à d'autres) et son style est assez classique.
C'est peut-être pour ça qu'on le qualifie parfois de faiseur ?


Edit :

		lacroute : (...) ça horripile (c'est le cas d'Hyperion) quand le bonhomme apparait comme un génie aux yeux des nouvelles générations. Il "fait" beaucoup et n'imagine que peu...

		SG-LYON : (...) Dan Simmons est un documentaliste.

Peu d'imagination, beaucoup de documentation (mal dégrossie)... Il y aurait de ça...

Revenant à "Hyperion" il pourrait s'y montrer "rassembleur" si c'était clairement exprimé (peut-être l'a t'il fait ? auquel cas les reproches à lui faits ne rimeraient à rien)

"Abominable" encore: le fait qu’un interminable amoncèlement de termes techniques et l'historique à l'élastique de la conquête de l'Everest courrent sur des centaines de pages ne débouchent sur rien de Fantastique (comme promis en 4 de couv) m'a fait écrire "tout çà pour çà me suis-je dit.. !"[color=blue][/color]

		Citation : Avant d'émettre un jugement sur Central Station de Lavie Tidhar, qu'appelez vous sur CSF un faiseur (mot appliqué par RCW et d'autres parmi vous à propos de Simmons) ?

Shai-Hulud!

Pour moi, Simmons est un fleuriste.
Il ne fait rien pousser, mais combine ce que d'autres ont fait, pour vendre un bouquet.

tj a écrit:

		Citation : Shai-Hulud!

>>>> MDR..!

Olivier a écrit:

		Citation : Pour moi, Simmons est un fleuriste. Il ne fait rien pousser, mais combine ce que d'autres ont fait, pour vendre un bouquet.

>>> Bien vu. Le papier d'emballage transparent des pots de fleurs se vend au mètre linéaire.

		olivier : Pour moi, Simmons est un fleuriste. Il ne fait rien pousser, mais combine ce que d'autres ont fait, pour vendre un bouquet.

La comparaison est parfaite. https://cdn.midjourney.com/24bad784-2f4d-4da5-a790-35c27c9ce63c/0_0.webp

Merci merci à tous. Donc ce n'est pas exactement le cas de ce livre de Tindhar.

		Citation : (Olivier)Même si le tout premier à couronné… un roman de sf.

Les Goncourt SF : le premier, l'Anomalie et quelques autres sélectionnés mais non-primés sous l'ère Rosny. Après le mépris de classe.

12 serial killers avec du bien beau monde au sommaire : Joe R. Lansdale, Lewis Shiner, Mark Laidlaw, David J. Schow, R. C. Matheson, Anthony Boucher...
Le livre s'ouvre sur une belle découverte, avec Tim Sullivan, surtout pour moi qui déteste les enfants.

		Olivier : 12 serial killers avec du bien beau monde au sommaire : Joe R. Lansdale, Lewis Shiner, Mark Laidlaw, David J. Schow, R. C. Matheson, Anthony Boucher...

En effet ! C'est tentant, tout ça...

La suite semble être du même tonneau
(avec l'originalité d'avoir deux nouvelles qui furent adaptées dans la (très inégale) série Masters of Horror : j'ai vu l'épisode tiré de la nouvelle de Schow — je l'ai trouvée très moyenne ; je n'ai pas vu celui tiré de la nouvelle de Lansdale).

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Edit :

Fini de parcourir Le plus qu'auteur, dédié à Theodore Sturgeon.

Je sais gré à sa fille Noel d'avoir permis des reproductions de documents personnels, la principale plus-value de l'ouvrage.
Et je serais curieux de voir l'adaptation tv de Parcelle brillante par Christian de Chalonge.

Pour le reste, j'ai trouvé ça bien léger.

Je précise que je n'ai pas ressenti le besoin de lire l'article sur Marianne Leconte qui reprend des extraits de sa préface du Livre d'or...
C'est que le souvenir de celle-ci, sans doute le texte référence sur Sturgeon paru en France (avec l'autobiographique Argyll) m'est encore bien vivace.

Choisir de consacrer trois articles aux adaptations, ou tentatives de, françaises déséquilibre l'ensemble.
(et ne pas écrire une ligne sur les adaptations US n'est pas très élégant).

		Citation : e sais gré à sa fille Noel d'avoir permis des reproductions de documents personnels, la principale plus-value de l'ouvrage. Et je serais curieux de voir l'adaptation tv de Parcelle brillante par Christian de Chalonge.

Tout à fait.

		Citation : Pour le reste, j'ai trouvé ça bien léger.

Ou plutôt creux.
Quelques fac-similés de documents personnels, ça fait toujours plaisir, c'est émouvant.
Mais rien au niveau du fond. Aucun article intéressant, tout reste très superficiel.
Que Depardieu et Tavernier aiment Sturgeon, pourquoi pas ?
Mais on n'en sait guère plus, et ça ne nous avance pas à grand-chose

		Citation : Je précise que je n'ai pas ressenti le besoin de lire l'article sur Marianne Leconte qui reprend des extraits de sa préface du Livre d'or... Choisir de consacrer trois articles aux adaptations, ou tentatives de, françaises déséquilibre l'ensemble. (et ne pas écrire une ligne sur les adaptations US n'est pas très élégant).

Si ce n'est pas de la superficialité...
Hormis des extraits de la préface de Leconte (des extraits !!!), tout reste très superficiel (et parfois cocardier).