En 2021, vois un film... et encore un... et encore un...

		Citation : Bebel, c’était surtout, pour moi, des souvenirs d’enfance : dans ces films populaires qui passaient à la télé, il était la figure fétiche (avec De Funes, dans un autre genre). « Vieil ado » ou adulte, j’ai peu vu de nouveaux films avec lui (les Godard, bien qu’il y soit très bon, je n’en suis pas venu à bout…)

Itou, je n’ai jamais réussi à aller jusqu’au bout du moindre Godard.
S’il fallait en revoir un, parmi ceux qui sont passés (surtout du grand public), ce serait Le voleur, atypique pour le réal comme pour l’acteur. Un film trop méconnu de Louis Malle, qui se inaugure sa veine subversive (Le souffle au coeur et surtout le génial Milou en mai).
C’était le Bebel favori de Jean-Jacques Pauvert.

ah tiens et le Magnifique aussi , dans la meme veine ...deux films de Philippe de Broca d ,ailleurs

Je viens de revoir Les morphalous, adaptation assez libre de l’excellent roman de Siniac (qu’il serait urgent de rééditer).
C’est le film préféré de Belmondo, qui le porte sur ses épaules avec un casting solide, dialogué aux petits oignons par Audiard.
Du très bon cinéma populaire même s’il n’est pas aussi cynique et jouissif que le roman de Siniac.

Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma.

"Un beau film sur la condition féminine, à la mise en scène épurée.",
c’était ce qu’annonçait mon programme télé et c’est bien ce que j’ai vu.

Noémie Merland est une belle révélation.
Concernant Adèle Haenel, dans la première partie du film, sa diction ne m’a pas toujours parue très naturelle mais ce défaut d’estompe par la suite.

J’ai apprécié la réflexion autour du thème d’Orphée et d’Eurydice ainsi que l’apport du personnage de la jeune servante qui crée une forme de sororité et évite d’en rester à un face-à-face programmatique.

Pour des raisons totalement différentes, le meilleur Belmondo et le meilleur Bébel: Un singe en hiver et Flic ou voyou.

Je plussoie avec "Un singe en hiver". Le roman doit être jubilatoire.

Je l’ai revu hier soir, et il formé effectivement un sacré duo avec Gabin, dialogue par Audiard.

Comme des proies - Film ou téléfilm allemand pâle "remake" de Survivance ; à part les beaux paysages de la Forêt Noire et les équipements au top de nos randonneurs , on peut passer ..

Psychose et Psychose 2

Je ne reviens pas sur le premier, que tout le monde connaît.
La suite est une excellente surprise, une belle histoires de manipulations autour de Norman Bates, à la fin aussi terrible que remarquable.

Belmondo au sein de la Nouvelle Vague a totalement ringardisé le cinéma français "d'avant ".
L'ainé des Ferchaud était pas mal aussi. Plus tard dans ses guignoleries je décelai l'influence de Jules Berry. J'avoue un faible pour ses films avec Philippe de Broca et Un singe en hiver, évidemment.