En 2021, vois un film... et encore un... et encore un...

		Butch : Ghost in the Shell en live: Pas enthousiasmant.

C’est le mot.

J’aime assez l’esthétique générale du film mais je trouve que ça manque d’émotion
(alors que manifestement ça cherche à en produire).

		Olivier : Arlington road (…) Le thriller est assez dickien parce qu’il insiste énormément sur le doute. Un scénario brillant porté par des acteurs magistraux. La fin est magistrale.

		tj : Très bon film !

J’avais très envie de revoir ce film : il m’avait déçu à sa sortie et avec le temps je me disais que j’avais dû passer à côté de quelque chose…

À la revoyure, je l’apprécie mieux – il y a beaux moments de tension au milieu de l’intrigue et un certain trouble dickien, en effet – mais je garde des réserves car j’y trouve des lourdeurs, de scénario (le trauma initial) comme de mise en scène (les ralentis).

Dans les bois -
Dans les bois est une mini-série polonaise en six épisodes d'environ 52 minutes basée sur le roman du même titre d'Harlan Coben.

Une bonne série policière plutôt en douceur .Acteurs plutôt bons .

La maison des damnés de John Hough, d'après le roman éponyme de Richard Matheson, qui a également signé le scénario.

Je n'ai jamais lu ce roman, mais si c'est à l'image du film, je crains le pire.
Quelques séquences d'extérieur et les décors font penser à un film Amicus. Les effets spéciaux n'ont pas trop mal vieilli.
Mais l'intrigue est poussive, les personnages ennuyeux et l'histoire soporifique.
A éviter.

Je ne suis pas allé au bout du roman, trop répétitif à mon goût.

Le film ne m’a pas vraiment déplu car ayant lu du mal à son sujet avant de le voir, je m’attendais à bien pire… (j’en avais même apprécié l’aspect visuel, l’ambiance malsaine)

		Citation : Le film ne m’a pas vraiment déplu car ayant lu du mal à son sujet avant de le voir, je m’attendais à bien pire… (j’en avais même apprécié l’aspect visuel, l’ambiance malsaine)

C'est un film étrange.
Par moments il essaie de marcher dans les pas d'une Hammer à bout de souffle, tandis que le renouveau de l'horreur n'est pas encore là (Hooper, Argento) ou commence à peine (Romero) voire ringardise pas mal ce film à l'ancienne (Craven), et qui n'est au final sauvé que par ses décors particulièrement somptueux, dignes d'Argento.

Bref, mauvais roman donc mauvais film ?

		Olivier : Bref, mauvais roman donc mauvais film ?

Je n'affirmerais pas La maison des damnés est un mauvais roman.
Il ne manque pas de qualités : l'écriture épurée de Matheson est très efficace, comme sa mise en place d'une atmosphère malaisante ; mais à l'instar de trop de romans, il patine pas mal à mi-parcours, et je n'ai pas pu dépasser cet écueil.

PS : je serais curieux de lire l'exercice de lecture comparée, avec La maison hantée de Shirley Jackson, auquel s'était livré Thomas Day.

Malaisant est reserve a du mauvais quebecois , c'est pas francais tout ca !
Sinon j 'ai de bons souvenirs du bouquin , lu assez jeune par contre

L'invasion vient de Mars de Tobe Hooper.
Je suis partagé sur ce remake d'un classique des années 50;
On y trouve quelques moments d'horreur angoissante, qui font la patte de l'auteur.
Une bonne direction d'acteurs, à commencer par l'instit, qui avait joué auparavant l'infirmière sadique dans Vol au-dessus d'un nid de coucou.
Les effets spéciaux sont d'un excellent rapport qualité-prix.
Du côté négatif, l'histoire use de grosses ficelles, qui tiennent parfois de la corde, avec des scènes qui confinent au ridicule (la bagarre entre les techniciens et les militaires).
Cependant, la chute est tout à fait remarquable, et enfonce le clou d'une ironie sous-jacente qui court tout au long du film.
Bref, c'est très différent des films qui ont fait la réputation du réalisateur. Cela reste une curiosité qui mérite d'être vue, au moins pour les fans de l'auteur ou de la sf paranoïaque à la Finney.

Alone (2020) , une histoire classique comme on en faisait dans les années 80 , mais bien prenant et efficace .