Ciné télé d'août

J'ai vu cette B.A plusieurs fois (elles passent aussi à la TV aux USA) Mais je n'ai pas lu la BD, donc difficile de juger le degré de "trahison".

En tout cas, le film ne me tente pas.

		Citation : oups, encore moi, une "trahison" peut-être un peu plus intrigante que "Watchmen"? non ?

AH ! Ils massacrent donc l'oeuvre de Dieu lui-même...
La culture - si c'en est une - américaine est sur la fin...


C'est quoi les nouvelles tendances en Asie ?

Pour revenir sur Le jour où la Terre s'arréta, je trouvai que ce classique comportait deux éléments pouvant prêter à l'exercice du remake :
- un scénario minimaliste (d'habitude, j'apprécie les récits épurés mais, là, j'en voulais plus)
- des effets spéciaux vraiment cheap
Et c'est surtout un développement de l'intrigue que j'appelai de mes voeux...
Et comme la bande-annonce de la nouvelle version semble proposer une variation...
Bon ,elle met surtout l'accent sur des SFX disproportionnés; mais j'étais d'humeur à laisser le bénéfice du doute...
et de me sentir bien naïf aujourd'hui.

		Bull, au sujet de The Spirit : je n'ai pas lu la BD, donc difficile de juger le degré de "trahison". En tout cas, le film ne me tente pas.

+1


Sinon, vu Dorothy d'Agnes Merlet :
Un bon petit thriller psychologique, avec des touches de fantastique.
Quelques passages convenus et une mise en scène passe-partout sont aisément rattrappés par un montée du suspense rondement menée.

The host , de Bong Joon-Ho.

Réjouissant mélange de comédie burlesque et de film de monstre.
On passe en un clin d'oeil du gaguesque au dramatique, les anti-héros (une famille dysfonctionnelle) sont attachants et la créature (tour à tour agile et maladroite, dénotant de son origine mutante) très réussie.

Bref, j'ai passé un très agréable moment et j'ai encore plus envie de voir, du même réalisateur, le polar, Memories of murder que stegg disait "passionnant, passant de passage presque intimiste et d'autre beaucoup plus violent"
(Il semblerait que Bong Joon-Hoo soit coutumier des ruptures de ton. Peut-être une indication sur sa future adaptation du Transperceneige.)

depuis le temps que je voulais le voir : Bon baisers de Bruges ...
tout simplement excellent !

Excellent, The Host...
Le cinéma "d'action" Coréen de ces 2-3 dernières années à l'inventivité du Hong Kongais d'il y a 10 ans avec un côté beaucoup plus maitrisé

J'aiadoré City Of Violence et surtout cet excellent film que je vous recommande: A bittersweet Life

		tj : tiens , je n'emploierais pas le mot démolition. une utilisation intelligente et détournée , oui , mais démolition ?

J'utilisais ce terme dans le sens qu'a développé fabieng, en fait : en aucun cas je ne voulais donner l'impression que Moore en était arrivé à détester le concept super-héros, mais juste à le considérer avec des yeux plus adultes, ce qui est une forme de démolition quand on prend en compte la façon dont ces productions étaient perçues par le public à l'époque où il les a découvertes (des trucs pour les gosses, quoi...)

encore Watchmen :-)

+1 avec Gui

j'oserais une idée, le processus de "démolition" du mythe, Watchmen et Dark knight (entre autres !), a permis paradoxalement de regarder les comics avec un œil neuf et de montrer justement qu'il y avait quelque chose de profond et de sérieux en jeu dans ces comics, que ce n'était précisément pas que des ouvrages pour la jeunesse. Ce questionnement un peu violent mais nécessaire a permis paradoxalement d'apporter plus de dimension et d'intérêt au genre, et surement pas à le démolir.

Je connais et comprends ces arguments.
Mais je ne suis pas d'accord.
Ce n'est pas l'impression que j'ai eu en lisant cette BD.

Avis personnel (après une lecture en VF puis une lecture en VO plusieurs années après) :

-BD avec super-héros dans le monde réel
-Scénario du coup plus "chiadé" que la moyenne, plus "réaliste".
-Fil rouge de la BD : attention, lorsque ces "symboles" deviennent réels, c'est la catastrophe. Un desastre sous couvert des meilleurs intentions du monde.

OK. Merci pour la leçon de morale.

Cette BD ne me "touche" pas.

		Citation : attention, lorsque ces "symboles" deviennent réels, c'est la catastrophe. Un désastre sous couvert des meilleurs intentions du monde.

?C'est une vision assez simplifiée de la chose . J'ai ressenti la narration et les enjeux comme beaucoup plus complexes et ambigus .
ces "symboles" deviennent réels, c'est la catastrophe : je ne pense pas que cela soit le fil rouge . On peut aussi bien dire qu'Ozymandias empêche WWIII par son action , et donc évite la catastrophe .
A mon sens , ce n'est pas si simple .
D'autre part , le personnage qui pourrait être le vrai deus ex machina de part ses pouvoirs ( Dr Manhattan si ma mémoire est bonne ) ne joue pas ce role délibérément .Il reste en retrait .