En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

		Citation : Je me souviens que ce roman de Minard avait été vertement critiqué dans le milieu de la SF française (contrairement au suivant, Bastard battle).

Et ici aussi

Après une incursion en SF campbellienne avec un inédit suranné, perclus de clichés et lorgnant du côté de la magie de Robert A. Heinlein, je renoue avec l'épopée de Gaius Octavius Caesar Augustus. Un très bon roman historique de John Williams, prenant le parti de raconter l'ascension politique de ce personnage via son entourage et ses ennemis.

TJ : Quelle chance de decouvrir ca pour la premiere fois !
Maintenant je suis dans une disposition d'esprit qui me permet de lire tranquillement des romans longs et de m'y immerger. Aucun des films SF se déroulant sur Mars (pléonasme ?) ne donne cette vision d'un monde aux paysages gigantesques.

Je me lance dans une relecture au long cours de Harlan Ellison.
Commençons donc par le commencement avec Ainsi sera-t-il :
Il y a dans ce livre des morts, des spectres, des rêves, des gouffres insondables, des guerres, des espoirs, de la boue et du sang... Il y a d'innombrables machines et d'innombrables robots... Il y a aussi des hommes : ils séjournent ailleurs, sur d'autres mondes, hors de l'espace et du temps... Et ils vivent d'effroi et de terreur... Mais il y surtout la prodigieuse verve d'un des écrivains les plus imaginatifs de l'actuelle science-fiction américaine.
Démentielles ou lucides, les nouvelles de Harlan Ellison bousculent, dans un tumulte de mots et de visions, toutes les idées reçues.
Avec au sommaire Arlequin et l'homme-tic-tac, Hugo 1965.

J'ai terminé l'Arc du rêve d'Attanasio. C'est un très bon roman, avec un fort arrière goût à la Sturgeon.
Que le tome 2 et 4 du cycle de Radix n'ai jamais été traduit m"étonne beaucoup énormément.
Après l'arc c'est l'archipel du rêve de Priest que j 'attaque.

1902 de Fabienne Lejamble .

Les débuts d'Ellison sont... comment dire ?
Une oeuvre de débutant ?
Franchement, ces deux recueils sont aisément dispensables.

Je lis Paris va mourir de Francis Ryck, paru en 1969.
L'histoire d'un espion, infiltré dans un groupuscule de terroristes. Epoque aidant, ce sont des maoïstes.
Mais c'est bien la seule différence avec notre époque. Le style est nerveux, le roman se lit bien.
L'approche "espionnage" le rend bien sûr très différent de Nada de Manchette, sur le même sujet.

"Je m'éveille dans un univers défini par la douleur."

Ainsi commence :

Histoires d'immortels dans la GASF. Deux histoires m'ont paru sortir du lot, celle de John Brunner, les Vitanuls (dans une Inde où les âmes existent et transmigrent, que se passe-t-il quand le nombre des vivants dépasse le nombre des personnes ayant existé sur terre ? un peu tordu mais intéressant) et celle de William Tenn, Descente au pays des morts (dans une guerre contre des ET, on reconstitue des combattants avec des morceaux de soldats tombés au front, au début ça marche pas trop, ils sont tout bleus cyanosés et n'ont rien dans le crâne, mais après ça s'améliore...). Le reste des histoires s'oublie vite y compris les nouvelles de Sheckley et Fredric Brown, décevants sur ce coup.

Duo fatal de Patrick Samuel Vast .