En 2018, un rythme de lecture inuit !

Pierre-fendre de Brice Tarvel .

		bruss : Pierre-fendre de Brice Tarvel

Je trouve l'illustration de couverture, façon Piranese, magnifique.

L'épopée des régicides: passions et drames, 1814-1848 de Laurent Louessard.
Comme le sous-titre l'indique, le livre traite de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Et une chose est sûre : Chateaubriand écrivait divinement bien.

Issa Elohim de Laurent Kloetzer, en collection "Une Heure-Lumière". Une novella s'inscrivant dans le futur ébauché par Anamnèse de Lady Star et Vostok, où il question de foi, d'extraterrestres et de migrants. Passionnant.
Et tant que l'on y est, voici le catalogue 2017-2018 des éditions du Bélial, avec les nouveautés annoncées, en particulier le retour de Lucius Shepard. Qu'on se le dise...

Hmmm faut que je me le procure , celui ci ....

		LeGaidol : catalogue 2017-2018 des éditions du Bélial, avec les nouveautés annoncées, en particulier le retour de Lucius Shepard.

Les attracteurs de Rose Street... Bon sang, mais c'est bien sûr !

(J’ai déjà ce texte dans le recueil en v.o. ... mais je ne jurerais pas ne pas me procurer la trad’ ^^)

L'oeil du serpent de G.J Arnaud.

Fini de lire This spectacular darkness de/sur Joel Lane.


L’idée force de ses articles est que la « supernatural horror » opère sur deux registres : l’existentiel et l’ontologique.

L’horreur existentielle « concerns itself with human nature, mortality, identity, justice and responsibility » ; ce serait « the horror within the human heart ».
Pour l’horreur ontologique, « disorientation or cognitive dissonance is essential (...) but it is a means to an end : disillusionnement with the assumptions that underlie our everyday lives » ; ce serait, pour reprendre le titre du texte traitant de Lovecraft, « [the horror of a] world gone wrong ».

S’ensuit une série d’essais consacrés à des maîtres de la littérature de genres.
Outre Lovecraft, les auteurs abordés sont : Bradbury, Sturgeon, Leiber, Ellison, Bloch, Aickman, Ligotti, Ramsey Campbell et Cornell Woolrich.
Lane y montre, de façon généralement claire et convaincante, en quoi leurs œuvres emploient ces registres, par la forme ou par le fond.
(ces articles ayant été réunis à titre posthume, l’ensemble n’a pas pu être harmonisé par l’auteur, ce qui fait qu’on y trouve quelques redondances, mais rien de bien gênant.)



Les textes sur l’œuvre de Lane donnent une bonne idée de la cohérence de son œuvre comme de sa diversité puisque sont évoqués essais, nouvelles, poèmes et romans.

Pour ces derniers, il s’agit de trois récits – dont un inachevé – situés dans le milieu de la musique.
Au détour de ceux-ci, il se fait parolier et je le trouve très bon à cet exercice.
Par exemple, dans une chanson que reflète son opinion sur l’engagement des troupes britanniques en Irak :

« The planes are flying to kill the beast
The bombs are falling in the name of peace
The missionary knows he’ll fail
To find any weapons inside the grail
And the oldest city is ruins and dust
Who do you march for? Who do you trust?
No word no guide no sign no code
They walk forever down the poison road »

Le horla de Maupassant.
Certainement l'un de ses meilleurs recueils, et l'une de ses meilleures nouvelles. L'édition proposée par Folio offre au lecteur les deux versions connues du Horla. Assez curieusement, la préface montre la dimension SF, mais ne parle même pas de Lovecraft, dont ce Horla est un digne précurseur. Ignorance ?

Je commence Béatrix de Balzac.

Dans la catégorie "repêché dans ma pal", Françatome de Johan Heliot, sympathique uchronie flirtant avec la physique quantique. Belle illustration du savoir-faire de l'auteur français en matière d'histoire alternative et critique à peine voilée de la république (autoritaire) gaullienne. Du coup De Gaulle rejoint Napoléon le petit dans la liste des caudillos.