En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Réédition d'un roman de Kenneth Cook paru jadis en série noire sous le titre Téléviré. Un bon roman noir, où la chasse à l'ennemi n°1 sert de prétexte pour ausculter les débuts des reportages télévisés sur le terrain. A l'heure de l'info en continu, le sujet peut paraître daté, mais le propos reste plus que jamais d'actualité (euphémisme). ;)

Bonjour,
Je viens de terminer le premier tome de "Latium".

Comment vous dire ?........

… j'hésite toujours à l'acheter …

		Citation : … j'hésite toujours à l'acheter …

Je vais attendre de terminer le roman pour me faire une idée définitive.

Il faut donner une chance au produit......

Mais c'est tres bon ! , pas follement original , non , certainement pas , ca reste un tres bon space op francais

D'accord avec tj. C'est un peu long, mais je me follement réjouit avec ce roman.

Le fini de la mer de Gardner Dozois.
Chef-d'oeuvre.
Voilà enfin la perle de la collection Une heure lumière.
Dozois est un auteur rare, son texte n'est pas tout frais, voire plus vieux que pas mal de csfeux : 1973.

Nous alternons entre deux fils narratifs, qui semblent totalement hermétiques : un débarquement d'ET, qui ne quittent pas leur vaisseau, et un jeune garçon, élevé à coup de ceinturons, qui voit des ET partout (et qui rappelle furieusement Sturgeon).
Ajoutons à cela la guerre froide, et des hommes gérés en sous-main par des IA, plus rationnelles et plus pacifiques que les hommes. Soit une bonne dose de proto-cyberpunk.
Il se dégage cependant de ce texte une belle sensation d'intemporalité, avec quelques petites touches contemplatives à la Ballard.
Le style, magnifique, se fait parfois fragmentaire, surtout vers la fin, magistrale et dépouillée à souhait.

Enfin un coup de cœur dans cette collection, où seul m'avait convaincu Landis, plus pour son plaidoyer vénusien que pour son intrigue.

Espérons que Dozois soit enfin traduit comme il le mérite, et connaisse le succès qui lui est impérativement dû.
Mais bon, notre pays n'aime guère les nouvellistes, comme le montre le peu de succès d'un génie comme Harlan Ellison.

Personnage historique et légende de l'Ouest, le Kid a fait couler beaucoup d'encre. Luc Baranger se range parmi les auteurs qui imaginent qu'il n'est pas mort en 1881. Bon, pas de révélation fracassante dans ce roman, mais un récit à la prose imagée, où l'on redécouvre les épisodes de la guerre du comté de Lincoln et la seconde vie du régulateur. Avis aux amateurs.

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En quelques décennies, Le Grand Bond a profondément changé la face du Monde. Les avancées Technologiques s’enchaînent à un rythme effréné. L'Humanité a désormais trouvé une solution aux problèmes des Anciens qui ont ravagé la Planète. Les grandes firmes, réunies au sein du Conseil Silverberg tiennent les rênes de la Société. Les IA toujours plus puissantes, ont remplacés les Hommes au travail. Nombre de ces derniers, devenus inutiles, se retrouvent dorénavant livrés à eux-mêmes, parqués dans des camps. C'est dans ce monde sans pitié que vont se croiser les destins de Jeff Koon, un Jeune Architecte de classe Concepteur, Soko, un Ancien Pilote de Classe Archaïque et Samara, la fille du Designer. Tout se précipite quand Jeff parvient à résoudre une équation en apparence anodine...

" Ce roman a une originalité, une densité et une espèce de véracité dans l'imaginaire qui vont lui permettre de traverser impunément les années. " Gérard Klein

Ici, ce sont les lectures qui ne sont pas du bluff...