En 2021, vois un film... et encore un... et encore un...

		Olivier : Je trouve juste que les maquettes du début font un peu datées.

Je ne m’en souviens pas.
C’est dans le prologue (l’embuscade, rajoutée en post-production) ?

		Olivier : Mais c’est bien meilleur que son atroce bouse martienne. Une vraie purge.

Ah, le mal-aimé Ghosts of Mars...
Je trouverais bien quelques éléments à sauver dans ce ratage mais ça tiendrait de l’aveuglement amoureux. ^^

		Olivier : Et puis la personne qui prend la mitraillette à la fin, c’est too much.

Un peu too much, je le concède.
(Ça ferait presque penser à une scène de film de Luc Besson.)

Hier soir, sur France Inter, Affaires sensibles revenait sur le tournage mouvementé de Cruising (La chasse), film controversé de William Friedkin.


PS : cette émission a parfois d’étrange choix d’accompagnements musicaux, cette fois,
on retrouve, non-créditées sur la page de présentation, des musiques de John Carpenter…

		Citation : Je ne m’en souviens pas. C’est dans le prologue (l’embuscade, rajoutée en post-production) ?

Au début, quand les hélicos survolent l'île.

J'ai vu sa suite, et franchement, on sombre dans le nanar.
Le scénario est presque identique (suite à un tremblement de terre, Los Angeles est devenu une île).
Les effets spéciaux sont lamentables (en particulier le surf), les ficelles du scénario énaurmes, la musique loupée (alors qu'elle était pour beaucoup dans le charme du premier).
On sent que Carpenter était sur la face descendante.

		Olivier : Au début, quand les hélicos survolent l'île.

On se mélange : j’avais compris que tu parlais d’Assaut…

Effectivement, les maquettes introductives de New York 1997 se voient trop.

		Olivier : J'ai vu (…) [Los Angeles 2013], et franchement, on sombre dans le nanar.

+1 (hélas).

Reste la dernière scène : « Welcome to the human race… »


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Soupirs dans un corridor lointain de Jean-Baptiste Thoret.

		Olivier : Il ne s'agit pas d'un documentaire sur Dario Argento, mais de deux entretiens filmés avec l'un des derniers grands génies du cinéma italien. 15 ans séparent les deux entretiens. Le premier se base beaucoup plus sur l'œuvre, le processus créatif et l'imagination baroque et foisonnante du réalisateur. Le second cherche plus à scruter l'homme, son parcours, ses idées, etc.

Pour le premier entretien, le choix du format en fenêtre 4 :3 m’a paru peu commode (mon écran tv n’est pas très grand alors tant pis pour la perte de définition : j’ai usé du zoom !)

Par contre, le choix du noir et blanc pour le second entretien m’a agréablement surpris. Ce n’est pas ce qu’on attend d’un documentaire sur Argento mais ça s’adapte bien au portrait, un brin mélancolique, de l’homme vieillissant (j’ai trouvé plusieurs séquences, dès le début dans le parc, assez touchantes…)

J’ai également apprécié les évocations de l’aspect politique/historique, autour du fascisme ; c’est quelque chose dont on ne parle pas souvent dans son œuvre.

		Olivier : Le documentaire s'adresse clairement aux connaisseurs, et n'est pas une introduction à l'œuvre.

Cet avertissement est utile. Une bonne partie des commentaires doivent être nébuleux sans une connaissance préalable des plus grands films de l’auteur.

		Olivier : Un seul regret toutefois : la musique, si importante (Goblin, Keith Emerson et bien sûr Ennio Morricone) dans ses films, n'est quasiment pas abordée (…)

+1

En ajoutant l’opéra (Argento en a dirigé un).

Le film de Carpenter étant très inégal,un remake peut être bénéfique.
Mais il y a, à mon avis, deux éléments à ne surtout pas changer :
une Plymouth Fury rouge et des effets spéciaux en dur.

Les adaptations de Lovecraft par Stuart Gordon.
L'homme est de bonne volonté, et fait souvent ce qu'il peut avec des budgets étriqués. Il a donc un certain talent, même si ses films apparaissent parfois fauchés mais souvent très honorables (il est l'un des meilleurs pour le rapport qualité/prix pour parler trivialement, l'un des dignes héritiers de Jack Arnold)..
Mais quand on a vu l'adaptation magistrale de The call of Cthulhu de Sean Branney et Andrew Leman, tout parait fade.

J'ai regardé Here Alone (2016) un post apo , survival ,zombies ... pas grand chose pendant une bonne partie du film , puis 3 zombies gueulards .. pas passionnant du tout ...

		Olivier : Les adaptations de Lovecraft par Stuart Gordon. L'homme est de bonne volonté, et fait souvent ce qu'il peut avec des budgets étriqués. (…) ses films apparaissent parfois fauchés mais souvent très honorables (il est l'un des meilleurs pour le rapport qualité/prix pour parler trivialement (…))…

+1

Il y a bien des défauts dans ces adaptations mais je n’échangerai pas Reanimator,
From beyond et Dagon contre nombre de grosses productions d’inspiration lovecraftienne.

		Olivier : Mais quand on a vu l'adaptation magistrale de The call of Cthulhu de Sean Branney et Andrew Leman (…)

À une époque, j’aurais pu la voir dans une séance en plein air. Mais le temps que j’hésite (elle était couplée à un concert d’electrojsaisplusquoi) : plus de places ! Idiot de moi… ^^

1er épisode de la mini-série Coincoin et les Z'inhumains sur Arte
C'est... extraterrestre !
Il faut absolument que vous voyez ça.