En 2018, un rythme de lecture inuit !

Je rencontre un problème pour insérer des photos
alors voilà le lien de ce N°2 à sa maison d'édition, Les moutons électriques.

Une variante (plus généraliste) du Fiction (nouvelle formule) abandonné par les Moutons il y a peu ..?
Non, je confirme c'est tentant. Dont acte..!

Les Attracteurs de Rose Street de Lucius Shepard en Belial'
Moby Dick de Melville dans la nouvelle traduction de Jaworsky en Quarto chez Gallimard

En pleine découverte d'Abdul Kader El Janabi.
Né en Irak au lendemain de la seconde guerre mondiale, il arrive à Paris dans les 70"s, et fonde une revue, Le désir libertaire : revue du surréalisme arabe interdite chez les Arabes.
Les éditions de l'assymétrie ont donc eu l'excellente idée de rééditer un choix de textes de la revue : le monsieur est effectivement un immense poète, une poésie souvent très imagée, onirique et sensuelle. Le livre reprend aussi des manifestes politiques, dont la lecture fait vite comprendre la censure qui a frappé la revue. Influencés surtout par les surréalistes et les situationnistes mais aussi par l'Ecole de Francfort qui commençait à être (enfin) traduite en français.
La revue reste donc très surréaliste dans l'esprit, avec des déclarations incendiaires et iconoclastes (dont la réédition est bienvenue), et de sublimes poèmes.
J'ai également lu le recueil qu'il a écrit avec un poète israélien, et je suis actuellement dans son autobiographie, Horizon vertical, qui narre sa découverte émerveillée du cinéma dans les années 50 et 60, notamment de Marlon Brando.
C'est écrit sous forme de très courts chapitres, collection thématique et chronologique de souvenirs, servis par une plume alerte. Une bien belle découverte.

D'ici demain, je vais me lancer dans Screen de Malzberg.

Dernier meurtre avant la fin du monde, Tome 1 de Ben H. Winters,

"Laissez bronzer les cadavres" de Jean - Patrick Manchette et Jean - Pierre Bastid ...

Avec ses illustrations pleine page de Miles Hyman et sa couverture à rabat, Kaboul et autres souvenirs de la Troisième Guerre mondiale de Michael Moorcock n'usurpe pas le qualificatif de beau bouquin. On y retrouve une nouvelle incarnation du champion éternel, ici un espion russe évoluant sous l'identité d'un marchand d'art dans un monde parallèle contemporain au nôtre. L'ouvrage se compose de sept segments d'histoire, plus ou moins liés, dessinant une fresque guère optimiste sur le devenir de l'humanité. C'est beau et superbement écrit, ce qui ne gâche rien, bien au contraire.

Le livre d'or de James Tiptree Jr.
J'ai lu les 4 premières nouvelles, et rien d'inoubliable pour l'instant.
Il parait que le meilleur est à venir, mais je vais faire une pause.

Comme la plupart des Livres d'Or, qui optent pour l'approche chronologique : les auteurs font leurs armes et l'on trouve des nouvelles plus légères ou des ébauches de chefs d'œuvre à venir...

Pour le Tiptree, le meilleur à mes yeux est l'enchaînement Une fille branchée/
Houston, Houston, me recevez-vous ?/Comme des mouches.

Je viens de terminer "étoiles, garde à vous" d'Heinlein avec la conviction que Verhoeven n'a lu que le premier chapitre (de loin le plus faible) pour faire son film.
J'attaque sans enthousiasme "Prométhée en orbite" d'Harrisson.