En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Civilizations de Laurent Binet.
J'avais envie de découvrir l'oeuvre de l'auteur, et cette uchronie m'offre l'occasion de sauter le pas.
Pour l'instant, je suis dans la chronique viking, où Thor et Odin les guident dans leur découverte de l'Amérique, du nord au sud.

		Citation : Civilizations de Laurent Binet. J'avais envie de découvrir l'oeuvre de l'auteur, et cette uchronie m'offre l'occasion de sauter le pas. Pour l'instant, je suis dans la chronique viking, où Thor et Odin les guident dans leur découverte de l'Amérique, du nord au sud.

C'est une bonne uchronie, mais pas un grand roman. A vrai dire, le récit manque de chair. C'est davantage une chronique factuelle, avec une pincée d'ironie.

Me fait tres peur celui la , d après les critiques . Et quand par ici ils disent mal écrit ... ca fait peur !
Sinon toujours comique de voir une uchronie publiée en blanche des que son auteur est un écrivain mainstream ....

La position du tireur couchée par Tardi m’aura moins plu qu’Ô dingos, ô châteaux.
C’est que je trouvai que la majeure partie de l’histoire manquait de surprises. Le héros se signalait bien par quelques excentricités mais compte tenu de sa vocation particulière, de son obsession et de ses habitudes de solitaire, elles n’étonnaient qu’à moitié.
J’ai été bien plus emballé par le dernier tiers, à partir du moment où le héros devient aphone, belle plongée par l’absurde, puis l’opération finale, où la tension monte encore, et enfin la mise en abîme finale, ironique et désespérée.

+1 avec tj ;-).

@ Jim : merci pour la citation à propos des Attracteurs de Rose Street :-).

Jim

		Citation : La position du tireur couchée

Pas encore lu. A suivre.

Histoires de la 4ème dimension dans la Grande Anthologie de la SF. Catégorie fourre-tout où on trouve effectivement de la vraie 4ème dimension, mais aussi des uchronies, des histoires d'univers parallèles et des time operas. Et du pur et simple portenawak. Comme vraies histoires de 4ème dimension, il n'y a guère que "La maison biscornue" de Heinlein, assez faible, et "la petite pyramide bleue" de Bradbury, complètement débile. Les meilleures histoires sont amha dans le troisième tiers du recueil : "Delenda est", un épisode de la Patrouille du temps, "L'homme qui apparut" de Beam Piper, "Par delà l'océan" (Sail on, Sail on !) récit célèbre de PJ Farmer, où la terre est plate et où l'océan finit en cataracte, la fée interurbaine de Lafferty, un monde -un paradis écologiste- où le tramway est le mode de transport dominant et Weihnachtsabend de Keith Roberts, une de ces nombreuses uchronies où les nazis ont gagné. Un cru moyen de la GASF.

		Citation : C'est une bonne uchronie, mais pas un grand roman. A vrai dire, le récit manque de chair. C'est davantage une chronique factuelle, avec une pincée d'ironie.

Pas mieux, le roman devient vite assez ennuyeux.

Le dahlia noir, ma dernière tentative pour comprendre ce que l'on trouve à Ellroy.
Et du coup, jamais deux déceptions sans trois. C'est ennuyeux, mal écrit, ça se perd en digressions façon Hugo dans Les misérables (des dizaines de pages sur la boxe, qui n'apportent strictement rien à l'intrigue, et qui ont le mérite de la cohérence, en étant aussi inintéressantes sur la forme que sur le fonds), et ça empile tous les clichés possibles et imaginables en matière de polar.
Du coup, je comprends comment l'auteur peut atteindre les 500 pages.
C'est l'anti-Chainas qui, lui, a une maîtrise impressionnante sur le roman de longueur classique comme sur le roman long (Versus et L'automne des chimères), et qui signe presque toujours des oeuvres majeures (sauf Pur, ma seule déception pour l'auteur).

Je reste dans la noirceur et le romanesque avec le Fouché d'Emmanuel de Waresquiel.
Très belle préface sur l'art délicat de la biographie historique.

Me suis procuré Trésors et pièges du temps antho de Michel Demuth. Signalée par Andrevon, j'ai hâte de comparer avec le volume équivalent dans la Grand Anthologie

Andrevon qui sera en dédicace au Nuage vert ce vendredi.